Tunisie: Un sondage d'opinions politique met en avant une faible notoriété des partis

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Les trois-quart des Tunisiens ne savent pas pour qui ils iraient voter, selon le premier sondage d''opinions politiques réalisé en Tunisie par l''institut de sondage Sigma Conseil.

Le leader historique du Parti démocratique progressiste (PDP) et actuel ministre du Développement régional dans le gouvernement de transition Ahmed Néjib Chebbi arrive en tête avec 8,0 pc d''intentions de vote, suivi du général Rachid Ammar, chef d''Etat major de l''armée de terre, qui recueille 4,4 pc d''intentions de vote.





L''actuel premier ministre Mohamed Ghannouchi complète le peloton de tête avec 3,7 pc. Le leader d''Ennahdha, Rached Ghannouchi, rentré en Tunisie, le 30 janvier 2011, après 22 ans d''exil, recueille, quant à lui, 1,6 pc d''intentions de vote.

Le sondage met en avant une notoriété relativement faible des partis politiques tunisiens. Seuls le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), dont toutes les activités ont été suspendues dimanche par le ministère de l''Intérieur, le parti d''obédience islamiste Ennahdha, et le PDP, sont connus par plus du cinquième des sondés, invités par l''institut de sondage à citer, ''''de manière spontanée'''', les partis politiques qu''ils connaissent.Tunisie:

Une quasi-unanimité se dégage sur le rôle des jeunes (95,8 pc), des chômeurs (85,3 pc), et des démunis (87,3 pc) dans la révolution populaire qui a mis fin au règne de 23 ans de l''ancien président Ben Ali.

Le rôle de l''armée a été décisif pour 91,8 pc des sondés. En revanche, la perception du rôle de l''Union générale des Travailleurs Tunisiens (UGTT) est plus nuancée : 46,8 pc des sondés estiment que ce rôle a été ''''très décisif'''', contre 30,5 pc qui estiment que ce n''est pas le cas. 35,9 pc des sondés n''ont pas ''''une confiance absolue'''' en la centrale syndicale, ce pourcentage atteint 49 pc dans le Grand Tunis. 78,2 pc des sondés se déclarent favorables à un pluralisme syndical.

90 pc des sondés estiment qu''Internet a été un acteur important dans la révolution. 78,4 pc estiment que le rôle des médias étrangers dans la révolution a été ''''important''''.

Concernant les acquis de la révolution, 81,8 pc des sondés déclarent qu''il y a une vraie liberté d''expression et de manifestation sachant que 54,9 pc des sondés pensent qu''il y a maintenant une vraie liberté d''association.

L''information relayée par les médias locaux est fiable pour 57,7 pc des sondés, la télévision nationale et la chaîne privée Hannibal sont crédibles pour, respectivement, 58,4 pc et 69 pc des sondés.

Le tiers des sondés ne se sentent pas en sécurité. 41,5 pc d''entre eux n''ont pas confiance en la police. Ce chiffre monte à 60 pc chez les 18-25 ans. 79,1 pc ont plus confiance en l''armée qu''en la police. L''armée ''''doit rester présente pour plusieurs semaines'''' pour 87,7 pc des sondés, et ''''pour plusieurs mois'''' pour 60,3 pc d''entre eux.

Les deux tiers des sondés (68,7 pc) font confiance au gouvernement de transition actuel, et 62,5 pc à son chef Mohammed Ghannouchi. 61,1 pc font confiance au travail des différentes commissions.

98,7 pc des sondés se déclarent ''''encore plus fiers d''être Tunisiens'''', 97,2 pc sont ''''prêts à faire beaucoup de sacrifices pour la Tunisie'''', et 92,1 pc sont prêts à ne consommer que tunisien pour aider l''économie nationale''''.91,1 pc des sondés estiment que l''image de la Tunisie à l''international s''est améliorée. 97,6 pc des sondés se déclarent optimistes quant à l''avenir de la Tunisie, même si les perspectives économiques pour 2011 ne sont pas perçues comme étant favorables.

Cette enquête a été réalisée par téléphone, sur un échantillon de 1250 individus tunisiens résidant en Tunisie, du 30 janvier au 3 février 2011.



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Comments


13 de 13 commentaires pour l'article 32653

Helass  (Tunisia)  |Jeudi 10 Février 2011 à 14:50           
Bien dit holak, il faut pardonner et se pardonner c'est ça le plus difficile, je suis pas rcdiste mais je pense qu'il faut donner au propres de rdc l'occasion de revoir leurs choix, attention on a bcps de compétences rdc, le système a essayé pendant les dernières années à intégrer les compétents et propres, il faut prendre de l'ancien régime les institutions et les bonne choses et essayer de revoir le mauvais, mais on dit tout est a détruire
c'est pas logique et c'est pas responsable, pr la sécurité je propose que mr le ministre de l’intérieur s'adresse fermement par la télé et dis que toute personne qui s'approche après interdiction de établissement publiques ou de poste de police sera écrasé (avec le militaire), quelle fawdha et on dit la liberté il faut respecter l'autre même s'il a commis des faute c'est la loi qui va l’interroger c'est pas le peuple

Avis  (Tunisia)  |Jeudi 10 Février 2011 à 11:50           
Ce ki est sur c ke c l'institut national de stat qui devrait faire le sondage parce que c une question de souveraineté. je ne dira pas ke je suis certain de l'ingérence étrangère mais que le risque existe surtout avec la visite des ministres us (guantanamo) et uk(le pays ayant provoqué des changements de régime ds le monde; services secrets omniprésents partout) des affaires étrangères. nasrallah en sait qqchose sur jeff feltman et ses
magouilles.

Neyla Mess  (Tunisia)  |Jeudi 10 Février 2011 à 10:57           
Il est vrai qu'un régime parlementaire est la seule garantie de la pérennité de la démocratie et de l'indépendance par ra rapport aux puissances étrangères. mais on n'en est pas encore là, car notre priorité en ce moment est de préserver la révolution et par là l'intérêt de la nation est ce qui prime:soutenons ce gouvernement et encourageons le jusqu'à déboucher sur des élections libres où le peuple tunisien pourra faire entendra sa voix et
sera seul décideur de son avenir!

Holako  (United States)  |Mercredi 9 Février 2011 à 22:50           
يجب على الجيش مساعدة الأمن الداخلي وذلك باخذ قرار جري من الحكومة بطلق الرصاص على كل من يتحرش بالشرطة ،الحرس أو الجيش ...كفانا مسايسة لهولي المنحرفين ،والمخربين ،وذوي السوابق ،والذين إن تركناهم فسوف يفلت زمام أمرهم نهائياً لا قدر الله ...يجب إيقاف كل مظاهر التخلف المتمثلة في اعتصامات كل يوم أمام مختلف الولايات والوزارات والادارات ...شي لا يحتمل الغاية منه أصبحت واضحة :إيقاف عجلة الاقتصاد وخراب البلاد. اطلقوا الرصاص على كل هاولي دون رحمة لكي ننقذ
هاته الثورة العزيزة ...يا حكومة أطلقي الرصاص على المخربين قبل فوات الأوان ...واضح جلياً أنهم ليسوا محتاجين إلى هذا الحد !!!!انهم عصابات منظمة تجب محاربتها باقوى الأسلحة ودون هوادة .انقذوا تونس يرحمكم الله ...كل الشعب يساندكم في ذلك .

Akram  (Tunisia)  |Mercredi 9 Février 2011 à 22:24           
@marwan, monsieur je partage entièrement vôtre avis.

Mehdi  (Tunisia)  |Mercredi 9 Février 2011 à 21:31           
@marwene, je suis d'accord avec toi
@hannibal, tu veux un militaire à la tete de l'état, il y en a marre des militaires présidents. vu tes idées sur babnet, vu ton prénom et l'endroit où tu réside je vais penser que tu es hannibal kaddafi (looool).

Hannibal  (Switzerland)  |Mercredi 9 Février 2011 à 21:22           
لو يستقيل رشيد عمار من قيادة الجيش فساكون من المصوّتين له وهذا عهد. لا تنسوا أن الجيش التونسي مثله مثل سائر سلك الأمن ليس له الحق في التصويت. فقط حتى لا تقولوا انه سيستغل عمله السابق بالجيش.

Hannibal  (Switzerland)  |Mercredi 9 Février 2011 à 21:19           
أريد أن أقول للذين يعترضون على رشيد عمار أنه بدون هذا الرجل لن تتحقق ثورة شباب تونس. فهو ساهم في إخراج الطاغية ورفض أمر رئاسي مباشر بإخماد الثورة لكن الرجل رفض بكل قوة والحمد لله أنه خرج من القصر حيا لن بن علي لو كان يعلم ان هذا الجنرال سيعود إليه بعد أيام ويطلب مقابلته ويهدده مباشرة بترك السلطة، كان يمكن وقتها بن علي او السرياطي ان يؤتي حماقة كبيرة فيقتل رشيد عمار. أرى الرجل أنظف واحد في كل هؤلاء. لا تقولوا لي راشد الغنوشي هو الذي حرر تونس وقام
بالثورة وشارك في المظاهرات وعرّض نفسه للرصاص. لا تقولوا ذلك، لأن ذلك يعتبر خارج كل تصنيف للحماقات.

Chiheb  (Canada)  |Mercredi 9 Février 2011 à 20:38           
Moi aussi je suis d'accord avec marwane.
ce sondage ressemble à star académie : on vote pour le plus populaire. que fait rchid ammar, chef des forces armées de terre, dans un tel sondage, alors que son accession au pouvoir signifierait la gouvernance de l'armée? ce n'est pas logique du tout et je doute que cela reflète la réalité.

Sarra  (France)  |Mercredi 9 Février 2011 à 20:11           
Tout à fait d'accord avec marwane,
les occidentaux sont prêts à tout pour permettre à leurs amis dictateurs de siéger à nouveau, les tunisiens ont raison de rester vigilants, la révolution n'est pas finie

Imed  (Tunisia)  |Mercredi 9 Février 2011 à 19:26           
Je suis tout à fait d'accord avec marwene

Omrane  (Tunisia)  |Mercredi 9 Février 2011 à 09:26           
Ce "sondage" n'a aucune valeur en ce moment ( beaucoup d'autres vrais opposants ont été oubliés par pic), nous devons attendre les mois qui viennent pour que la carte politique soit plus claire sur le terrain pas dans les bureaux de cet établissement qui ne cherche que s'assurer de son avenir financier.

rappelons que cet établissement a sondé slim chiboub et sirine ben ali les deux premiers hommes et femes d'affaires de l'année 2010

Marwène  (Tunisia)  |Mercredi 9 Février 2011 à 07:28           
Ces sondages sont une manipulation faite par l'ambassade américaine en tunisie pour préparer l'opinion tunisienne d'ici aux élections à accepter le candidat préféré des américains.

il nous ont placé le dictateur ben ali, agent de la cia, à la tete de notre état en 1987 et ils nous l'ont imposer pendant 23 ans et ils n'ont pas honte de vouloir nous en imposer un autre.

que personne ne se trompe. le bras de fer qui se déroule actuellement en tunisie (et celui de l'égypte et prochainement dans d'autre pays arabes) n'est pas comme on a tendance à le penser entre le peuple et le parti au pouvoir (le rcd) mais plutot entre le peuple et des puissances étrangères dont les usa, israel et la france enjuivé de sarkozy (et il n'y a qu'à regarder les interventions des sionistes comme pierre lelouche à la télé
française pour s'en rendre compte).

en tout cas le peuple est conscient qu'on ne doit plus avoir de régime présidentiel, qui favorise la dictature et la soumission du président aux puissances étrangères, mais un régime parlementaire qui favoriserait la soumission du premier ministre aux élus du peuple et donc aux peuple.
le peuple tunisien a pris son destin entre ses mains et ne se laissera plus faire.


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