La Saga Karoui
les freres Karoui démarrent leur aventure en 1996 dans leur pays natal, la Tunisie, en créant leur première agence de communication, EKKO publicité.
Ils apprennent et maîtrisent très rapidement les lois du marché publicitaire et se distinguent par leurs spots alliant histoire, culture et technologie.
Ils apprennent et maîtrisent très rapidement les lois du marché publicitaire et se distinguent par leurs spots alliant histoire, culture et technologie.
La « Maghrebian Touch » est née plongeant des milliers de téléspectateurs dans leur
mémoire. C’est alors que l’âge d’or commence en 1997 et les frères Karoui décrochent des clients de prestige : Tunisair, Spiga, SNCFT, Yoplait, Sony.
Forts de leur succès en Tunisie, ils obtiennent la franchise Saatchi&Saatchi et partent en 1999 à la conquête du Maroc sous le nom de KNRG Saatchi&Saatchi.
Ils gèrent alors la communication du géant américain Procter&Gamble et deviennent la même année, l’agence la plus créative du pays.
Plus rien ne les arrête
En 2000 les Karoui s’imposent comme première agence de communication du Maroc.
Cette réussite créative et commerciale leur ouvre les horizons de l’Algérie où débute, en 2002, leur parcours avec Procter&Gamble ; ils signent les premiers spots algériens pour une marque internationale : Head&Shoulders, Pantene. Puis, ils s’engagent au côté de Djezzy, opérateur de téléphonie mobile du groupe Orascom.
Mais « les frères terribles » ne s’arrêtent pas là : ils diversifient leurs métiers et investissent d’autres créneaux. La même année, ils créent Régie 7 en Tunisie et s’associent au Maroc avec Axo.
En 2003, ils lancent Régie 7 en Algérie et deviennent leaders de l’affichage en Tunisie et Algérie, n°3 au Maroc. Toujours en 2003, leurs agences de communication
raflent au passage des clients prestigieux (Danone en Tunisie, rocter&Gamble en Algérie) et montent leur maison de production Dream Films qui devient rapidement n°1.
En 2004, l’aventure continue et ces jeunes managers dament le pion aux géants internationaux et règnent sur le marché de la téléphonie mobile en décrochant Nedjma du groupe Wataniya en Algérie, Tunisiana en Tunisie et Méditel au Maroc.
Ce n’est pas tout !
Avant-gardistes, les frères Karoui investissent alors la production audiovisuelle et décrochent pour l’ensemble du Maghreb la production des émissions d’Endemol, leader mondial des émissions de jeux et de télé réalité.
Leur première émission « Akher Kalima », internationalement connue sous le nom de Split Decision, débute en décembre 2004 ; c’est la première émission de format international acquise par la télévision algérienne et produite en Tunisie dans leur studio Utique qui devient ainsi un pôle incontournable de l’industrie audiovisuelle maghrébine.
En décembre 2004, ils créent NOOR, une filiale du groupe qui met en place une plate-forme technologique et s’attaquent à la « Star Academy » arabe, diffusée sur la première chaîne libanaise LBC, permettant ainsi à 16 millions de téléspectateurs maghrébins de soutenir leurs candidats en votant par SMS et appel téléphonique.
Mais là aussi, les frères Karoui ne lésinent pas sur les moyens et se dotent de plate-formes technologiques qui leur permettent en 2006 de prendre en charge l’interactivité de 3 chaînes de télévision algérienne.
L’aventure continue en 2006, les frères Karoui n’oublient pas leurs premiers amours et décrochent la première campagne trans-arabe internationale pour le compte du groupe Wataniya qui débutera en avril.
Il s’agit là des premiers pas des frères Karoui vers le Moyen Orient, qui pense-t-on, à juste titre, est une destination porteuse de leurs nouvelles ambitions pour les 3 prochaines années.
Mais Ghazi et Nebil Karoui , plus que jamais attachés à leurs racines maghrébines, s’emploient encore et toujours à promouvoir la culture maghrébine grâce à la musique et à la télévision.
Pour ce faire, une Star Academy Maghreb et un label musical, bien de chez nous, devraient bientôt voir le jour.
Reste que l’objectif final de ces leaders maghrébins en média communication et entertainment, est le lancement d’une télévision. Mais la boucle ne sear toujours pas bouclée et ils continueront de nous étonner !
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