Tunis 7 : Une variété de déceptions
Fidèle à sa tradition et pour fêter la nouvelle année, Tunis 7 a concocté une émission de variétés animée par Beya Zardi. Autour de l’animatrice, dans un décor minimaliste, plusieurs invités du monde des arts, entre acteurs et chanteurs, dont Soufiane Chaâri, Kaouthar Bardi, Jamila Chihi — devenue passe-partout, — Mounira Hamdi, Alia Belaïd, Jilani Saâdi, Feyza Mahrsi, Aymen Lassik et tant d’autres.
Le comique Nasreddine Ben Mokhtar a été, lui aussi, de la fête dans le but d’apporter «son grain de sel» et de dérider l’ambiance générale. Mais at-il réussi ? A peine. Enfin, pour meubler l’ensemble, quelques rétrospectives de l’année 2007 concoctées par Jamil Dakhlaoui, notamment dans le domaine des arts et de la culture.
Voulant éviter à tout prix les dérives et autres débordements ayant marqué la variété consacrée précédemment aux fêtes de l’Aïd El Fitr, Beya Zardi n’a pas hésité à confisquer la parole, interrompant à tout bout de champ ses invités, se mettant ainsi en devanture. En un mot, jouant à la vedette.
Le comique Nasreddine Ben Mokhtar a été, lui aussi, de la fête dans le but d’apporter «son grain de sel» et de dérider l’ambiance générale. Mais at-il réussi ? A peine. Enfin, pour meubler l’ensemble, quelques rétrospectives de l’année 2007 concoctées par Jamil Dakhlaoui, notamment dans le domaine des arts et de la culture.
Voulant éviter à tout prix les dérives et autres débordements ayant marqué la variété consacrée précédemment aux fêtes de l’Aïd El Fitr, Beya Zardi n’a pas hésité à confisquer la parole, interrompant à tout bout de champ ses invités, se mettant ainsi en devanture. En un mot, jouant à la vedette.
Mais, il lui manquait le bagout, peut-être le propos, sans doute, l’humour et le sens de la réplique.
C’est tout dire. Or avec cinq mots (voire clichés) et demi en guise de vocabulaire et quelques formules puériles et flatteuses, (car avec Beya Zardi, c’est l’encensoir permanent) l’animatrice pouvait-elle relever le défi ? Absolument pas. Résultat : une drôle de soirée où les téléspectateurs ont eu droit à un programme de variétés moins qu’ordinaire, hyper - léger, marqué par la redondance, la vacuité et l’agitation gratuite. Pourquoi ce ratage ? Faut il croire que, désormais, les variétés des différentes fêtes de l’année se réduisent à ça : aux jeux des questions-réponses avec des figures connues, sur fond de badinage incomestible ? Pour ces soirées de fêtes, enfin, Beya Zardi, était-elle la plus idoine et la plus indiquée ?
A la lumière du résultat, la réponse tombe sous le sens. Regrettable. Vraiment. Et ça vaut bien des excuses aux téléspectateurs et de meilleures résolutions pour les fêtes télévisées à venir.
Samira Dami
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