Tunisie: Des partis politiques condamnent l'agression contre les journalistes
Plusieurs partis ont condamné mardi l'agression verbale et physique commise lors du procès du directeur général de la chaîne privée Nessma TV qui a eu lieu lundi, en particulier contre le journaliste Zied Krichen et le professeur de sciences politiques à l'Université de Tunis Hamadi Redissi.
Ces partis ont appelé à l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de ces agressions et les slogans brandis par des extrémistes devant le palais de justice de Tunis qui sont contraires à l'Islam modéré.
Ces partis ont appelé à l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de ces agressions et les slogans brandis par des extrémistes devant le palais de justice de Tunis qui sont contraires à l'Islam modéré.
Ils ont exprimé leur soutien aux journalistes, intellectuels, universitaires et artistes ainsi qu'aux citoyens ordinaires victimes de ces agressions, appelant à interdire ces attaques qui sont contraires à la loi, constituent une menace à la liberté d'expression et de presse et une atteinte à l'intégrité physique et morale.
Le Parti démocrate progressiste (PDP) a souligné la nécessité de contrer les "tentatives d'hégémonie dans le secteur de la presse", appelant à la protection des journalistes et des libertés de l'information et d'opinion.
Le Parti Afek Tounès a condamné l'interdiction des médias de couvrir le procès de Nessma TV et l'inaction des forces de sécurité face aux agressions de certains journalistes et militants de la société civile. Afek Tounès a proposé d'approfondir la réflexion sur les moyens de contrer le discours religieux extrémiste et de permettre aux journalistes d'accomplir leur travail sans menaces ni entraves.
Le Mouvement des démocrates socialistes (MDS) a averti contre l'escalade des phénomènes de violence et d'atteinte à la loi, appelant les autorités publiques à protéger les libertés.
Le Mouvement Ettajdid a condamné "les actes sauvages" qui portent atteinte au pays et à la révolution du peuple, mettant l'accent sur la nécessité d'ouvrir une enquête pour dévoiler les responsables de ces actes.
Le Parti Al Moubadara a fustigé cette "atteinte grave à la liberté d'expression et aux accusations d'apostasie ainsi qu'aux appels d'exécuter et d'exterminer les médias", estimant que l'atteinte à la liberté d'expression est une "dérive vers la dictature".
La Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) a dénoncé fermement les agressions verbales et les menaces de mort proférées contre des journalistes et des juristes par "des salafistes et autres en l'absence totale de la sécurité de manière à encourager de tels actes", faisant assumer l'entière responsabilité aux autorités qui doivent assurer la sécurité des citoyens et appelant à l'ouverture d'une enquête pour juger les agresseurs.
Le Mouvement des patriotes démocrates a estimé que les agressions commises lundi contre des journalistes et des avocats ciblent à dessein des forces démocratiques et de la gauche ainsi que des intellectuels dans l'objectif de semer la violence et l'anarchie dans la société.
Le Parti Al Irada a dénoncé fermement l'agression physique et morale commise contre des journalistes et des avocats lundi 23 janvier 2012, exprimant son soutien à toute la famille de la presse et de la justice.
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