Sur le long du littoral Est, l'eau de mer est utilisée en thalassothérapie, au sud et au nord-ouest et au nord- est du pays, les eaux chaudes sont utilisées dans des cures thermales, a-t-il ajouté.

Rzig Oueslati a indiqué que la Tunisie compte environ 60 centres de thalassothérapie et occupe le deuxième rang mondial dans ce domaine. Elle dispose aussi de 14 stations thermales.

Ces centres et stations sont fréquentés, annuellement, par quelque 200 mille curistes russes, français, allemands, suisses et italiens, a indiqué le directeur général de l'Office national de thermalisme et d'hydrothérapie.

D'ici 2020, la Tunisie enviage d'attirer environ 400 mille curistes étrangers. Elle va cibler d'autres marchés, dont celui des Autrichiens, a-t-il dit.

Rzig Oueslati a, d'autre part, précisé que la prochaine décennie va être marquée par la réalisation de plusieurs grands projets de centres de thermalisme dans différentes régions (Gafsa, Tataouine, Kasserine, Le Kef, Jendouba, Béja, Kairouan …).

Il a, dans ce contexte, indiqué que les études de nombre de projets ont été déjà achevées et que des centres de balnéothérapie seront bientôt installés, en attendant la réalisation du projet du village thermal d'El Khabayet à Gabès (sud-est tunisien).

Ce projet sera réalisé par des investisseurs tunisiens et autrichiens avec un montant de 750 MD et une capacité d'emploi de 3200 postes.

L'Office de thermalisme et d'hydrothérapie a organisé, samedi, une visite à la nouvelle station thermale de Djerba dont l'ouverture est prévue en janvier prochain.

Une délégation de journalistes russes et allemands a pris part à cette visite organisée en marge du séminaire sur la certification de conformité à la norme ISO 17680 dans les centres de thalassothérapie.

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