Tunisie: Pétrole & gaz extractibles…une manne de 250 milliards de dinars!

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Farouk Ben Ammar, Ph.D

La Tunisie est éminemment un pays riche en ressources énergétiques, comme on va le montrer dans ce qui suit.
Il faut seulement que le politique s’y mette et que les compétences nationales se mobilisent pour faire le meilleur usage de ces richesses, dont regorge notre sous-sol, et exploiter ce gigantesque potentiel en ressources énergétiques qui peut transformer la Tunisie en un pays parmi les plus prospères de la région.
...


Le Saviez-Vous ?


Dans un rapport publié en Décembre 2013 par l’agence américaine l’« US Energy Information Administration » (EIA), on peut lire :

• La Tunisie est relativement un petit producteur d’hydrocarbures. La production est en régression continue, chutant d’un pic de 120 000 Baril/Jour dans les années 1985-1990, à seulement 67 000 Baril/Jour en 2012.

En 2011, la Tunisie a produit 1 925 Millions de mètres cubes de gaz naturel sec.

• La Tunisie a deux formations significatives pour le pétrole et le gaz de schiste dans la région du sud.

La Tunisie possède :

 651 MILLIARDS DE MÉTRES CUBES DE GAZ DE SCHISTE TECHNIQUEMENT EXTRACTIBLE.

 1.5 MILLIARD DE BARILS DE PÉTROLE DE SCHISTE TECHNIQUEMENT EXTRACTIBLE.


Au cours du jour, la Tunisie refermerait dans ses entrailles un potentiel de l’ordre de : 150 MILLIARDS USD soit prés de 250 MILLIARDS TND.
Ces chiffres sont une réalité et non pas des purs effets d'annonce.

Les Principaux Permis & Concessions en Tunisie



1. Le Permis « Sud Remada »
Le permis « Sud Remada » couvre une surface de 3 516 km², exploité par une compagnie nord-américaine en association avec d’autres sociétés et en partenariat avec l’ETAP.

Cette compagnie a foré et exploite avec succès deux (2) puits dans la structure de « Bir Ben Tartar ».

L’Etat Tunisien a renouvelé le permis de cette même compagnie jusqu’à septembre 2014, à la condition de forer un autre puits d’exploration.

2. La Concession « Bir Ben Tartar »
Cette concession couvre une surface de 352 km², approuvé hors du permis « Sud Remada ».

La concession a une validité de trente (30) ans à compter de la date d’allocation du marché.

Actuellement, dix (10) puits sont en production avec une extraction naturelle, et deux (2) autres puits qui requièrent une méthode d’extraction artificielle.

En 2013, dans le cadre du développement de la concession, six (6) puits additionnels sont programmés pour forage.

3. La Concession « Adam »
La concession « Adam » couvre une surface 860 km² et est localisé, onshore, dans le bassin de production hydrocarbure de Ghadamès.

Au total, dix (10) champs sont en cours d’exploitation : « Adam », « Hawa », « Nour », « Karma », « Nadir », « Mejda », « El Azzel N », « Iklil », « Dalia » et « Janet ».

Les zones de production comprennent : l’« Acacus », le « Tannezuft » et l’« Ordovicien ».

En 2012, la capacité totale de production de la concession « Adam », est estimée à 6 904 Baril/Jour de pétrole brut, et de 800 000 m3/Jour de gaz naturel.

LE GAZ NATUREL EST VENDU À LA STEG !
Pour augmenter la capacité d’acheminement du gaz, un projet de gazoduc devait être entamé en 2013 et achevé en 2015.

4. Le Permis « Borj El Khadra » (BEK)
Le permis BEK est exploité par deux sociétés pétrolières étrangères à hauteur de 50% et 40% chacune. Le mystère des 10% restant reste entier !

L’ETAP se réserve le droit de participer jusqu’à hauteur de 50%.

Actuellement, cinq (5) puits d’explorations et un (1) puits d’évaluation ont été forés dans le cadre de ce permis.

Le puits d’exploration « Bochra N°1 », a été foré en Janvier 2011 dans un objectif premier d’explorer les réservoirs de « Silurien Acacus » et de « Tannezuft », et en second lieu, explorer le réservoir de l’« Ordovicien ».

5. La Concession « Cosmos »
La concession « Cosmos » s’étale sur une surface 440 km², à 50 km offshore dans le Golfe de Hammamet dans 120 mètres d’eau.

Le réservoir « Cosmos » a été découvert en 1983 avec le puits « Cosmos South 1 ».

L’ETAP, après avoir révisé le plan de développement proposé par les exploitants, a exercé son droit de participer à hauteur de 20%.

Les activités de développement ont été lancées en 2012.

6. La Concession « Yasmin »
La concession « Yasmin » couvre une surface de 96 km² offshore adjacente à la concession « Cosmos ».

Deux (2) puits ont testés le pétrole de la formation « Birsa » au même rythme que les puits sur la concession « Cosmos » avec un potentiel de développement important.

7. Le Permis « Hammamet »
Le permis « Hammamet » a été accordé en septembre 2005 pour une première période cinq (5) années. La concession couvre une surface totale de 3 740 km².

Plusieurs cibles d’exploration on été identifiées dans le Golfe de Hammamet, dont la prospection « Fushia ».

8. Le Permis « Jenein »
Le permis « Jenein » couvre une surface brute de 312 km², localisé dans la zone nord du bassin de « Ghadamès ».

Le permis octroyé à une entreprise nord-américaine, encore dans sa phase d’exploration, expire en Octobre 2014, avec deux options de renouvellement de trois (3) ans, avec un engagement obligataire de forer un puits à chaque reconduction.

9. Le Permis d’Exploration « Bargou »
Le permis d’exploration « Bargou » est sis dans le golfe de Hammamet dans la mer méditerranée. Le permis couvre une surface 4 616 km² essentiellement pour des prospections offshores.

Trois (3) compagnies nord-américaines se partagent ce permis.

Le champ est sis dans la partie nord du permis et couvre 205 km2 dans des eaux de 50 mètres de profondeur.


Le Champ de « Sidi el Kilani »



Le plus grand champ pétrolier onshore est celui de « Sidi el Kilani » situé au centre nord de la Tunisie.

Ce champ a produit plus de 50 Millions de baril de pétrole brut léger non sulfureux, en n’exploitant qu’un nombre réduit de puits.

Ce qui se traduit par le fait qu’il ne faut pas beaucoup d’investissements ni de temps pour augmenter la production.

Conséquemment, les exploitants peuvent faire de l’argent même dans le cas d’une petite découverte, et ce grâce à l’infrastructure déjà en place !


Le Futur du Pétrole est-il en Tunisie ?



C’est l’intitulée d’une interview accordée par le directeur général d’une entreprise nord-américaine qui détient 47.5% du bloc « Bouhajla », sis onshore cerné par une multinationale hollandaise, à OilPrice.com et publiée en Avril 2013 dans le « Christian Science Monitor » .

Cet article met à nu l’intérêt croissant des compagnies occidentales et arabes dans les ressources énergétiques de la Tunisie.

Des appels d’offres et des désistements forcés, ont crée des opportunités pour de nouvelles compagnies de s’intéresser aux ressources pétrolières tunisiennes.

Pour la première fois dans l’histoire de la Tunisie, des dépenses considérables ont été consenties pour tester les bassins pétroliers tunisiens, qui se sont révélés être aussi riches que ceux de pays voisins comme la Libye !

De grandes compagnies nord-américaines ont saisi l’occasion d’acquérir des terrains dominés pendant des décennies, sans être exploités, par des compagnies européennes et étatiques.

La Tunisie est aujourd’hui sur le point de mire de plusieurs investisseurs grâce à l’accroissement des explorations dans le bassin productif Pélagien.

En outre, des sociétés « Juniors » peuvent réussir des projets en Tunisie là ou des « Majors » ne trouvent pas leurs équilibres financiers. Ce qui fait de la Tunisie une bonne place pour être exploré par de plus petits exploitants.

Les bassins pétroliers en tunisie sont bien établis et compris. Les services séismiques et de forage sont disponibles, avec des ressources humaines qualifiés et un Etat de droit.

Les compagnies « Juniors » fournissent un service estimable pour l’industrie du pétrole en étant souvent les premiers à exploiter de nouvelles zones ou en appliquant de nouvelles technologies dans de vielles zones.


2014 : Deux Sommets sur le Pétrole et le Gaz



En 2011, les pays de la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord) ont produit 36% de la production mondiale en pétrole.

La région compte investir 740 Milliards USD dans des projets dans le secteur de l’énergie, et ce dans les cinq (5) années à venir.

D’où la décision de la tenue de deux sommets internationaux en 2014, dont un en Tunisie, ce qui démontre implicitement l’importance des réserves en pétrole et en gaz dans la région MENA et en particulier en Tunisie, des réserves tant convoitées par l’occident :

• Oil & Gas Summit MENA 2014
Sommet sur le Pétrole et le Gaz MENA.
9 - 11 Novembre 2014. USA

• The 4th Tunisia Oil & Gas Summit 2014
Le Quatrième Sommet Tunisien sur le Pétrole et le Gaz.
25 - 27 Septembre 2014. Tunisie


En conclusion, par les temps qui courent, une minorité prospère grâce à la corruption dans ce secteur vital et aux jeux sordides des politiques, alors qu’une majorité dépérit et s’appauvrit de plus en plus. Jusqu’à quand les gouvernements provisoires successifs resteront les bras ballants ?

Le pétrole représente aujourd'hui une poudrière économique que personne ne souhaite enflammer, même si on enregistre des tentatives au niveau de l’ANC pour réviser toutes les concessions.

Et pourquoi ne pas considérer la nationalisation de ce secteur, en organisant un référendum…Une loi votée par le peuple, ne peut être injuste…..dit-on ! Mais là, c’est une autre histoire….




   ÊÇÈÚæäÇ Úáì ڤæڤá ááÃÎÈÇÑ

Comments


9 de 9 commentaires pour l'article 81954

Nabil Barnat  (Tunisia)  |Dimanche 5 Avril 2015 à 21:54 | Par           
Un produit qui a fait le malheur de tous les peuples Arabes. Une technologie qu'on ne maîtrise absolument pas. Des gains qui ne profitent en rien aux pays d'origine. Avons nous besoin de détruire notre beau pays, nous même ???

Nahdhet_al_m7iz  (Tunisia)  |Vendredi 21 Mars 2014 à 15:34           
ÝáÇÍ íäÊÌ Ýí ÇáØãÇØã æíÈíÚ Ýíå ááÎÇÑÌ ßÚÇÈ ÚæÖ ÊÚáíÈå...ãÇÐÇÚä ãÔÑæÚ ãÕÝÇÉ ÇáÕÎíÑÉ...ÔÚÈ ãÕØß ãËá ßá ÔÚæÈ ÅÝÑíÞíÇ

Cherif  (Tunisia)  |Mercredi 19 Mars 2014 à 19:04           
Excellent aperçu sur nos ressources.

Merci au Dr Ben Ammar de nous ouvrir les yeux.

La lutte contre la corruption doit être plus sérieuse.

Essoltan  (France)  |Mercredi 19 Mars 2014 à 11:20           
íÇ ÓÊÇÑ , åÇ ÇáãáíÇÑÊ ÅäÔÇÁ Çááå ãÇ ÊÌíÈÔ ÇáÈáæÇÊ æãÔÊáÉ ÌÏíÏÉ ãä ÇáÓÑÇÞ ...

BENJE  (France)  |Mercredi 19 Mars 2014 à 09:04 | Par           
@ MokhtarAyeb (Tunisia)
Je suis tout a fait de votre avis car les hydrocarbures conventionnels ne doivent pas être comparées au gaz et pétrole de schistes : la méthode d'extraction par fracturation sous eau a haute pression est dangereuse pour les sources d'eau et la stabilité géologique des sols ... Et en plus du gaz de schistes existe quasiment dans tout les pays et par conséquence non exportable c'est pour la consommation intérieure lorsque le gaz actuel sera épuisé dans un siècle.
c'est malhonnête de la part de ce chercheur sans doute financé par les petites compagnies de donner de fausses illusions de richesse surtout que la Tunisie ne possède pas les capitaux et les équipements pour effectuer l'exploration et l'exploitation ! d'ailleurs il n'a cité aucune compagnie tunisienne mis a part l'organisme ÉTAP !
Un référendum pour nationaliser le pétrole sera sans doute pour et après que fera - t-on des ces mini ressources ? On a pas les moyens pour les exploiter
Enfin des milliards calcule avec le prix du baril comme revenu on doit soustraire le coût de l'exploration, de l'extraction et du transport, l'état tunisien ne récupère que 10% et d'ailleurs ça représente combien par rapport a notre voisin libyens ou algériens de l'argent de poche !

Sayada  (France)  |Mercredi 19 Mars 2014 à 08:15           
Õäãíä ãä ÔßáÇØÉ ÊÐæÈ ãÚ ÇáÍÑÇÑÉ ãËá åÐÇ ÇáÎÈÑ

MokhtarAyeb  (Tunisia)  |Mardi 18 Mars 2014 à 23:58           
Malheureusement un charabia indigne d'un PhD, mélangeant gaz de schiste et pétrole conventionnel et incluant de fausses informations comme dire que le champ de Sidi Kilani est le plus grand champ onshore en Tunisie, alors que celui d'Elborma par exemple le dépasse et de très loin

Bardo_tounes  (Denmark)  |Mardi 18 Mars 2014 à 23:38           
ÊæäÓ ÇáÍÑÉ ÇáãÓáãÉ ÈáÏ ÎíÑ æÈÑßÉ æáßä ÍßÇãåÇ æãäÐ Óäíä ØæíáÉ áã íßæäæÇ Çåá ááãäÕÈ æÇáãÓÄæáíÉ ÊÌÇå ÔÚÈ ÊæäÓ ÝäÇÝÞæÇ æÙáãæÇ æÇÓÊÈÏæÇ æÈÇÚæÇ Ïíäåã æÈáÇÏäÇ ÇáÚÒíÒÉ æËÑæÇÊåÇ ãÞÇÈá ãÇá ÍÑÇã æÎÐáæÇ ÔÚÈ ÊæäÓ ÇáÍÑ ÇáãÓáã æÞáÏæÇ ÇáÛÑÈ æÝÓÇÏå ßÇáÞÑÏÉ .
æÇÕÈÍÊ ÊæäÓ ØæÇá Óäíä ÊÓÊÛáåÇ ÇáÇíÇÏí ÇáÇãÈÑíÇáíÉ ãä ÇáÛÑÈ æÇáÕåÇíäÉ æßËÑ ÇáÝÓÇÏ æ ÇáÑÔæÉ æÇäÞÓãÊ ÇáÈáÇÏ Çáì ØÈÞÉ ÛäíÉ æÇÎÑì ÈÓíØÉ æÝÞíÑÉ æÍÇÑ ÇáÍßÇã ÇáÝÇÓÏíä ÇáÇÓáÇã .
æËÇÑ ÇáÔÚÈ ÊÍÑÑÇáÔÚÈ ãä ÇáÞíæÏ æÞÇãæÇ ÈËæÑÉ æÍíÏÉ ãä äæÚåÇ ÊÚáã ãäåÇ ÇáßËíÑ ãä ÇáÔÚæÈ æÍÇæáÊ ÇáÇíÇÏí ÇáÎÈíËÉ ÒÑÚ ÇáÝÊäÉ æÊÔÊíÊ ÇáÈáÇÏ æÏÚãÊ ÚãáÇÆåÇ ÏÇÎá ÇáÈáÇÐ ßÇáÎÈíË ÇááØíÝ æ ÛíÑå æÇÑÇÏæÇ ÖÑÈ ÇáÇÞÊÕÇÏ ÈÇáÇÖÑÇÈÇÊ ÇáãÊÊÇáíÉ æÚãáíÇÊ ÇáÊÎÑíÈ æ ÇáÚäÝ æÇáÇÛÊíÇáÇÊ ÇáÓíÇÓíÉ
æáßä Çä ÔÇÁ Çááå ÊÊãßä ÈáÇÏäÇ ÇáÍÑÉ ÇáãÓáãÉ ÇáÈÚíÏÉ Úä ÇáÊØÑÝ ãä ÇáÎÑæÌ ãä ÇáÇÒãÉ ÇáÍÇáíÉ æÊÓÊÛá ËÑæÇÊåÇ æÊÕÈÍ ÞÏæÉ áÛíÑåÇ

Mandhouj  (France)  |Mardi 18 Mars 2014 à 22:49 | Par           
Souverainne, est la voix du peuple,
Richessessss abondantes, vive le sous-sol,
- Sur terre des dizaines des milliers d'hectares agricoles non exploités,
- Sur terre, une bureaucratie qui tue,
- Des usages non conformes à l'intérêt général,
Quelle est la place de la DÉMOCRATIE?
Ben Ali harab
Mandhouj Tarek.


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