Tunisie: Mustapha Kamel Nabli limogé
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L'Assemblée Constituante(ANC) a voté, mercredi, la révocation du gouverneur de la Banque Centrale (BCT), Mustapha Kamel Nabli avec 110 voix pour, 62 contre et 10 abstentions.
La décision de révocation intervient à la suite de deux jours d'un débat houleux entre ceux qui soutiennent la décision de révocation parmi les représentants de la troika et ceux qui y sont opposés, représentés par l'opposition et les indépendants.
Les représentants de la troika reprochent à M.Mustapha Kamel Nabli un manque de coordination avec le pouvoir exécutif (Présidence de la République et présidence du gouvernement).
L'opposition soutient par contre l'existence de lacunes au niveau de la procédure d'information de l'assemblée constituante concernant la décision de révocation et considère qu'il s'agit « d'un marchandage politique » entre la présidence de la République et la présidence du gouvernement et que l'arrêté républicain de révocation n'était pas fondé sur des arguments objectifs.
La présidence de la Constituante avait publié mercredi des précisions citant l'article 26 de la loi relative à l'organisation provisoire des pouvoirs publics qui stipule que la nomination et la révocation du gouverneur de la banque centrale intervient par arrêté républicain, après accord entre le président de la République et le président du gouvernement.
L'entrée en vigueur de la décision nécessite sa validation par la majorité des membres présents de l'assemblée constituante
La décision de révocation intervient à la suite de deux jours d'un débat houleux entre ceux qui soutiennent la décision de révocation parmi les représentants de la troika et ceux qui y sont opposés, représentés par l'opposition et les indépendants.
Les représentants de la troika reprochent à M.Mustapha Kamel Nabli un manque de coordination avec le pouvoir exécutif (Présidence de la République et présidence du gouvernement).
L'opposition soutient par contre l'existence de lacunes au niveau de la procédure d'information de l'assemblée constituante concernant la décision de révocation et considère qu'il s'agit « d'un marchandage politique » entre la présidence de la République et la présidence du gouvernement et que l'arrêté républicain de révocation n'était pas fondé sur des arguments objectifs.
La présidence de la Constituante avait publié mercredi des précisions citant l'article 26 de la loi relative à l'organisation provisoire des pouvoirs publics qui stipule que la nomination et la révocation du gouverneur de la banque centrale intervient par arrêté républicain, après accord entre le président de la République et le président du gouvernement.
L'entrée en vigueur de la décision nécessite sa validation par la majorité des membres présents de l'assemblée constituante
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