Bab El Arch de Mokhtar Lajili en salle le 27 mars

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Après avoir fait une longue et heureuse carrière dans les festivals internationaux, «Bab El Arch » d e
Mokhtar Laâjimi sort enfin dans les salles de la capitale le 27 mars.

Ce film courageux qui trace le parcours d’un journaliste en quête de vérité. Hamid, campé par Mohamed Ali Ben Jemaâ, est un jeune journaliste qui n’a pas encore perdu ses illusions sur le monde. Son seul objectif est de faire son métier dans les règles de l’éthique et de la déontologie. Il vit au sein d’une famille de Tunisiens moyens avec un père mourant (Mustapha Adouani), un spécialiste du chantage affectif, une mère soumise à souhait, un grand frère (Fethi
...

Haddaoui) autoritaire et attaché aux traditions et le cadet de la famille (Lotfi Abdelli) roulant des mécaniques,
qui adore l’argent et ne le cache pas. Il trouve refuge dans l’amitié et la complicité d’Elyès,son collègue photographe, et sa rédactrice en chef.
Jusqu’ici tout va bien, dirait Kassovitz, mais voilà que Hamid est « obligé » d’épouser Rim, la fille des voisins, une famille de riches.
Notre jeune journaliste est mal dans sa peau et n’a pas toujours le courage de ses opinions. Le mariage aura lieu, mais il quitte sa douce moitié en pleine nuit de noce.
Hamid est un personnage unique dans le cinéma tunisien. On peut le comparer sous certains angles à Hachemi, le héros de « L’ h o m m e des cendre s » de Nouri Bouzid.
Incompris mais immature, Hamid ne s’accomplira en tant qu’homme qu’après avoir écrit et publié l’article de sa vie dans lequel il dit tout ce qu’il pense de sa société.
Avant le dénouement, Hamid était un mollusque, un être asexué. Il dépassera sa castration assumant ses idées, ses choix, ses rêves et surtout en affrontant la violence, les traditions, le père et en ne cédant pas aux tentations!
Mokhtar Laâjimi a écrit ce personnage avec ses tripes. On lui pardonnera quelques longueurs et une certaine maladresse dans la mise en scène. Le cinéma à veine sociale et réaliste, n’oublions pas que le réalisateur vient de l’école documentaire, a d’autres soucis beaucoup plus urgents que de soigner la plastique de l’image autour d’un propos creux et obsolète comme certains de nos cinéastes aiment le faire!
R.S.
Le Renoueau



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