Mme Sihem Ben Sedrine: Une fervente partisane de la liberté de la presse en Tunisie
La journaliste tunisienne Sihem Bensedrine, a eu beau avoir été opprimée, arrêtée et torturée en Tunisie, son pays d’origine, personne n’a jamais pu réduire au silence ce petit bout de femme engagée.
Elle naît dans la banlieue tunisoise de La Marsa en 1950. Néjiba Ben Ammar, sa mère, est la fille du juriste et magistrat Sidi Mohammed Ben Ammar, fondateur de l''amicale des magistrats tunisiens ; son père Hmida Bensedrine, est également magistrat. La jeune Sihem part en France pour étudier à l''Université de Toulouse où elle obtient un diplôme en philosophie.
En 1980, elle devient reporter pour le journal indépendant Le Phare. Lorsque le journal cesse d''être publié, elle devient chef du service politique à Maghreb et Réalités. Lorsque Maghrebcesse d''être publié en raison des « émeutes du pain », fin 1983, elle devient rédactrice en chef de la Gazette touristique et fonde l''Hebdo touristique. En même temps, elle supervise le journal d''opposition Al Mawkif.
Elle naît dans la banlieue tunisoise de La Marsa en 1950. Néjiba Ben Ammar, sa mère, est la fille du juriste et magistrat Sidi Mohammed Ben Ammar, fondateur de l''amicale des magistrats tunisiens ; son père Hmida Bensedrine, est également magistrat. La jeune Sihem part en France pour étudier à l''Université de Toulouse où elle obtient un diplôme en philosophie.
En 1980, elle devient reporter pour le journal indépendant Le Phare. Lorsque le journal cesse d''être publié, elle devient chef du service politique à Maghreb et Réalités. Lorsque Maghrebcesse d''être publié en raison des « émeutes du pain », fin 1983, elle devient rédactrice en chef de la Gazette touristique et fonde l''Hebdo touristique. En même temps, elle supervise le journal d''opposition Al Mawkif.
Elle fonde la maison d''édition Arcs en 1988 mais dépose le bilan en 1992 en raison de la crise des droits de l''homme en Tunisie. En 1998, elle devient directrice de de la maison d''édition Noir sur Blanc.
En 1998, elle fonde le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) dont elle devient la principale porte-parole. À partir de 1999, elle ainsi que ses affaires sont victimes de nombreuses actions policières et juridiques tels que la confiscation et la destruction de ses affaires personnelles ainsi qu''une campagne de diffamation dans des journaux proches du gouvernement tels que La Presse de Tunisie, en raison de ses activités en faveur des droits de l''homme et de la liberté de la presse.
En 2000, elle co-fonde avec Naziha Réjiba le magazine en ligne Kalima.
En juin 2001, elle est arrêtée à l''aéroport international de Tunis-Carthage en représailles à une interview télévisée dans laquelle elle dénonce les abus contre les droits de l''homme et la corruption de la justice tunisienne. Elle est libérée un mois plus tard grâce à une campagne de soutien à la fois en Tunisie et à l''étranger (plus particulièrement en France).
En 2004, Bensedrine est honorée par l''organisation Canadian Journalists for Free Expression qui lui remet un International Press Freedom Award en reconnaissance de son courage dans la défense et la promotion de la liberté de la presse.
(Wikipedia)
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