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Posted: Thu Jul 24, 2008 1:59 pm
by leila
Notre premier volet sur ce thème,portera sur les retraités chez nous.
- Comment les encadrer et les occuper.
- La reponsabilité des enfants envers les parents retraités
- La résponsabilité de l'état.
- Tolérance ou réspect pour nos vieux?
- Comment la société voit nos "petits vieux"
- Nos retraités et les cafés
- Nos retraités et la mosquée
- Nos retraitées au féminin
- Nos retraités et le pouvoir d'achat
...etc..
Posted: Fri Jul 25, 2008 10:35 am
by leila
Réaction de farid a ce sujet:
2008-07-24 15:18:47
@ Leila.
La ou je vis,je vois ce que fait l'etat pour les retraites et les agees.
Ils sont respectes.A l'aeroport il y a un guichet pour eux.
Ils empruntent les transports publics GRATUITEMENT.
Ils entrent dans les parcs d'attraction GRATUITEMENT.
Tous les jours 7j/7,ils vers le coup de 13heures se rassemblent dans les parcs( de VRAIS PARCS!!!!!!!!) pour faire des exercices de yoga,des danses folkloriques avec une monitrice ou moniteur.
Des groupes de retraites jouent de la musique folklorique.
D'autres lisent des bouquins.C'est vrai que le livre ici n'est pas cher du tout.
L'etat doit penser a ces retraites et ne pas les laisser a l'abandon apres 40 ans de durs labeurs.Une petite reconnaissance envers ce 3eme age est plus que necessaire.Ne pas se contenter de leur faciliter les voyages pour la Omra ou le Pelerinage.
Ils ont droit a visiter d'autres pays arabes ou europeens.Un echange de groupes entre des pays amis est a envisager.
Les hotels peuvent faire des promotions pendant la saison MORTE.
Il y a des idees a creuser.
farid
Posted: Fri Jul 25, 2008 3:46 pm
by ritchie
c est un beau programme mais c est une question de moyens aussi! on les a pas en tunisie.
il faut deja sortir nos vieux de l etat de precarité ou ils se trouvent avant de penser a leurs loisirs.
Posted: Sat Jul 26, 2008 10:40 am
by leila
Les activités décrites par Farid existent en Tunisie,du moins en partie,c'est certes une question de moyens mais surtout d'informations.
l'information ne passe pas facilement et les tunisiens ignorent souvent les droits mis à leur disposition.
très souvent a tort,nous revendiquons des droits qui existent déjà du fait de notre desinteressement de certains aspects de la vie qui ne nous touchent pas dans l'immediat:c'est la tristement célèbre paresse intellectuelle tunisienne.
avec Farid on a discuté un peu de cela,nous sommes arrivés a la conclusion que le tunisien n'est jamais content alors que tous les ingredients sont reunis pour qu'il avance et prospère mieux dans la limite de nos modestes moyens.
-faut-il un changement de mentalité?
-les autorités de tutelles ont-elles les moyens de tout nous offrir sur un plateau?
-l'information n'est-elle pas un organe de l'etat et donc a ce dernier de se debrouiller pour qu'elle arrive bien aux citoyens concernés?
Posted: Sat Jul 26, 2008 4:28 pm
by myra
ce sont des bons idées que vs venez de citer
mais, franchement ils sont loin d'etre appliquées en tunisie! à mon avis c à cause de la mentalité des peronnes agées et de l'état.
Posted: Sat Jul 26, 2008 6:00 pm
by ritchie
myra wrote: à mon avis c à cause de la mentalité des peronnes agées et de l'état.
normalement si les personnes agees et l etat ont la meme mentalité ,ils devraient plutot bien s entendre
ou tu voulais dire autre chose myra?
je pense qu il y a des efforts a faire de part et d autre,il y a des malentedus et une certaine mefiance qu il faudra dissiper au plus vite.
Posted: Mon Jul 28, 2008 9:18 am
by leila
myra est d'avis que les torts sont partagés,ritchie pense qu'il ya malentendu et mefiance,donc problème de communication.
je ne crois pas qu'on puisse reprocher a nos retraités de mal recevoir l'information,c'est a celui qui emet celle ci d'être performant,il est urgent de renouveler les outils de la communication et de l'information,c'est une science il n' y a pas de mystere!!! l'audience de nos JRT avoisine le zéro,a qui la faute?au citoyen qui ne s'interesse a rien?les JRT mornes et tristes,sans attractions aucune et presentés par des personnes incompetentes?
Posted: Wed Jul 30, 2008 12:17 am
by ritchie
a notre époque,celui qui maitrise l information, a le pouvoir.
l information dans notre pays est comparable a celle des années 70:aucune modernisation,aucun renouveau,tu ouvres le journal de ce matin ou celui d il ya 30 ans,aucune difference a part celle des images en couleur.
tv7: 7addidh wala 7araj.
Posted: Sat Aug 02, 2008 10:39 pm
by ritchie
leila,je me suis permis de changer le titre de ton sujet,tu pourras remettre l ancien au cas ou.
Posted: Sun Aug 03, 2008 10:27 pm
by leila
ritchie wrote:leila,je me suis permis de changer le titre de ton sujet,tu pourras remettre l ancien au cas ou.
j'ai encore changer le titre ritchie.
j'aimerai bien avoir hamadi hkammar dans ce sujet, et quelques fidels visiteurs du site tel que farid, weldbled,flen et felten,je vais les contacter.
ce n'est certes pas un sujet a sentation mais j'ai l'espoir d'en faire mon meilleur sujet.
c'est un sujet ouvert a tous,pour faire part de leurs impressions et temoignages.
j'invite egalement zarzoumiya a commenter au fil des messages puisque la question du civisme a l'air de lui tenir 'a coeur.
le thème du sujet est le civisme et en aucun cas une plate forme pour une quelconque opposition politique, l'objet des debats c'est le citoyen tunisien et maghrebin,et a cette occasion les avis de nos amis marocains et algeriens sont les bienvenues parce qu'on a les mêmes problèmes et les mêmes soucis.
Posted: Sun Aug 03, 2008 10:37 pm
by leila
Citoyenneté
Le difficile apprentissage du civisme
La société tente de forger une culture dont les normes dictent à l'individu d'être, de son plein gré, au service de la communauté
Que l'on soit allongé au bord de la mer, coincé dans la file d'attente d'un quelconque service public ou au volant de sa voiture en pleine circulation, le même constat retient l'attention de tout observateur avéré en Tunisie :
le civisme trouve des difficultés à s'affirmer dans la culture du commun des Tunisiens.
En effet, plusieurs personnes continuent à s'adonner à toutes les folies sur la plage au détriment des autres plaisanciers qui préfèrent la quiétude, d'autres essaient encore d'ignorer l'ordre de priorité dans les files d'attente malgré les composteurs installés dans tous les établissements publics et de nombreux conducteurs ne font que continuer à semer la pagaille dans une circulation routière qui souffre déjà d'asphyxie. D'ailleurs, ces constats ne constituent pas des pratiques exceptionnelles et ils font partie intégrante du quotidien des Tunisiens. Pourtant, un minimum de comportement civique aurait facilement amélioré la donne sociale à plusieurs niveaux. Qu'est-ce qui a donc empêché le civisme de s'imposer sous nos cieux ?
Stress et défoulement
Les spécialistes et, notamment, les sociologues constatent que le comportement des Tunisiens est marqué par un stress croissant. Ceci s'observe facilement dans la conduite nerveuse sur les routes, la tension dans la communication au travail et au sein de la famille ainsi, et par ricochet, sur les aires de distraction où le défoulement est excessif. Par ailleurs, les spécialistes constatent une tendance démesurée à la décompression en matière de loisirs, ce qui pousse à avancer la conclusion que le Tunisien ne parvient pas à gérer ses passions. En effet, l'insatisfaction accumulée dans la vie quotidienne et qui trouve son origine, essentiellement, dans l'inadéquation entre le vécu des Tunisiens et leurs ambitions, se traduit dans ce stress quasi-général. Cette insatisfaction trouve, également, son expression dans le défoulement démesuré que l'on constate dans les aires de loisirs ou dans les stades. Les spécialistes l'expliquent par le fait que l'accumulation de stress pousse le Tunisien à s'éclater. Et c'est un signe de déséquilibre dans la distillation de l'émotion. Trop de stress s'exprime dans un défoulement démesuré. Mais, où se situe le civisme dans tout cela ?
Les normes
La société tunisienne vit en pleine transition. Ses normes sont en perpétuelle évolution. Elles tentent de réussir le passage du statut traditionnel avec sa famille étendue et son patrimoine regroupé à celui de la modernité avec sa famille nucléaire et son patrimoine individuel. Ce passage s'est accompagné par l'érosion des normes liées à la tribu et à l'autorité du chef de groupe. D'autres normes essaient difficilement de prendre leur place et il s'agit des normes civiques. En effet, ce sont les règles de la communauté qui essaient de prendre la place de celles de la tribu. Or, ce passage n'est pas facile. Les normes communautaires trouvent des difficultés à s'installer. Ceci s'observe facilement en matière de préservation de l'environnement, d'acquittement des taxes municipales, de circulation routière et de comportement social au milieu d'un groupe. Le Tunisien rencontre, semble-t-il, plus de difficultés pour respecter une norme que pour se plier à un ordre. Du moins, l'apprentissage est difficile. Et tout ce qui s'observe sur les aires sociales ci-dessus mentionnées (plages, stades, routes, etc.), c'est le résultat de cette difficile transition.
L'alternative
Quoique plusieurs soient affolés par cette recherche de repères et ne cessent de parler d'une crise identitaire, les sociologues trouvent que le phénomène vécu par la société tunisienne est dans l'ordre des choses. Le passage tunisien de la société tribale à celle de consommation ne s'est pas fait dans la douleur des révolutions industrielle et sociale. Il s'est plutôt fait en s'imprégnant de la mondialisation des concepts socioéconomiques de la société de consommation. Les spécialistes pensent que les sociétés vivent des transitions dont les valeurs normatives suivent le modèle économique. Ainsi, la société va multiplier progressivement les efforts pour développer ses propres normes communautaires à travers différents supports comme l'éducation, les médias et les ONG. Désormais, ces structures exercent la fonction de moteur de la transition. Des efforts sont palpables dans ce sens. Il est vrai que les résultats tardent à s'afficher. Mais, une persévération ne saurait que donner ses fruits. Les spécialistes pensent que la responsabilité de la société civile dans cette transition est aussi importante que celle de l'administration. Car le civisme, c'est d'abord un sentiment de responsabilité par rapport à la société où l'on vit. C'est un sentiment d'appartenance.
Mourad SELLAMI
Pour le Journal Le Temps
Posted: Mon Aug 04, 2008 12:28 am
by ritchie
article interessant,je ne suis pas d accord sur 2 points essentiels:
-la tunisie n est pas et n a jamais été une societé tribale,idem pour l algerie et le maroc.
nous sommes un brassage de differents peuples et de differentes ethnies.
aussi loin que remonte l histoire, la tunisie a toujours été gerée par des puissances etrangeres qui ne toleraient aucun sous pouvoir qui ne lui soit pas acquit,tribal ou autre.( romains,arabes turcs et francais).
la societé tunisienne telle qu elle est maintenant est tres jeune(50 ans) on ne peut donc pas parler de tribu ou de grand clan dans le sens sociologique du terme mais qui s applique par contre a d autre societés arabes telles la yemenite,jordanienne ou irakienne.
a partir de la,l etude et l analyse de la societé tunisienne est deja faussée par cette contre réalité.
- second point,le journaliste voit comme alternative les ONG (organisations non gouvernementales) et la je me demande vraiment s'il n'a pas tout simplement fait un copier coller sur une etude ayant pour objet l afghanistan ou l irak et changeant les noms des pays.
on retrouve essentiellement les ONG dans les zones de désastres,conflits armés ou catastrophes naturelles et dans certains pays pauvres.
sur les milliers d ONG de par le monde,seule une dizaine sont serieuses.
souvent sous couvert d association caritatives ou a but non lucratif ces ONG ont une finalité non declarée telle la messianisation,surtout la messianisation,et on a vu les degats que ces ONG ont provoqué dans la kabylie algerienne ou le rif marocain.
Posted: Sat Aug 09, 2008 12:52 pm
by leila
Reflexions civique.
Par Farid.
Je participe au blog de la Chine et des Philippines.J'essaie d'animer un peu le debat.J'ai vu qu'ils sont paresseux a ecrire alors j'ai fait la PROVOCATION.Et ca a marche.
On voit bien que les COEURS sont remplis et ils veulent s'exprimer.Mais ils n'osent pas de peur d'etre taxes d'athes ou autre chose.
Je compare tous les jours MA Tunisie a la Chine,a Hong Kong,a Macau et aux Philippines.Rien ne nous manque pour etre une nation CIVILISE.Nous avons une grande histoire,une civilisation de 3000 ans,nous avons une tres grande religion.Mais il y a qq chose qui CLOCHE en nous.Je ne sais pas quoi.On aime ne pas respecter les lois,on aime faire l'interessant.
Imagines-toi Leila 1milliard400 marchent droits.Personne n'ose faire qq chose de mauvais.Tu ne vois pas de flics .
Alors ne parlons pas des Hongkongais.Si tu les vois comment ils se comportent, tu dirais des robots.Respect des feux.Tout le monde fait la queue pour le bus.Pas de bruit.On mange pas et on boit dans le metro et les bus.ON FUME PAS DANS LA RUE..
A Manila ,malgre la pauvrete et la misere,tu peux pas imaginer la misere ici(Tunisie avant l'independance)les gens sont souriants,acceuillants.Pas de gros mots ou de disputes.Tres civilise malgre la misere et la corruption.Ils font la queue tres souriants.
Je rentre a Tunis dans 1 mois pour des vacances et passer Ramadan,je ne sais pas comment je vais trouver le paysage.Deja a l'aeroport les taxistes font ce qu'ils veulent.Ils font la loi devant les flics qui sont a qq metres.Tu empruntes le Boulevard 7 novembre( cote El Manar) tu vois des travaux qui durent depuis des annees.Tu vois des gens LUGUBRES,TRISTES.Il y a une cause a tout ca.
Il faut que les choses bougent,changent.Ca ne peux plus continuer comme ca
Posted: Sat Aug 09, 2008 12:54 pm
by leila
Mais il y a qq chose qui CLOCHE en nous.Je ne sais pas quoi.On aime ne pas respecter les lois,on aime faire l'interessant.
je trouve cette phrase très interessante,et elle reflète une partie de la réalité tunisienne.
Posted: Tue Aug 12, 2008 1:15 pm
by ritchie
leila wrote:Mais il y a qq chose qui CLOCHE en nous.Je ne sais pas quoi.On aime ne pas respecter les lois,on aime faire l'interessant.
je trouve cette phrase très interessante,et elle reflète une partie de la réalité tunisienne.
ceci rejoint l analyse d ibn khaldoun qui avait dit que les arabes n aiment pas l ordre et se rebellent contre toute autorité d ou qu elle vienne.
ce qui est bien sur assez subjectif