La Tunisie à l’ère de l’énergie nucléaire
L''emploi pacifique de l’énergie nucléaire devient un pilier de premier ordre dans les programmes du développement économique des pays développés. Pour les pays en voie de développement, cette énergie présente un substitut incontestable pour accélérer la cadence du développement et il est urgent de renforcer la recherche scientifique en la matière.
Depuis 2006, le gouvernement tunisien réfléchit, avec le concours de l’AIEA, à la construction d’une centrale nucléaire : il s’informe sur les technologies disponibles sur le marché international. une délégation canadienne est venue présenter sa technologie des réacteurs dits Candu. AREVA (groupe industriel français spécialisé dans les métiers de l’énergie) est lui aussi bien évidemment en contact avec la Tunisie.
Depuis 2006, le gouvernement tunisien réfléchit, avec le concours de l’AIEA, à la construction d’une centrale nucléaire : il s’informe sur les technologies disponibles sur le marché international. une délégation canadienne est venue présenter sa technologie des réacteurs dits Candu. AREVA (groupe industriel français spécialisé dans les métiers de l’énergie) est lui aussi bien évidemment en contact avec la Tunisie.
Profitant de l’expérience sud-africaine dans l''électronucléaire, le Centre national des sciences et technologies nucléaires, conjointement avec la Steg et en collaboration avec l''ambassade de l''Afrique du Sud à Tunis, ont organisé une Journée d''étude sur "La technologie nucléaire civile sud-africaine : atouts et spécificités" .
Cette manifestation tenue hier a permis d''identifier deux sites susceptibles d''accueillir la centrale produisant l''énergie nucléaire l''un au sud et l''autre au sahel.
La Tunisie ambitionne à travers la création d''une station d''une superficie de 800 hectares, (dont 600 ha seront affectés au périmètre de sécurité), la production de 1000 mégawatts pour un coût estimé à 3 milliards de dinars.
Le projet permettra de satisfaire la demande en électricité de plusieurs régions du Centre et du Sud. La composante du dessalement de l’eau de mer fournira, par ailleurs, de nouvelles ressources en eau potable avec un taux de salinité meilleur que ce qui existe actuellement.
Une équipe multidisciplinaire constituée à la STEG travaille en étroite collaboration avec les organismes nationaux concernés par le projet en question.
Les activités de cette équipe sont basées sur un plan d''actions stratégiques qui prévoit l''achèvement de l''étude à la fin de l''année 2011 et qui permettra d''entamer l''élaboration des cahiers des charges pour le lancement de l''appel d''offres.
MSM
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