L'AMT en sit-in et B'hiri ''craint'' qu'il ne fasse partie d'une campagne politique

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Tap - L'Association des magistrats tunisiens (AMT) entamera, jeudi prochain, un sit-in en son siège, au palais de la justice à Tunis.
"Le sit-in est une réaction de contestation contre le mouvement opéré dans le corps des magistrats au titre de l'année 2012, et contre le Conseil supérieur de la magistrature qu'elle juge être dépourvu de toute légitimité, en plus de la lenteur dans la création d'une instance provisoire de la justice judiciaire", précise, mardi, l'AMT dans un communiqué.


"L'association appelle le ministre de la justice à reconsidérer ses décisions qui ont affecté la situation des magistrats concernés par le récent mouvement", souligne le communiqué, ajoutant que tous les magistrats sont appelés à participer à ce sit-in.




Le communiqué exhorte, d'autre part, la société civile, les organisations et les institutions professionnelles à appuyer cette réaction en vue d'instaurer les fondements d'une justice indépendante.

Contacté par l'Agence TAP, M.Noureddine Bhiri, ministre de la justice, a exprimé ses "craintes" que ce mouvement de protestation fasse partie d'une campagne politique, en prévision de ce que certains qualifient de vide constitutionnel, le 23 octobre prochain.", a-t-il indiqué.

B'hiri a appelé les magistrats à assumer pleinement leur responsabilité, à éviter tout ce qui est de nature à entraver l'activité publique et entacher la notoriété des magistrats et l'impartialité politique.

Le ministre a indiqué que la contestation des décisions relatives au Conseil supérieur de la magistrature ne doit pas se traduire en des actes susceptibles de provoquer le désordre, se disant étonné de la réaction contre le mouvement des magistrats, un mouvement qui avait été qualifié de révolutionnaire et de positif.




Comments


3 de 3 commentaires pour l'article 54984

3ABROUD  (Tunisia)  |Jeudi 4 Octobre 2012 à 10:02           
Dans le ministère de la justice, si l'on se situe au niveau du système employeur-employé, il existe deux volets :
- le volet administratif (nominations, mutations, promotions, inspections, dégradations, permutations, administration pénitentiaire,...) qui relève de l'administration du ministre. il concerne l’organisation de la fonction juridique sur tout le territoire national. c'est une fonction d'utilité publique assurée par des agents de l'etat.
- le volet juridique (étude de dossiers, jugements, verdicts, formation continue,...) qui relève des juges eux-mêmes. l'administration n'a pas à y intervenir.
l'amt doit respecter le texte de base pour agir dans ses compétences, uniquement, pour ne pas être hors-la loi. le syndicat, quant à lui, sa mission est de défendre les adhérents aux niveaux matériel et moral.
il faut faire la part des choses ; certaines parties du corps judiciaire ont été accusées de corruption et de pots-de-vin. la démocratie commence par le respect des textes qui organisent le fonctionnement de la vie sociale et économique. assez de bla bla et de corporatisme !

SOS12  (Tunisia)  |Mercredi 3 Octobre 2012 à 19:13           
Les(3) fronts

*mme kenou
*mme laabidi
*m.rahmouni

*détiennent bcp de juges en otage virtuel.
*ils veulent restituer les diligences du ministre
*ils continuent à combiner avec les médias pour fausser la réalité.

**la raison unique de la rage de ces (3) , c'est que le ministre est nahdhaoui.

Lechef  (Tunisia)  |Mercredi 3 Octobre 2012 à 07:15           
Il est évident que la société civile est pour la légalité , la légitimité et le respect de l'équité , mais cette partie civile n'a pas suffisament de données et si vous avez des preuves tangibles , vous n'avez qu'à les présenter pour défendre vos opinions auprès de la partie civile.
on constate que chaque partie ( ministère et juges ) met en cause l'autre et le juge de non coopératif et de mener des actions de combine
qui a tord et qui a raison ? ceci reste à dévoiler


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