Crise financière : les banques islamiques prennent du galon
La crise financière internationale est une aubaine pour les banques islamiques qui y trouvent l’occasion de justifier le bien-fondé de leurs thèses basées sur la charia. Elle proscrit l’intérêt sur le crédit (el riba) assimilé à la pratique illicite de l’usure, mais autorise un bailleur de fonds et son partenaire à partager, selon les clauses de contrats mutuellement négociés, les bénéfices générés par leurs investissements.
Les banques islamiques ne pratiquent pas de spéculation financière, notamment en bourse, pour la simple raison que la titrisation des capitaux, jugée illicite au regard de la charia, est exclue de ses pratiques.
La crise financière internationale étant, au regard d’une très large frange de l’opinion publique, exclusivement due à une spéculation incontrôlée sur les intérêts susceptibles d’être offerts par les titres cotés en bourse, l’attrait pour les banques islamiques qui ne participent pas à ce type de spéculation peut paraître séduisant. D’où le subit engouement pour ces banques que rapportent de nombreux journaux à travers le monde, y compris dans des pays non musulmans (Etats-Unisd, Grande-Bretagne, France) que rien ne prédisposait à ce genre de pratiques bancaires.
Il faut toutefois reconnaître qu’à l’heure où leurs systèmes financiers sont englués dans d’inextricables problèmes d’insuffisance de liquidités, ces pays ne peuvent pas s’offrir le luxe de faire la fine bouche face aux banques islamiques qui regorgent de capitaux oisifs. Dopées par les pétrodollars en provenance des monarchies du Golfe et les dépôts de nombreux adeptes de la charia, les capitaux détenus par ces banques dépasseraient mille milliards de dollars, selon le directeur de l’Ecole de management de Strasbourg.
De quoi susciter la convoitise des banques occidentales aujourd’hui contraintes de solliciter le concours financier de leurs Etats pour reconstituer leurs trésoreries. Les banques islamiques, pour certaines ouvertement soupçonnées de financer le terrorisme international, sont subitement devenues fréquentables et il n’est pratiquement pas un seul pays, parmi les plus riches de la planète, qui ne compose ouvertement ou s’apprête sérieusement à le faire avec ces institutions qu’ils avaient pourtant longtemps décriées.
En France par exemple, un enseignement de finance islamique respectueux de la charia sera dispensé dès janvier prochain, pour la première fois dans l’Hexagone par l’Ecole de management de Strasbourg. L’enseignement, couronné par un diplôme universitaire, propose 405 heures de cours en formation continue. Homologué bac+5, il est ouvert aux titulaires d’un mastère, d’un bac+4 et aux personnes possédant une expérience professionnelle significative. Les candidats seront tout particulièrement formés au régime juridique des contrats de droit musulman, au droit bancaire et à la législation canonique des produits financiers islamiques, tels que le salam, l’ijara, le sukuk, la mucharaka et la murabaha, par exemple.
Les diplômés de cette école sont, à l’évidence, destinés à l’encadrement du système financier islamique en gestation en France et dans certains pays d’Europe. La Grande-Bretagne est sans doute le pays européen le plus avancé en la matière. Le diplôme de management en finance islamique y existe déjà et les instituts privés sont nombreux à dispenser des formations de même nature. L’exploitation médiatique de la crise des subprimes en vue de promouvoir le système financier islamique bat son plein avec, à la clé, de nombreux clients gagnés à la cause si on se réfère aux nombreux articles de presse qui lui sont consacrés.
L’argument selon lequel la finance islamique interdit la spéculation sur les créances, en grande partie responsable de la crise des subprimes, a été particulièrement payant. On sait, à titre d’exemple, que la finance islamique a déjà commencé à faire son apparition en France à travers certains fonds islamiques du Golfe (Gulf Finance House, Qatar Islamic Bank ou Barwa Real Estate) qui financent d’importants projets immobiliers estimés à plus de 3 milliards d’euros.
Le mot d’ordre des pays occidentaux, Etats-Unis et Grande-Bretagne en tête, est de tout faire pour capter les liquidités détenues par les banques islamiques. Une rivalité est du reste déjà engagée pour être, incitations juridiques et fiscales à l’appui, le pays le plus attractif pour cette masse de capitaux qui pourrait quelque peu pallier la pénurie de liquidités dont souffrent, aujourd’hui, certaines de leurs banques.
Par Nordine Grim
Al Watan
Crise financière : les banques islamiques prennent du galon
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L’occident est sous l’emprise d’une crise financière, la pire depuis celle de 1929, ses effets commencent à se faire sentir dans l’économie réelle et la mondialisation accélère sa propagation en effet domino à travers le reste du le monde.. Les experts dénoncent “la faillite d’un système économique et financier aux contrôles défaillants et à la finalité discutable” et proclame une moralisation de l’économie de marché pour qu’elle soit “au service de l’Homme”
“En réalité, et Benoît XVI nous pardonnera, au moment où nous traversons une crise financière qui balaie tous les indices de croissance sur son passage, c’est plutôt le Coran qu’il faut relire que les textes pontificaux. Car si nos banquiers, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la Charia, nous n’en serions pas là“ C’est avec ces mots que l’éditorialiste français, Vincent Beaufils, décrit la situation et préconise le recours à la finance islamique.
En effet, la finance islamique pourrait offrir une réelle alternative à l’actuelle économie de marché, ou du moins y être bien intégrée en tant que complément indispensable .
La finance islamique a fêté en 2005 ses 30 ans d’existence, durant lesquels, elle a enregistré des taux de croissance variant entre 10 et 30% en fonction des classes d’actifs. Actuellement, sa taille de marché représenterait entre 500 et 700 milliards de dollars basée essentiellement en moyen orient.
Mais qu’est ce que la finance islamique?
La finance islamique prône une économique d’éthique, elle est bâtie sur cinq piliers :Pas de “riba” (intérêt, usure) : Les prêts d’argent doivent être dénués de profit, ce qui revient à des taux d’intérêts proches du zéro
Pas de “gharar” ni de “maysir” (spéculation, incertitude) : Les jeux d’argent basés sur le hasards sont prohibés de même que les transactions à visées spectatrices .
Pas de “haram” (secteurs illicites) : Sont aussi défendus, tous les investissements dans les secteurs illicites par la Charia (Alcool, tabac, pornographie, …)
Obligation de partage des profits et des pertes : Que se soit entre associés ou entre banque et client, le partage des profits et des pertes est obligatoire, il se fait selon le contrat initial ou selon les apports respectifs.
principe d’asset-backing (adossement à un actif tangible) : Les transactions financière islamiques doivent avoir un lien directe avec un actif réel et tangible donc avec l’économie réelle.
Un conseil de conformité à la Charia, présent dans chaque institution financière, valide le caractère islamique d’un produit financier ou d’une transaction financière.
L’application de ces principes islamiques aurait-elle pu éviter une telle crise?
Techniquement, l’application stricte des cinq principes de la finance islamique n’aurait pas eu pour conséquence la crise des subprimes. Celle-ci est d’abord fondée sur l’octroi de crédits immobiliers à des populations risquées, du point de vue de leurs revenus, par rapport à leurs charges de remboursement, puis sur le repackaging de ces crédits de base dans des structures financières très complexes et très risquées. Les crédits hypothécaires risqués, les subprimes, et leurs dérivés extraits de structure de titrisation sont fondés sur les taux d’intérêt. Comme ces derniers sont interdits en islam, alors effectivement on n’aurait pas pu rencontrer un tel cocktail explosif dans le monde musulman.
“En réalité, et Benoît XVI nous pardonnera, au moment où nous traversons une crise financière qui balaie tous les indices de croissance sur son passage, c’est plutôt le Coran qu’il faut relire que les textes pontificaux. Car si nos banquiers, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la Charia, nous n’en serions pas là“ C’est avec ces mots que l’éditorialiste français, Vincent Beaufils, décrit la situation et préconise le recours à la finance islamique.
En effet, la finance islamique pourrait offrir une réelle alternative à l’actuelle économie de marché, ou du moins y être bien intégrée en tant que complément indispensable .
La finance islamique a fêté en 2005 ses 30 ans d’existence, durant lesquels, elle a enregistré des taux de croissance variant entre 10 et 30% en fonction des classes d’actifs. Actuellement, sa taille de marché représenterait entre 500 et 700 milliards de dollars basée essentiellement en moyen orient.
Mais qu’est ce que la finance islamique?
La finance islamique prône une économique d’éthique, elle est bâtie sur cinq piliers :Pas de “riba” (intérêt, usure) : Les prêts d’argent doivent être dénués de profit, ce qui revient à des taux d’intérêts proches du zéro
Pas de “gharar” ni de “maysir” (spéculation, incertitude) : Les jeux d’argent basés sur le hasards sont prohibés de même que les transactions à visées spectatrices .
Pas de “haram” (secteurs illicites) : Sont aussi défendus, tous les investissements dans les secteurs illicites par la Charia (Alcool, tabac, pornographie, …)
Obligation de partage des profits et des pertes : Que se soit entre associés ou entre banque et client, le partage des profits et des pertes est obligatoire, il se fait selon le contrat initial ou selon les apports respectifs.
principe d’asset-backing (adossement à un actif tangible) : Les transactions financière islamiques doivent avoir un lien directe avec un actif réel et tangible donc avec l’économie réelle.
Un conseil de conformité à la Charia, présent dans chaque institution financière, valide le caractère islamique d’un produit financier ou d’une transaction financière.
L’application de ces principes islamiques aurait-elle pu éviter une telle crise?
Techniquement, l’application stricte des cinq principes de la finance islamique n’aurait pas eu pour conséquence la crise des subprimes. Celle-ci est d’abord fondée sur l’octroi de crédits immobiliers à des populations risquées, du point de vue de leurs revenus, par rapport à leurs charges de remboursement, puis sur le repackaging de ces crédits de base dans des structures financières très complexes et très risquées. Les crédits hypothécaires risqués, les subprimes, et leurs dérivés extraits de structure de titrisation sont fondés sur les taux d’intérêt. Comme ces derniers sont interdits en islam, alors effectivement on n’aurait pas pu rencontrer un tel cocktail explosif dans le monde musulman.
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article 1 : le moderateur a toujours raison
article 2 : si vous estimez qu'il a tort , se referer a l'article 1
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Un signe du changement de mentalité est l’interpellation du journaliste économiste Beaufils Vincent directeur de la rédaction du très sérieux magazine Challenges qui ci-dessous, interpelle de la sorte :
Il ne faut pas voir la finance islamique comme un exercice de troc moyenâgeux, car les pays du Golfe nous ont montré combien leur mentalité entrepreneuriale savait épouser le XXIe siècle. Simplement, leurs banquiers ne transigent pas sur un principe sacré : l'argent ne doit pas produire de l'argent. La traduction de cet engagement est simple : tout crédit doit avoir en face un actif bien identifié. Interdits, les produits toxiques; oubliés, les ABS et CDO que personne n'est capable de comprendre. Autrement dit, l'argent ne peut être utilisé que pour financer l'économie réelle. Il n'y a donc pas de hasard : si les banques du Golfe sont sorties indemnes de la crise du subprime, c'est qu'elles n'y sont pas entrées. Le respect de ce principe du Coran est également fort utile dans la relation que chacun entretient avec l'argent, qu'il s'agisse des entreprises ou des particuliers : les personnes morales n'ont ainsi pas le droit de s'endetter au-delà de leur capitalisation boursière; quant aux personnes physiques, elles ne peuvent de facto souffrir de surendettement. Voilà des règles qui ne peuvent pas nuire. Et même si elles reposent sur un texte qui date du VIIe siècle… » Source Edito 11/09/08 Le pape ou le Coran -http://www.challenges.fr/.
Il ne faut pas voir la finance islamique comme un exercice de troc moyenâgeux, car les pays du Golfe nous ont montré combien leur mentalité entrepreneuriale savait épouser le XXIe siècle. Simplement, leurs banquiers ne transigent pas sur un principe sacré : l'argent ne doit pas produire de l'argent. La traduction de cet engagement est simple : tout crédit doit avoir en face un actif bien identifié. Interdits, les produits toxiques; oubliés, les ABS et CDO que personne n'est capable de comprendre. Autrement dit, l'argent ne peut être utilisé que pour financer l'économie réelle. Il n'y a donc pas de hasard : si les banques du Golfe sont sorties indemnes de la crise du subprime, c'est qu'elles n'y sont pas entrées. Le respect de ce principe du Coran est également fort utile dans la relation que chacun entretient avec l'argent, qu'il s'agisse des entreprises ou des particuliers : les personnes morales n'ont ainsi pas le droit de s'endetter au-delà de leur capitalisation boursière; quant aux personnes physiques, elles ne peuvent de facto souffrir de surendettement. Voilà des règles qui ne peuvent pas nuire. Et même si elles reposent sur un texte qui date du VIIe siècle… » Source Edito 11/09/08 Le pape ou le Coran -http://www.challenges.fr/.
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Crise financière : les banques islamiques prennent du galon
Pour que ce type de capitalisme éthique se développe planétairement, il ne faut pas qu’il tombe dans un système autarcique musulman (l’autarcie a mené à la faillite du système socialiste de l’ancien bloc de l’Est). Car développer un label « islamique » dans un contexte capitaliste mondialisé est un effet d’annonce. Il est certain que l’on voit de plus en plus de création de fonds de placements “hallal” développés par les banques occidentales ou… arabes. Mais cela reste de l’opportunisme commercial consistant à capitaliser sur la vague islamisante montante au sein du monde musulman. Pour que ce type de capitalisme éthique se développe planétairement, il faudrait que le monde devienne musulman. Or, les puissances économiques émergentes semblent beaucoup plus venir d’Asie que du monde musulman. Et puis l’éthique musulmane, validée et contrôlée par des religieux, ne semble pas satisfaire tout le monde : à titre d’exemple, en 2004, un investissement de l’Al Dar Islamic Fund dans le groupe de cosmétiques français L’Oréal a été jugé non conforme parce que l’Islam interdit aux femmes d’utiliser des produits de beauté devant des étrangers. Par contre l’investissement dans l’industrie militaire n’est pas mal vu, que du contraire ! Cela induit une certaine vision de la société. Je ne suis pas sûr qu’une telle vision des sociétés soit la plus moderniste qui soit. L’urgence de la relecture du coran, est justifiée dans le domaine financier et économique, Khardhaoui et consorts n’y pigent que dale. Beaucoup de questions restent posés et non résolues avant qu’on parle de finances islamiques.
Malheureux, les pays qui ont besoin de héros
Re: Crise financière : les banques islamiques prennent du ga
L'argumentation de felten est pour le moins qu'on puisse dire biaisée,les exemples pris n'emanent pas d'une réalité économique mais d'un sentiment de suscpicion à tout ce qui a attait à l'islam.felten wrote:Pour que ce type de capitalisme éthique se développe planétairement, il ne faut pas qu’il tombe dans un système autarcique musulman (l’autarcie a mené à la faillite du système socialiste de l’ancien bloc de l’Est). Car développer un label « islamique » dans un contexte capitaliste mondialisé est un effet d’annonce. Il est certain que l’on voit de plus en plus de création de fonds de placements “hallal” développés par les banques occidentales ou… arabes. Mais cela reste de l’opportunisme commercial consistant à capitaliser sur la vague islamisante montante au sein du monde musulman. Pour que ce type de capitalisme éthique se développe planétairement, il faudrait que le monde devienne musulman. Or, les puissances économiques émergentes semblent beaucoup plus venir d’Asie que du monde musulman. Et puis l’éthique musulmane, validée et contrôlée par des religieux, ne semble pas satisfaire tout le monde : à titre d’exemple, en 2004, un investissement de l’Al Dar Islamic Fund dans le groupe de cosmétiques français L’Oréal a été jugé non conforme parce que l’Islam interdit aux femmes d’utiliser des produits de beauté devant des étrangers. Par contre l’investissement dans l’industrie militaire n’est pas mal vu, que du contraire ! Cela induit une certaine vision de la société. Je ne suis pas sûr qu’une telle vision des sociétés soit la plus moderniste qui soit. L’urgence de la relecture du coran, est justifiée dans le domaine financier et économique, Khardhaoui et consorts n’y pigent que dale. Beaucoup de questions restent posés et non résolues avant qu’on parle de finances islamiques.
se limiter a presenter le refus d'investir dans le groupe l'oréal comme une raison de se mefier du système economique musulman est à mon sens plus démagogique qu'autre chose.
déjà le mot capitalisme n'est pas vraiment le terme désigné pour definir ce genre de systéme qui est plutôt à l'antidote du capitalisme,ensuite le monde n'a pas besoin de devenir musulman,car dans la même logique les musulmans capitalistes auraient du devenir catholiques ou juifs.Pour que ce type de capitalisme éthique se développe planétairement, il faudrait que le monde devienne musulman.
Leila,
Je n’ai pas une suspicion à tous ce qui a attrait à l’Islam, mais j’ai une réelle suspicion quand au fétichisme qui entoure l’islam.
D’abord, ce n’est plus un scoop, le fait que nous vivons dans un monde kste. Puis, la finance Islamique, n’engage que son auteur, c’est une piste certes, sérieuse mais qui reste une version béta à améliorer. Ce n’est pas aux pays occidentaux en agonie « pour capter les liquidités détenues par les banques islamiques » de donner la validité de cet antidote !
Tout le monde s’accorde à dire qu’il suffit d’écarter les pratiques aventurières et de renflouer le système et s’est reparti, la crise est un mauvais souvenir. « Le premier ministre britannique Gordon Brown a exhorté mardi la Chine et les pays riches en pétrole du Golfe à renflouer le Fonds monétaire international (FMI) pour aider les pays en difficulté en raison de la crise financière mondiale, rapporte le correspondant de RIA Novosti à Londres. …"Il est dans l'intérêt de chaque pays que cette contagion financière ne se propage pas", a déclaré M. Brown ».
La crise actuelle est la nième crise du capitalisme, pour y apporter un antidote il faut commencer par la diagnostiquer correctement et surtout comprendre ses mécanismes d’autoreproduction. Le mode de production capitaliste triomphant vit et se reproduit par des crises successives et par des guerres. Aujourd’hui, nous voyons que la guerre est une réalité, il suffit pour cela d’ouvrir n’importe quel médiat pour te rendre compte de l’étendue des dégâts (alors qu’aucune guerre n’est justifiée, je dis bien aucune…) Or c’est un secret de polichinelle que la guerre d’Irak est financée par des capitaux des pays du Golf, la guerre contre le terrorisme, c’est moi, c’est toi qui la payons (nous n’avons rien demandé).
D’autres part les crises se succèdent et se ressemblent, parce que le moteur de la croissance, c’est les finances. Alors il faut commencer comme les écologistes et les verts par remettre en question cette croissance déséquilibrée. La dernière crise dite « financière » est une crise de sous-consommation intimement liée au déséquilibre grandissant entre les riches et les pauvres. Ce déséquilibre est inhérent au système, il est à la fois au sein des états, mais aussi à l’échelle mondiale (Nord-Sud). L’enrichissement des uns se fait au dépend des autres. Les sommes colossales parties en fumée dans le casino de la bourse + les guerres injustifiées, auraient pu être consacrées au développement durable et la justice sociale mondiale.
J’ai pris cet exemple de l’Oréal pour dire que l’éthique est nécessaire mais elle est limitée. Je suis moi même, client depuis quelques années d’une banque allemande qui se veut éthique « tridos » : des investissements transparents et éthiquement contrôlés. Soutien à fond du commerce équitable et des ONG humanitaires. Je n’ai pas à me plaindre, mais je considère que ma banque et son éthique sont une soupape de sécurité pour un système plus large.
En gros, mon argent il sert de rustine au système capitaliste. Parce que d’une part les capitalistes continuent à faire la guerre et a en tirer des profits, continuent à piller le monde. Tandis que la banque alternative, répare les dégâts et soigne les blessés, au lieu de faire payer les fauteurs et les voyous..
Moralité, il faut une éthique, mais qui soit universelle. Les religions ont choisis leurs camps : Le Vatican joue à fond la carte du capitalisme, après l’avoir combattu, en interdisant l’usure. Malheureusement pour lui, les pays qui ont échappé au « rideau de fer » ne sont pas revenus au christianisme mais bien au capitalisme du marché.
Alors l’antidote au capitalisme, ou je ne sais quelle appellation tu veux lui donner, parlons en :
D’abord :
1. « Les prêts d’argent doivent être dénués de profit, ce qui revient à des taux d’intérêts proches du zéro ». Un taux d’intérêt proche du zéro, c’est de l’intérêt. Sans intérêt comment régénérer le capital ? surtout, sil est dégrevé annuellement d’impôts et des frais de fonctionnement.
2. « Pas de “haram” (secteurs illicites) : Sont aussi défendus, tous les investissements dans les secteurs illicites par la Charia » : la charia n’est pas appliqué partout, et combien même. L’industrie et le trafic des armes et ses lobbies et dérivées sont licites et pourtant amoraux. L’exploitation de l’homme par le travail est licite, pourtant amorale. Tout les pays du Golf sont construites sur le dos des travailleurs asiatiques et arabes pauvres, réduits à des conditions d’esclavage.
3. « Obligation de partage des profits et des pertes » quels profits et quels pertes. D’ou viendrait la différence. Rien ne se crée, rien ne perd, tout ce comptabilise.
4. « Les transactions financière islamiques doivent avoir un lien directe avec un actif réel et tangible donc avec l’économie réelle ». l’immobilier est un actif réel, et par ailleurs, tout est devenu "marchandise" dans le monde capitaliste.
Cette crise n’est pas l’émanation d’une religion particulière, mais bien d’un système économique supra religieux, qui s’appelle jusqu’à preuve du contraire : Capitalisme du marché et récemment mondialisation par pudeur.
L’Islam n’est pas amené à réfléchir sur l es juifs ou les catholiques c’est déjà largement fait, mais bien sur le capitalisme dans sa version impérialiste.
Je n’ai pas une suspicion à tous ce qui a attrait à l’Islam, mais j’ai une réelle suspicion quand au fétichisme qui entoure l’islam.
D’abord, ce n’est plus un scoop, le fait que nous vivons dans un monde kste. Puis, la finance Islamique, n’engage que son auteur, c’est une piste certes, sérieuse mais qui reste une version béta à améliorer. Ce n’est pas aux pays occidentaux en agonie « pour capter les liquidités détenues par les banques islamiques » de donner la validité de cet antidote !
Tout le monde s’accorde à dire qu’il suffit d’écarter les pratiques aventurières et de renflouer le système et s’est reparti, la crise est un mauvais souvenir. « Le premier ministre britannique Gordon Brown a exhorté mardi la Chine et les pays riches en pétrole du Golfe à renflouer le Fonds monétaire international (FMI) pour aider les pays en difficulté en raison de la crise financière mondiale, rapporte le correspondant de RIA Novosti à Londres. …"Il est dans l'intérêt de chaque pays que cette contagion financière ne se propage pas", a déclaré M. Brown ».
La crise actuelle est la nième crise du capitalisme, pour y apporter un antidote il faut commencer par la diagnostiquer correctement et surtout comprendre ses mécanismes d’autoreproduction. Le mode de production capitaliste triomphant vit et se reproduit par des crises successives et par des guerres. Aujourd’hui, nous voyons que la guerre est une réalité, il suffit pour cela d’ouvrir n’importe quel médiat pour te rendre compte de l’étendue des dégâts (alors qu’aucune guerre n’est justifiée, je dis bien aucune…) Or c’est un secret de polichinelle que la guerre d’Irak est financée par des capitaux des pays du Golf, la guerre contre le terrorisme, c’est moi, c’est toi qui la payons (nous n’avons rien demandé).
D’autres part les crises se succèdent et se ressemblent, parce que le moteur de la croissance, c’est les finances. Alors il faut commencer comme les écologistes et les verts par remettre en question cette croissance déséquilibrée. La dernière crise dite « financière » est une crise de sous-consommation intimement liée au déséquilibre grandissant entre les riches et les pauvres. Ce déséquilibre est inhérent au système, il est à la fois au sein des états, mais aussi à l’échelle mondiale (Nord-Sud). L’enrichissement des uns se fait au dépend des autres. Les sommes colossales parties en fumée dans le casino de la bourse + les guerres injustifiées, auraient pu être consacrées au développement durable et la justice sociale mondiale.
J’ai pris cet exemple de l’Oréal pour dire que l’éthique est nécessaire mais elle est limitée. Je suis moi même, client depuis quelques années d’une banque allemande qui se veut éthique « tridos » : des investissements transparents et éthiquement contrôlés. Soutien à fond du commerce équitable et des ONG humanitaires. Je n’ai pas à me plaindre, mais je considère que ma banque et son éthique sont une soupape de sécurité pour un système plus large.
En gros, mon argent il sert de rustine au système capitaliste. Parce que d’une part les capitalistes continuent à faire la guerre et a en tirer des profits, continuent à piller le monde. Tandis que la banque alternative, répare les dégâts et soigne les blessés, au lieu de faire payer les fauteurs et les voyous..
Moralité, il faut une éthique, mais qui soit universelle. Les religions ont choisis leurs camps : Le Vatican joue à fond la carte du capitalisme, après l’avoir combattu, en interdisant l’usure. Malheureusement pour lui, les pays qui ont échappé au « rideau de fer » ne sont pas revenus au christianisme mais bien au capitalisme du marché.
Alors l’antidote au capitalisme, ou je ne sais quelle appellation tu veux lui donner, parlons en :
D’abord :
1. « Les prêts d’argent doivent être dénués de profit, ce qui revient à des taux d’intérêts proches du zéro ». Un taux d’intérêt proche du zéro, c’est de l’intérêt. Sans intérêt comment régénérer le capital ? surtout, sil est dégrevé annuellement d’impôts et des frais de fonctionnement.
2. « Pas de “haram” (secteurs illicites) : Sont aussi défendus, tous les investissements dans les secteurs illicites par la Charia » : la charia n’est pas appliqué partout, et combien même. L’industrie et le trafic des armes et ses lobbies et dérivées sont licites et pourtant amoraux. L’exploitation de l’homme par le travail est licite, pourtant amorale. Tout les pays du Golf sont construites sur le dos des travailleurs asiatiques et arabes pauvres, réduits à des conditions d’esclavage.
3. « Obligation de partage des profits et des pertes » quels profits et quels pertes. D’ou viendrait la différence. Rien ne se crée, rien ne perd, tout ce comptabilise.
4. « Les transactions financière islamiques doivent avoir un lien directe avec un actif réel et tangible donc avec l’économie réelle ». l’immobilier est un actif réel, et par ailleurs, tout est devenu "marchandise" dans le monde capitaliste.
Cette crise n’est pas l’émanation d’une religion particulière, mais bien d’un système économique supra religieux, qui s’appelle jusqu’à preuve du contraire : Capitalisme du marché et récemment mondialisation par pudeur.
L’Islam n’est pas amené à réfléchir sur l es juifs ou les catholiques c’est déjà largement fait, mais bien sur le capitalisme dans sa version impérialiste.
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Re: Crise financière : les banques islamiques prennent du ga
Voilà bien dit leila, entièrement d'accord avec toi.......ensuite le monde n'a pas besoin de devenir musulman,car dans la même logique les musulmans capitalistes auraient du devenir catholiques ou juifs.[/i][/color]
Depuis la nuit des temps, les exemples d'apport inter-civilisationnel ne manquent pas, je ne vois pas pourquoi les occidentaux ne seraient pas tentés par le model islamique sans pour autant êtres obligés de devenir musulmans, comme le suggère felten.
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article 2 : si vous estimez qu'il a tort , se referer a l'article 1
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De son point de vue,je donne raison à felten dans la mesure où il est allergique à l'islam et que de ce fait ne le connait pas bien.
parce que dire que le systéme financier islamique est une version betâ alors qu'il assure prospérité et reussite depuis 15 siècles a tous ceux qui le suivent est un peu curieux.
sache felten que le service qualité de la "maison islam" a signé,approuvé et lancé ce "produit" depuis belle lurette et que au moins depuis 30 ans ce produit fait ses preuves en Angleterre et ailleurs.
parce que dire que le systéme financier islamique est une version betâ alors qu'il assure prospérité et reussite depuis 15 siècles a tous ceux qui le suivent est un peu curieux.
sache felten que le service qualité de la "maison islam" a signé,approuvé et lancé ce "produit" depuis belle lurette et que au moins depuis 30 ans ce produit fait ses preuves en Angleterre et ailleurs.
là il ne s'agit pas d'interêt mais de frais de dossier et autres dépenses necessaires.« Les prêts d’argent doivent être dénués de profit, ce qui revient à des taux d’intérêts proches du zéro ». Un taux d’intérêt proche du zéro, c’est de l’intérêt.
Jouda bonsoir,
Saches que le ton sarcastique n’est pas vraiment ma tasse de thé.
Tu veux que je te réponde : oui je suis allergique à l’islam, non je ne connais pas l’islam, je suis de passage par pur hasard ? ou qu’on reste là ? c’est quoi ton plan ? deux slogans et une ritournelle?
Je ne connais pas 15 siècles de prospérité et de réussite, mais je suis prêt à l'apprendre par tes soins. Ppar contre j’ai lu Ibnou Khaldoun (lui, il a une légère nuance avec ton enthousiasme) et depuis sa mort en 1406 j’ai eu l’occasion de survoler (toujours par hasard), l’histoire de l’Empire Ottoman, et en matière de finances islamiques je ne peux affirmer ton enthousiasme non plus. Parce qu’ en matière de levée de tributs par la « Porte Sublime), c’était quelque chose. Les janissaires faisaient du très bon boulot.
Depuis, il y a eu la révolution industrielle, le colonialisme et l’impérialisme, j’espère qu’ils rentrent dans les 15 siècles de prospérité. Je peux continuer à faire le rabat joie, mais ça ne m’amuse pas plus que ça.
Non à ce jour, je ne connais pas des « finances islamiques », mais je connais des produits et des gadgets bancaires portant ce label, de préférence dans les banques anglaises et européennes et depuis peu dans des pays arabes. Je ne sais toujours pas comment le capitaliser sans intérêt. Je connais une répartition scandaleuse des richesses entre les musulmans. Je ne connais aucune volonté ni plan pour développer ce monde musulman. Je connais des fortunes pétrolières qui partent en fumée dans des futilités, alors que la carte du sous développement coïncide à un détail prés avec celles pays islamiques. Je connais des participations « islamiques » dans des capitaux de l’industrie du luxe, au lieu de les investir dans des secteurs vitaux dans des pays islamiques comme le Soudan.
Je parlerai de finances islamique le jour ou il y aurait un espace économique musulman a part entière, avec des finances et des fonds structurels pour le développement de ses régions comme dans l’EU. Le jour ou l’Arabie Saoudite mettrait tous ces moyens logistiques à la disposition des pèlerins musulmans venus de n’importe quel point du monde (gratuitement ou moyennant une participation symbolique) au lieu que ça ne devienne un commerce de + en + inaccessible. Le jour ou les pétrodollars cessent de squatter les paraboles avec leurs satellites et leurs pollution culturelle. Le jour ou un plan de sécurité sociale islamique,
Le jour ou un plan d’éducation et de santé publique sera mis sur pieds pour tous les musulmans du monde pour se soigner gratuitement dans les meilleurs établissements. Le jour ou une esquisse de répartition des richesses entre musulman se dessine même à la craie. Au lieu de jouer aux ambulanciers du système capitaliste mondiale, à un an prés des émeutes de la fin, suite à la hausse des prix alimentaires, ont éclaté au Pakistan, en Egypte, et dans la plus part des pays du tiers monde. Ou étaient les finances islamiques ?
Saches que le ton sarcastique n’est pas vraiment ma tasse de thé.
Tu veux que je te réponde : oui je suis allergique à l’islam, non je ne connais pas l’islam, je suis de passage par pur hasard ? ou qu’on reste là ? c’est quoi ton plan ? deux slogans et une ritournelle?
Je ne connais pas 15 siècles de prospérité et de réussite, mais je suis prêt à l'apprendre par tes soins. Ppar contre j’ai lu Ibnou Khaldoun (lui, il a une légère nuance avec ton enthousiasme) et depuis sa mort en 1406 j’ai eu l’occasion de survoler (toujours par hasard), l’histoire de l’Empire Ottoman, et en matière de finances islamiques je ne peux affirmer ton enthousiasme non plus. Parce qu’ en matière de levée de tributs par la « Porte Sublime), c’était quelque chose. Les janissaires faisaient du très bon boulot.
Depuis, il y a eu la révolution industrielle, le colonialisme et l’impérialisme, j’espère qu’ils rentrent dans les 15 siècles de prospérité. Je peux continuer à faire le rabat joie, mais ça ne m’amuse pas plus que ça.
Non à ce jour, je ne connais pas des « finances islamiques », mais je connais des produits et des gadgets bancaires portant ce label, de préférence dans les banques anglaises et européennes et depuis peu dans des pays arabes. Je ne sais toujours pas comment le capitaliser sans intérêt. Je connais une répartition scandaleuse des richesses entre les musulmans. Je ne connais aucune volonté ni plan pour développer ce monde musulman. Je connais des fortunes pétrolières qui partent en fumée dans des futilités, alors que la carte du sous développement coïncide à un détail prés avec celles pays islamiques. Je connais des participations « islamiques » dans des capitaux de l’industrie du luxe, au lieu de les investir dans des secteurs vitaux dans des pays islamiques comme le Soudan.
Je parlerai de finances islamique le jour ou il y aurait un espace économique musulman a part entière, avec des finances et des fonds structurels pour le développement de ses régions comme dans l’EU. Le jour ou l’Arabie Saoudite mettrait tous ces moyens logistiques à la disposition des pèlerins musulmans venus de n’importe quel point du monde (gratuitement ou moyennant une participation symbolique) au lieu que ça ne devienne un commerce de + en + inaccessible. Le jour ou les pétrodollars cessent de squatter les paraboles avec leurs satellites et leurs pollution culturelle. Le jour ou un plan de sécurité sociale islamique,
Le jour ou un plan d’éducation et de santé publique sera mis sur pieds pour tous les musulmans du monde pour se soigner gratuitement dans les meilleurs établissements. Le jour ou une esquisse de répartition des richesses entre musulman se dessine même à la craie. Au lieu de jouer aux ambulanciers du système capitaliste mondiale, à un an prés des émeutes de la fin, suite à la hausse des prix alimentaires, ont éclaté au Pakistan, en Egypte, et dans la plus part des pays du tiers monde. Ou étaient les finances islamiques ?
Malheureux, les pays qui ont besoin de héros
Re: Crise financière : les banques islamiques prennent du ga
le moderateur demande que tu nous rendes plus souvent visitedaksi wrote: Charte du forum
article 1 : le moderateur a toujours raison
article 2 : si vous estimez qu'il a tort , se referer a l'article 1
PS.
Les fonds structurels européens sont les instruments financiers de la politique régionale de l'Union européenne. Ces fonds sont au nombre de quatre :
1. le Fonds social européen (FSE) qui favorise l'adaptation de la population active aux mutations du marché de l'emploi ainsi que l'insertion professionnelle des chômeurs et des groupes désavantagés, notamment en finançant des actions de formation et des systèmes d'aide à l'embauche;
2. le Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (FEOGA), qui finance des actions de développement rural et d'aide aux agriculteurs, principalement dans les régions en retard de développement mais aussi dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC) dans le reste de l'Union;
3. le Fonds européen de développement régional (FEDER), qui finance des infrastructures, des investissements productifs pour créer de l'emploi, des projets de développement local et des aides aux PME;
4. l'Instrument financier d'orientation de la pêche (IFOP) (remplacé par le Fonds européen pour la pêche (FEP) depuis le 1er janvier 2007).
Leur mission commune est de promouvoir le développement des régions les moins avancées, ou d'aider les régions en crise à se reconvertir, de façon à harmoniser les niveaux de vie dans l'ensemble de l'union.
L’Union européenne est la première puissance économique mondiale en 2007 avec 30,82% du PIB mondial (Banque Mondiale, Total GDP 2007).
Elle est au cœur des échanges mondiaux en étant le premier partenaire commercial des États-Unis, de la Chine, de l'Inde, de la Russie et des pays composant le Mercosur.
Les fonds structurels européens sont les instruments financiers de la politique régionale de l'Union européenne. Ces fonds sont au nombre de quatre :
1. le Fonds social européen (FSE) qui favorise l'adaptation de la population active aux mutations du marché de l'emploi ainsi que l'insertion professionnelle des chômeurs et des groupes désavantagés, notamment en finançant des actions de formation et des systèmes d'aide à l'embauche;
2. le Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (FEOGA), qui finance des actions de développement rural et d'aide aux agriculteurs, principalement dans les régions en retard de développement mais aussi dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC) dans le reste de l'Union;
3. le Fonds européen de développement régional (FEDER), qui finance des infrastructures, des investissements productifs pour créer de l'emploi, des projets de développement local et des aides aux PME;
4. l'Instrument financier d'orientation de la pêche (IFOP) (remplacé par le Fonds européen pour la pêche (FEP) depuis le 1er janvier 2007).
Leur mission commune est de promouvoir le développement des régions les moins avancées, ou d'aider les régions en crise à se reconvertir, de façon à harmoniser les niveaux de vie dans l'ensemble de l'union.
L’Union européenne est la première puissance économique mondiale en 2007 avec 30,82% du PIB mondial (Banque Mondiale, Total GDP 2007).
Elle est au cœur des échanges mondiaux en étant le premier partenaire commercial des États-Unis, de la Chine, de l'Inde, de la Russie et des pays composant le Mercosur.
Malheureux, les pays qui ont besoin de héros
Re: Crise financière : les banques islamiques prennent du ga
ma ikoune illa khatrek sidiritchie wrote:le moderateur demande que tu nous rendes plus souvent visitedaksi wrote: Charte du forum
article 1 : le moderateur a toujours raison
article 2 : si vous estimez qu'il a tort , se referer a l'article 1
a bientôt.
Charte du forum
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article 2 : si vous estimez qu'il a tort , se referer a l'article 1
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article 2 : si vous estimez qu'il a tort , se referer a l'article 1