Amro Khaled, le plus riche des cheikhs

Forbes Arabia magazine, publie dans son édition du mois de mars 2008, une liste des revenues des prédicateurs arabes , générés par leurs institutions et leurs activités individuelles…
Selon cette liste Amro Khaled vient en tête de liste avec 2,5 M$.
En seconde position Tariq Swidan du Kuwait avec 1 M$, suivi par Ayed Al Qurani avec 533 000 $, Amr Abdul Kafi (Egypte) avec 373 000$ et Salman Al ouda (A Saoudite) avec 267000$.
Selon cette liste Amro Khaled vient en tête de liste avec 2,5 M$.
En seconde position Tariq Swidan du Kuwait avec 1 M$, suivi par Ayed Al Qurani avec 533 000 $, Amr Abdul Kafi (Egypte) avec 373 000$ et Salman Al ouda (A Saoudite) avec 267000$.

Selon Forbes, la source de revenus des prédicateurs vient principalement de la production et des programmes de télévision sur les chaînes arabes, ainsi que les revenus provenants des redevances des enregistrements vocaux à partir de CD et de cassettes, en plus de livres religieux réalisé en 2007 et les années précédentes.
Amro Khaled
Né en Alexandrie dans une famille modeste mais intellectuelle, il goûte aux charmes discrets de la bourgeoisie égyptienne grâce à ses bonnes manières plus que par ses connaissances religieuses, a défaut de maîtriser le tafsir (exégèse coranique) et d’être expert en théologie, il a de l’humour et du charisme, il cible intentionnellement les gens d’influence, ceux « qui peuvent changer les choses » et déculpabilise les riches d’être riches , ils peuvent être pieux tout en maintenant leur prestige et leur pouvoir, son discours connaît un impact particulièrement important sur la jeunesse dorée, il est moralisateur mais pas trop et ses méthodes sont toutes sauf austères , les jeunes se reconnaissent dans son message; ils peuvent être musulmans tout en menant une vie normale, étudier, travailler, s’amuser et ressembler à n’importe qui d’autre...
Amr Khaled est devenu, avec son talk-show islamique, « un phénomène religieux », son credo , « réconcilier la religion et la vie », dans le fond, comme dans la forme, pourtant, rien de nouveau sous les spots télévisuels. Amr Khaled emprunte à la rhétorique médiatique des télévangélistes américains, proximité, sentiments, spectacle et marketing redoutablement efficace…
fluide et très agréable a entendre pour les uns, conteur de contes de fées pour les autres...
deux clans s’opposent :
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