Que vaut un citoyen Arabe dans le monde ?
Que vaut un citoyen Arabe dans le monde ?
Les régimes arabes sont impayables, incorrigibles, et, de plus, la majorité d’entre eux ont tellement de ressemblances et d’affinités qu’ils seraient interchangeables.
Le premier prêterait son pays à un autre, le troisième ferait un stage de zaïmisme au pays du quatrième qui irait se reposer en Europe, les gens ne verraient aucun changement, ne seraient pas surpris pour un centime dans la monnaie de n’importe quel pays arabe. Leur monnaie n’étant vendable dans aucune Bourse au monde pourrait, elle aussi, servir dans n’importe quelle capitale arabe. Mais pourquoi ne choisissent-ils pas une seule monnaie ? Même sur une simple détermination d’une monnaie, ils ne tomberont jamais d’accord.
Les citoyens arabes n’ont pas les mêmes droits que les électeurs qui habitent l’Europe, les USA, l’Australie ou la Norvège. Sur l’échelle des êtres humains, les citoyens arabes sont au bas de l’escalier. Combien y a-t-il d’Arabes dans des prisons à travers le monde pour divers motifs ? La Ligue arabe n’a évidemment aucun recensement, aucun fichier, aucune diplomatie pour rechercher et défendre ses ressortissants qui croupissent sur la vaste terre des pays développés.
Une franco-colombienne, donc Française à moitié, est retenue prisonnière, captive des Farc. Toute la France, gouvernement, médias, partis, intellectuels, société civile, ONG, tout un pays s’est concentré pour faire bouger le monde entier, pour une seule personne dont personne, à part sa famille et des cercles restreints, ne sait si elle a un seul passeport ou deux. Des otages européens ont été retenus dans un pays ou un autre.
Toute l’Europe se lève comme un seul homme pour faire pression tous azimuts pour faire libérer des femmes et des hommes et les ramener dans leur famille, dans leur pays, dans leur profession. Selon la presse algérienne, des Algériens sont détenus dans un pays «frère» sans que l’on sache pourquoi et comment.
Dans un pays «frère», les choses peuvent paraître plus aisées pour que des avocats et les familles leur rendent visite, voient leur état de santé et exigent un procès équitable selon les charges qui pèsent sur eux. En France, les aventuriers de «l’Arche de Zoé» ont été rapidement transférés en France pour y purger des peines, être «graciés» et parler librement dans les médias de leur pays, en ayant au préalable fait un pied de nez à un gouvernement africain. Les leçons et les exemples sont très nombreux et attestent de l’importance accordée à l’être humain, à un citoyen selon qu’il soit arabe, africain ou «toubab».
La guerre civile est sporadique au Liban. Des hommes en uniforme sont tués chaque semaine en Algérie. La famine et les émeutes sévissent en Egypte. Le Soudan et le Darfour sont des zones dangereuses pour leurs habitants et pour les étrangers. La Syrie, dont une partie du territoire est toujours occupée, est prise en tenaille par les Israéliens et l’Amérique officielle. Les Palestiniens, pour manger, s’éclairer, se soigner, se marier ou enterrer leurs morts, dépendent du seul bon vouloir de l’armée israélienne qui, un jour, va leur rationner l’oxygène. Que font les zaïms arabes du haut de leur superbe impuissance ? Ils regardent, impuissants, répriment leur jeunesse, leurs chômeurs et leurs affamés, tout en regardant d’autres pays aller à pas de géant vers l’avenir qui sera de plus en plus indépendant des énergies fossiles, grâce à la recherche et à l’innovation.
Pris sous n’importe quel angle, le monde arabe est prisonnier de gouvernances «royales», foncièrement tournées vers le passé, la zaouïa du coin qui ne produit aucune réflexion, aucun brevet, aucun projet pour l’environnement, aucune réforme pour le sport national qui aurait bien besoin de l’argent que les doctes chefs d’appareils spirituels et «politiques» se disputent à coups de scissions comme n’importe quelle formation politique de pays sous-développés. De rares pays échappent aux normes archaïques. Il y a ceux qui construisent le plus long pont du monde, de quarante kilomètres, planté dans la mer, alors que d’autres cumulent les bidonvilles et des transports collectifs répugnants. Ces rares pays peuvent faire la fierté de leur jeunesse et faire rêver celle de la Tunisie, de l’Egypte, de l’Algérie, du Maroc, du Soudan, etc.
Lorsque des franges d’une population juvénile sombrent dans les rêveries d’exil, la drogue, avec des taux de suicides terribles, les gouvernants regardent avec superbe leur nombril, la cohorte de courtisans avides de postes dont l’ambition suprême est de côtoyer ceux d’en haut enfermés dans des réduits à forte teneur consanguine au plan des appétits. Lorsque les élites s’en vont là où le travail et la créativité sont respectés, où les enfants s’épanouissent, où les hôpitaux sont propres et humanisés, les décideurs arabes cultivent le béton, la pollution et la dépendance alimentaire, médicale... Alors, imaginons que la Ligue arabe, sur un budget spécial consenti par les Etats, recrute une pléiade des plus grands avocats du monde pour défendre chaque arabe enfermé en Europe, aux USA, en Australie ou n’importe où dans le monde, et donner un peu plus de dignité aux citoyens qui seraient fiers d’être arabes. Imaginons un réseau de TGV financé par les entreprises privées et publiques qui relierait toutes les capitales du monde arabe, sans visa, sans tracasseries et humiliations policières aux frontières. Si les rêves sont permis, il leur faut des leaders politiques qui aient ces mêmes rêves.
- Le Qutidien d'Oran.
Le premier prêterait son pays à un autre, le troisième ferait un stage de zaïmisme au pays du quatrième qui irait se reposer en Europe, les gens ne verraient aucun changement, ne seraient pas surpris pour un centime dans la monnaie de n’importe quel pays arabe. Leur monnaie n’étant vendable dans aucune Bourse au monde pourrait, elle aussi, servir dans n’importe quelle capitale arabe. Mais pourquoi ne choisissent-ils pas une seule monnaie ? Même sur une simple détermination d’une monnaie, ils ne tomberont jamais d’accord.
Les citoyens arabes n’ont pas les mêmes droits que les électeurs qui habitent l’Europe, les USA, l’Australie ou la Norvège. Sur l’échelle des êtres humains, les citoyens arabes sont au bas de l’escalier. Combien y a-t-il d’Arabes dans des prisons à travers le monde pour divers motifs ? La Ligue arabe n’a évidemment aucun recensement, aucun fichier, aucune diplomatie pour rechercher et défendre ses ressortissants qui croupissent sur la vaste terre des pays développés.
Une franco-colombienne, donc Française à moitié, est retenue prisonnière, captive des Farc. Toute la France, gouvernement, médias, partis, intellectuels, société civile, ONG, tout un pays s’est concentré pour faire bouger le monde entier, pour une seule personne dont personne, à part sa famille et des cercles restreints, ne sait si elle a un seul passeport ou deux. Des otages européens ont été retenus dans un pays ou un autre.
Toute l’Europe se lève comme un seul homme pour faire pression tous azimuts pour faire libérer des femmes et des hommes et les ramener dans leur famille, dans leur pays, dans leur profession. Selon la presse algérienne, des Algériens sont détenus dans un pays «frère» sans que l’on sache pourquoi et comment.
Dans un pays «frère», les choses peuvent paraître plus aisées pour que des avocats et les familles leur rendent visite, voient leur état de santé et exigent un procès équitable selon les charges qui pèsent sur eux. En France, les aventuriers de «l’Arche de Zoé» ont été rapidement transférés en France pour y purger des peines, être «graciés» et parler librement dans les médias de leur pays, en ayant au préalable fait un pied de nez à un gouvernement africain. Les leçons et les exemples sont très nombreux et attestent de l’importance accordée à l’être humain, à un citoyen selon qu’il soit arabe, africain ou «toubab».
La guerre civile est sporadique au Liban. Des hommes en uniforme sont tués chaque semaine en Algérie. La famine et les émeutes sévissent en Egypte. Le Soudan et le Darfour sont des zones dangereuses pour leurs habitants et pour les étrangers. La Syrie, dont une partie du territoire est toujours occupée, est prise en tenaille par les Israéliens et l’Amérique officielle. Les Palestiniens, pour manger, s’éclairer, se soigner, se marier ou enterrer leurs morts, dépendent du seul bon vouloir de l’armée israélienne qui, un jour, va leur rationner l’oxygène. Que font les zaïms arabes du haut de leur superbe impuissance ? Ils regardent, impuissants, répriment leur jeunesse, leurs chômeurs et leurs affamés, tout en regardant d’autres pays aller à pas de géant vers l’avenir qui sera de plus en plus indépendant des énergies fossiles, grâce à la recherche et à l’innovation.
Pris sous n’importe quel angle, le monde arabe est prisonnier de gouvernances «royales», foncièrement tournées vers le passé, la zaouïa du coin qui ne produit aucune réflexion, aucun brevet, aucun projet pour l’environnement, aucune réforme pour le sport national qui aurait bien besoin de l’argent que les doctes chefs d’appareils spirituels et «politiques» se disputent à coups de scissions comme n’importe quelle formation politique de pays sous-développés. De rares pays échappent aux normes archaïques. Il y a ceux qui construisent le plus long pont du monde, de quarante kilomètres, planté dans la mer, alors que d’autres cumulent les bidonvilles et des transports collectifs répugnants. Ces rares pays peuvent faire la fierté de leur jeunesse et faire rêver celle de la Tunisie, de l’Egypte, de l’Algérie, du Maroc, du Soudan, etc.
Lorsque des franges d’une population juvénile sombrent dans les rêveries d’exil, la drogue, avec des taux de suicides terribles, les gouvernants regardent avec superbe leur nombril, la cohorte de courtisans avides de postes dont l’ambition suprême est de côtoyer ceux d’en haut enfermés dans des réduits à forte teneur consanguine au plan des appétits. Lorsque les élites s’en vont là où le travail et la créativité sont respectés, où les enfants s’épanouissent, où les hôpitaux sont propres et humanisés, les décideurs arabes cultivent le béton, la pollution et la dépendance alimentaire, médicale... Alors, imaginons que la Ligue arabe, sur un budget spécial consenti par les Etats, recrute une pléiade des plus grands avocats du monde pour défendre chaque arabe enfermé en Europe, aux USA, en Australie ou n’importe où dans le monde, et donner un peu plus de dignité aux citoyens qui seraient fiers d’être arabes. Imaginons un réseau de TGV financé par les entreprises privées et publiques qui relierait toutes les capitales du monde arabe, sans visa, sans tracasseries et humiliations policières aux frontières. Si les rêves sont permis, il leur faut des leaders politiques qui aient ces mêmes rêves.
- Le Qutidien d'Oran.
Charte du forum
article 1 : le moderateur a toujours raison
article 2 : si vous estimez qu'il a tort , se referer a l'article 1
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- Joined: Wed Jan 31, 2007 8:17 pm
MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE
MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE
* abricot (s.m.) (bot.) du latin praecoquum (qui a donné le doublet précoce) et qui est revenu en français sous cette forme après un voyage par l'intermédiaire du grec ancien πραικόκιον (praikókion), de l'arabe ÃóáúÈóÑúÞõæÞ (ʾal-barqūq) et de l'espagnol albaricoque ; un intermédiaire catalan albercoc avait donné aubercot, mot qui ne s'est cependant pas imposé contre abricot. [3]
* adobe[4] (s.m.) de l'espagnol adobe de l'arabe aṭ-ṭūb (ÇáØæÈ) : brique de terre séchée.
* alambic (s.m.) de al-inbīq (ÅäÈíÞ) : appareil destiné à la distillation en particulier de l'alcool. L'invention de l'alambic remonterait à l'Égypte hellénistique. Le mot grec ambix (αμβιξ) : chapiteau d'un alambic, a été repris par les arabes avec l'article al-.
* albacore[4] (s.m.) (zoo.) de l'espagnol albacora de l'arabe al-barqūq (ÃáÈÑÞæÞ) : jeune bonite; thon albacore
* alcade (s.m.) mot espagnol alcalde : magistrat ; gouverneur de l'arabe al-qāḍi (ÇáÞÇÖ) : juge; cadi.
* alcali (s.m.) / alcalin (adj.) / kali (s.m.) (bot.) de qilī (Þáí) : nom d'une plante (salsola kali) servant à produire de la soude, d'où alcali : ammoniaque, solution d'ammoniac NH3, nH2O et alcalin : synonyme ancien de basique.
* alcarazas[5], alcarasaz[4] ou alcarraza[6] (s.m.) de l'espagnol alcarraza de l'arabe kurrāz (ßÑÇÒ) : gargoulette.
* alcazar (s.m.) de al-Qasr (ÇáÞÕÑ) : palais fortifié. Ce pourrait être un emprunt au latin castrum dont le diminutif castellum, a donné castel en occitan et finalement château.
* alchimie (s.f.) / chimie (s.f.) de al-kīmiā' (ÇáßíãíÇÁ) provenant soit du grec soit du copte selon les hypothèses actuelles.
* alcool (s.m.) de al-kuḥūl (ÇáßÍæá) de même racine que le khôl kuḥul (ßÍá) fard à paupières à base d'antimoine, le verbe kaḥala (ßÍá) avoir les yeux cernés, avoir mal dormi.
* alcôve (s.f.) de al-qubba (ÇáÞÈÉ) : coupole, par l'intermédiaire de l'espagnol alcoba
* alezan ou alzan[6] (s.m. et adj.) de l'espagnol alazán de l'arabe al-aṣhab, (ÇáÃÕåÈ) : roux ; alezan[7] ou de ḥiṣān[8] (ÍÕÇä) : étalon.
* alfa (s.m.) (bot.) de ḥalfa (ÍáÝ) : alfa; stipe; sparte. Stipe très tenace, dont les feuilles servent à faire des cordes, de la sparterie, des nattes, de la pâte à papier.
* alfange[6] (s.m.) de ḫanjar (ÎäÌÑ) : poignard; sorte de cimeterre. Voir kandjar.
* algarade (s.f.) de ḡāra (ÛÇÑÉ) : raid; razzia, vive altercation.
* algèbre (s.f.) de al-jabr (ÇáÌÈÑ) : réduction, en référence à la méthode décrite par Al-Kwarizmi (en persan : ÎæÑÇÓãì), en espagnol algebrista[7] désigne aussi le rebouteux, celui qui sait réduire les fractures osseuses.
* algorithme (s.m.) déformation du nom du mathématicien Al-Kwarizmi (en persan : ÎæÑÇÓãì)
* alguazil (s.m.) de l'espagnol alguacilillo[8] de l'arabe āl-ġazil (l'archer) (ÇáÛÒá). Désigne un fonctionnaire subalterne de police.
* alidade (s.f.) (astr.) de al-ʿidāda (ÇáÚÏÇÏÉ) : soutien ; aide ; assistance, pièce de visée d'une astrolabe.
* alkermès (s.m.) de qirmiz (ÞÑãÒ) du persan qirmiz (ÞÑãÒ) : sanglant; rouge; cochenille; kermès; autre nom de la cochenille.
* almanach (s.m.) de ãäÇÎ munāḫ étape; climat.
* almée (s.f.) de ʿālima (ÚÇáãÉ) mot à mot : (femme) instruite ; savante. Désigne une danseuse orientale capable d'improviser des vers.
* almicantarat (n.m.) de ãÞäØÑÉ muqanṭara adjectif féminin singulier: voutée cercle de la sphère céleste, parallèle à l'horizon.
* amalgame (n.m.) de ʿamal al-jamāʿa Úãá ÇáÌãÇÚ : mot à mot union charnelle, coït. L'analogie était fréquemment établie par les alchimistes entre l'union charnelle et la combinaison entre le mercure et les métaux. D'où alliage de mercure avec un autre métal[9].
* ambre gris (n.m.) ʿanbar (ÚäÈÑ) : ambre gris de ʿanābir (ÚäÇÈÑ) : cachalot, substance très parfumée, et provenant de la digestion par les cachalots de l'encre des poulpes.
* amiral (s.m.) de amyr al-baḥār (ÃãíÑÇáÈÍÇÑ) : prince de la mer. Il semblerait que ce soient les Siciliens, à la croisée des mondes musulman et chrétien, qui aient abrégé l'appellation en amiral. Le mot apparaît pour la première fois en français en 1249.
* arac, arak ou arack (s.m.) de ʿaraq (ÚÑÞ) : transpiration ; sueur ; eau de vie.
* arcane (s.m.) de 'arkān (ÇÑßÇä) pluriel de rukn (Ñßä) : pilier.
* argan (s.m.) / arganier (s.m.) (bot.) de arqan (ÃÑÞä) : arbre de fer; olivier du Maroc.
* arrobe (s.m.) de ar-rubʿ (ÇáÑÈÚ) : le quart, par l'espagnol arroba, ancienne unité de mesure (environ 12 kg) notée par le symbole @ appelé aussi arrobase.
* arsenal (s.m.) de ṣināʿa (ÕäÇÚÉ) : atelier de dār aṣ-ṣināʿa (ÏÇÑ ÇáÕäÇÚÉ) : arsenal; maison de l'atelier
* artichaut (s.m.) (bot.) du lombard articiocco lui-même issu de l’arabe (Çá ÎÑÔæÝ) (āl-ḫaršwf) dont sont également issus l'espagnol alcachofa (avec article défini) et l'italien carciofo (sans article défini).
* arzel[6] (s.m. et adj.) de arjal (ÃÑÌá) : jambes. Se dit d'un cheval qui n'a que la jambe droite blanche ce qui est censé porter malheur à son cavalier[7].
* askari[10] (s.m.) de ʿaskarī (ÚÓßÑí) : militaire ; Désignait en Allemagne et en Italie les membres des troupes coloniales, l'équivalent des zouaves, tirailleurs et autres spahis.
* assassin (s.m. et adj.) de l'italien assassino, dériv' de ḥašāšwn (ÍÔÇÔæä) : faucheurs ou faucheurs d'herbe. Il vient du verbe hash-sha signifiant faucher de l'herbe. Au sens figuré Faucher signifie assassiner
* ataurique (s.m.) du castillan ataurique arabesque , décor de feuillages de tawrīq (ÊæÑíÞ) : feuillage.
* athanor (s.m.) de tannūr (ÊäæÑ) : four à pain; source d'eau chaude, four des alchimistes.
* aubergine (s.f.) (bot.) du castillan berenjena venant de l'arabe bāδinjān (ÈÇÐäÌÇä) du persan bādinjān (ÈÇÏäÌÇä ) : aubergine.
* avarie (s.f.) de ʿawār (ÚæÇÑ) : avarie; défaut; imperfection.
* azerole (s.f.) / azerolier (s.m.) (bot.) de l'espagnol acerola ou azarolla de l'arabe az-zuʿrūr (ÇáÑÚÑæÑ) : aubépine (Crataegus azarolus) ; néflier.
* azimut ou azimuth[4] (s.m.) (astr.) de l'espagnol acimut ou azimut de l'arabe as-samt (ÇáÓãÊ) : direction. Un autre altération du mot as-samt a donné zénith.
* azulejo (s.m.) de l'espagnol azulejo de az-zulayj (ÇáÒáíÌ) : carreau de faïence ; zellige.
* azur (s.m.) Le lapis-lazuli (du latin 'lapis, pierre, et lazuli, d’azur) est une pierre d'un bleu intense, En arabe lāzaward (áÇÒæÑÏ) : lapis-lazuli; bleu
B
* babouche (s.f.) de l'arabe bābūj (ÈÇÈæÌ) : ou du turc pabuş, chaussure, ou du persan pāpūš (
* abricot (s.m.) (bot.) du latin praecoquum (qui a donné le doublet précoce) et qui est revenu en français sous cette forme après un voyage par l'intermédiaire du grec ancien πραικόκιον (praikókion), de l'arabe ÃóáúÈóÑúÞõæÞ (ʾal-barqūq) et de l'espagnol albaricoque ; un intermédiaire catalan albercoc avait donné aubercot, mot qui ne s'est cependant pas imposé contre abricot. [3]
* adobe[4] (s.m.) de l'espagnol adobe de l'arabe aṭ-ṭūb (ÇáØæÈ) : brique de terre séchée.
* alambic (s.m.) de al-inbīq (ÅäÈíÞ) : appareil destiné à la distillation en particulier de l'alcool. L'invention de l'alambic remonterait à l'Égypte hellénistique. Le mot grec ambix (αμβιξ) : chapiteau d'un alambic, a été repris par les arabes avec l'article al-.
* albacore[4] (s.m.) (zoo.) de l'espagnol albacora de l'arabe al-barqūq (ÃáÈÑÞæÞ) : jeune bonite; thon albacore
* alcade (s.m.) mot espagnol alcalde : magistrat ; gouverneur de l'arabe al-qāḍi (ÇáÞÇÖ) : juge; cadi.
* alcali (s.m.) / alcalin (adj.) / kali (s.m.) (bot.) de qilī (Þáí) : nom d'une plante (salsola kali) servant à produire de la soude, d'où alcali : ammoniaque, solution d'ammoniac NH3, nH2O et alcalin : synonyme ancien de basique.
* alcarazas[5], alcarasaz[4] ou alcarraza[6] (s.m.) de l'espagnol alcarraza de l'arabe kurrāz (ßÑÇÒ) : gargoulette.
* alcazar (s.m.) de al-Qasr (ÇáÞÕÑ) : palais fortifié. Ce pourrait être un emprunt au latin castrum dont le diminutif castellum, a donné castel en occitan et finalement château.
* alchimie (s.f.) / chimie (s.f.) de al-kīmiā' (ÇáßíãíÇÁ) provenant soit du grec soit du copte selon les hypothèses actuelles.
* alcool (s.m.) de al-kuḥūl (ÇáßÍæá) de même racine que le khôl kuḥul (ßÍá) fard à paupières à base d'antimoine, le verbe kaḥala (ßÍá) avoir les yeux cernés, avoir mal dormi.
* alcôve (s.f.) de al-qubba (ÇáÞÈÉ) : coupole, par l'intermédiaire de l'espagnol alcoba
* alezan ou alzan[6] (s.m. et adj.) de l'espagnol alazán de l'arabe al-aṣhab, (ÇáÃÕåÈ) : roux ; alezan[7] ou de ḥiṣān[8] (ÍÕÇä) : étalon.
* alfa (s.m.) (bot.) de ḥalfa (ÍáÝ) : alfa; stipe; sparte. Stipe très tenace, dont les feuilles servent à faire des cordes, de la sparterie, des nattes, de la pâte à papier.
* alfange[6] (s.m.) de ḫanjar (ÎäÌÑ) : poignard; sorte de cimeterre. Voir kandjar.
* algarade (s.f.) de ḡāra (ÛÇÑÉ) : raid; razzia, vive altercation.
* algèbre (s.f.) de al-jabr (ÇáÌÈÑ) : réduction, en référence à la méthode décrite par Al-Kwarizmi (en persan : ÎæÑÇÓãì), en espagnol algebrista[7] désigne aussi le rebouteux, celui qui sait réduire les fractures osseuses.
* algorithme (s.m.) déformation du nom du mathématicien Al-Kwarizmi (en persan : ÎæÑÇÓãì)
* alguazil (s.m.) de l'espagnol alguacilillo[8] de l'arabe āl-ġazil (l'archer) (ÇáÛÒá). Désigne un fonctionnaire subalterne de police.
* alidade (s.f.) (astr.) de al-ʿidāda (ÇáÚÏÇÏÉ) : soutien ; aide ; assistance, pièce de visée d'une astrolabe.
* alkermès (s.m.) de qirmiz (ÞÑãÒ) du persan qirmiz (ÞÑãÒ) : sanglant; rouge; cochenille; kermès; autre nom de la cochenille.
* almanach (s.m.) de ãäÇÎ munāḫ étape; climat.
* almée (s.f.) de ʿālima (ÚÇáãÉ) mot à mot : (femme) instruite ; savante. Désigne une danseuse orientale capable d'improviser des vers.
* almicantarat (n.m.) de ãÞäØÑÉ muqanṭara adjectif féminin singulier: voutée cercle de la sphère céleste, parallèle à l'horizon.
* amalgame (n.m.) de ʿamal al-jamāʿa Úãá ÇáÌãÇÚ : mot à mot union charnelle, coït. L'analogie était fréquemment établie par les alchimistes entre l'union charnelle et la combinaison entre le mercure et les métaux. D'où alliage de mercure avec un autre métal[9].
* ambre gris (n.m.) ʿanbar (ÚäÈÑ) : ambre gris de ʿanābir (ÚäÇÈÑ) : cachalot, substance très parfumée, et provenant de la digestion par les cachalots de l'encre des poulpes.
* amiral (s.m.) de amyr al-baḥār (ÃãíÑÇáÈÍÇÑ) : prince de la mer. Il semblerait que ce soient les Siciliens, à la croisée des mondes musulman et chrétien, qui aient abrégé l'appellation en amiral. Le mot apparaît pour la première fois en français en 1249.
* arac, arak ou arack (s.m.) de ʿaraq (ÚÑÞ) : transpiration ; sueur ; eau de vie.
* arcane (s.m.) de 'arkān (ÇÑßÇä) pluriel de rukn (Ñßä) : pilier.
* argan (s.m.) / arganier (s.m.) (bot.) de arqan (ÃÑÞä) : arbre de fer; olivier du Maroc.
* arrobe (s.m.) de ar-rubʿ (ÇáÑÈÚ) : le quart, par l'espagnol arroba, ancienne unité de mesure (environ 12 kg) notée par le symbole @ appelé aussi arrobase.
* arsenal (s.m.) de ṣināʿa (ÕäÇÚÉ) : atelier de dār aṣ-ṣināʿa (ÏÇÑ ÇáÕäÇÚÉ) : arsenal; maison de l'atelier
* artichaut (s.m.) (bot.) du lombard articiocco lui-même issu de l’arabe (Çá ÎÑÔæÝ) (āl-ḫaršwf) dont sont également issus l'espagnol alcachofa (avec article défini) et l'italien carciofo (sans article défini).
* arzel[6] (s.m. et adj.) de arjal (ÃÑÌá) : jambes. Se dit d'un cheval qui n'a que la jambe droite blanche ce qui est censé porter malheur à son cavalier[7].
* askari[10] (s.m.) de ʿaskarī (ÚÓßÑí) : militaire ; Désignait en Allemagne et en Italie les membres des troupes coloniales, l'équivalent des zouaves, tirailleurs et autres spahis.
* assassin (s.m. et adj.) de l'italien assassino, dériv' de ḥašāšwn (ÍÔÇÔæä) : faucheurs ou faucheurs d'herbe. Il vient du verbe hash-sha signifiant faucher de l'herbe. Au sens figuré Faucher signifie assassiner
* ataurique (s.m.) du castillan ataurique arabesque , décor de feuillages de tawrīq (ÊæÑíÞ) : feuillage.
* athanor (s.m.) de tannūr (ÊäæÑ) : four à pain; source d'eau chaude, four des alchimistes.
* aubergine (s.f.) (bot.) du castillan berenjena venant de l'arabe bāδinjān (ÈÇÐäÌÇä) du persan bādinjān (ÈÇÏäÌÇä ) : aubergine.
* avarie (s.f.) de ʿawār (ÚæÇÑ) : avarie; défaut; imperfection.
* azerole (s.f.) / azerolier (s.m.) (bot.) de l'espagnol acerola ou azarolla de l'arabe az-zuʿrūr (ÇáÑÚÑæÑ) : aubépine (Crataegus azarolus) ; néflier.
* azimut ou azimuth[4] (s.m.) (astr.) de l'espagnol acimut ou azimut de l'arabe as-samt (ÇáÓãÊ) : direction. Un autre altération du mot as-samt a donné zénith.
* azulejo (s.m.) de l'espagnol azulejo de az-zulayj (ÇáÒáíÌ) : carreau de faïence ; zellige.
* azur (s.m.) Le lapis-lazuli (du latin 'lapis, pierre, et lazuli, d’azur) est une pierre d'un bleu intense, En arabe lāzaward (áÇÒæÑÏ) : lapis-lazuli; bleu
B
* babouche (s.f.) de l'arabe bābūj (ÈÇÈæÌ) : ou du turc pabuş, chaussure, ou du persan pāpūš (
le divan est plus proche de ÏíæÇä que la douane.douane (s.f.) de dīwān (ÏíæÇä) : bureau; administration. Voir divan.
et le grot mot qui commence par Z n'est utilisé qu'en France sous l'influence des maghrebin.
c'est une preuve et une infime partie de la contribution arabo-islamique dans la construction de l'occident d'ajourd'hui.
Re: MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE
juu,tu parles de ce mot qui commence par Z?sly wrote:MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE
* zob (s.m.) (vulgaire) de zubb (ÒÈø) ou zubr (ÒÈÑ) : pénis; verge.
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Re: MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE
looooooooool je l'ai pas vu celle la, jouda essaye d'etre poli et n'a pas vu que le mt est écrit et dans toutes les versions.ritchie wrote:juu,tu parles de ce mot qui commence par Z?sly wrote:MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE
* zob (s.m.) (vulgaire) de zubb (ÒÈø) ou zubr (ÒÈÑ) : pénis; verge.
Re: MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE
je crois que j aurais pas du,ca va etre ma fete quand elle aura vu caImed2Bizerte wrote:looooooooool je l'ai pas vu celle la, jouda essaye d'etre poli et n'a pas vu que le mt est écrit et dans toutes les versions.ritchie wrote:juu,tu parles de ce mot qui commence par Z?sly wrote:MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE
* zob (s.m.) (vulgaire) de zubb (ÒÈø) ou zubr (ÒÈÑ) : pénis; verge.
ritchie,qu'est ce qu'il te prend?
tu ne postes plus rien depuis des mois et quand tu t'y mets tu nous ponds ça?
[img::]http://img408.imageshack.us/img408/793/ ... 515rc8.jpg[/img] [img::]http://img408.imageshack.us/img408/793/ ... 515rc8.jpg[/img] [img::]http://img408.imageshack.us/img408/793/ ... 515rc8.jpg[/img]
tu ne postes plus rien depuis des mois et quand tu t'y mets tu nous ponds ça?
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je suis desolé
j etais depité,j avais lu un article dans un journal allemand sur la situation arabe en general quand je suis tombé sur le post de juju
deja le titre de ce sujet me met mal a l aise,que vaut un citoyen arabe dans le monde? que vaut il? rien a mon avis,il n a aucune valeur,en tout cas pas aux yeux de ses gerants...
gaza assiegée affamée et assoiffée... les sionistes en sont responsables!!! sommes nous surs?le journaliste allemand se demandait pourquoi les aides ne transiteraent pas par l egypte,et pourquoi on ne fait pas evacuer les malades,les etudiants et tous ceux qui ont besoin de l etre par la frontiere egyptienne? et le journaliste nous explique qu il n y a aucun obstacle a ca,ni du point de vue juridique ni au niveau des accord avec israel,c est soumis au bon vouloir des egyptiens.
on a souvent comparé israel a l allemagne nazie,mais il manquait toujours un petit quelque chose pour que la boucle soit bouclée,c deja fait,israel a enfin son regime de vichy...l egypte.
et le journaliste d enchainer que les pays arabes moderés,(comprenez l egypte et la jordanie) se sont plaint a solona ,le secretaire general du conseil de l europe,se sont donc plaint des projets de l iran de vouloir detruire israel.....d apres le journaliste,solona n en croyait pas ses oreilles de tant de bonne volonté de la part de ces deux pays...et moi j etais sur le cul...
a la fin de l article,le meme journaliste nous apprend que le chef des services secrets egyptien abou machin truc,avait juré de faire payer cher au chef politique du hamas khaled machaal pour avoir decliné l invitation qui luii a été faite,donc coupable de lese majesté,et a ce meme journaliste de conclure qu on doit pas s etonner si dans les semaines qui viennent le chef du hamas ne se retrouve transformé en purée de haricots rouges dans une voiture piegée en plein damas....
les egyptiens n ont pas les moyens d aider les gazaouis mais investissent des 100aines de millions de dollars dans une infrastructure pour faire parvenir du gaz a israel a un prix tres preferenntiel..un prix d ami quoi.
que vaut un arabe dans le monde?
j etais depité,j avais lu un article dans un journal allemand sur la situation arabe en general quand je suis tombé sur le post de juju
deja le titre de ce sujet me met mal a l aise,que vaut un citoyen arabe dans le monde? que vaut il? rien a mon avis,il n a aucune valeur,en tout cas pas aux yeux de ses gerants...
gaza assiegée affamée et assoiffée... les sionistes en sont responsables!!! sommes nous surs?le journaliste allemand se demandait pourquoi les aides ne transiteraent pas par l egypte,et pourquoi on ne fait pas evacuer les malades,les etudiants et tous ceux qui ont besoin de l etre par la frontiere egyptienne? et le journaliste nous explique qu il n y a aucun obstacle a ca,ni du point de vue juridique ni au niveau des accord avec israel,c est soumis au bon vouloir des egyptiens.
on a souvent comparé israel a l allemagne nazie,mais il manquait toujours un petit quelque chose pour que la boucle soit bouclée,c deja fait,israel a enfin son regime de vichy...l egypte.
et le journaliste d enchainer que les pays arabes moderés,(comprenez l egypte et la jordanie) se sont plaint a solona ,le secretaire general du conseil de l europe,se sont donc plaint des projets de l iran de vouloir detruire israel.....d apres le journaliste,solona n en croyait pas ses oreilles de tant de bonne volonté de la part de ces deux pays...et moi j etais sur le cul...
a la fin de l article,le meme journaliste nous apprend que le chef des services secrets egyptien abou machin truc,avait juré de faire payer cher au chef politique du hamas khaled machaal pour avoir decliné l invitation qui luii a été faite,donc coupable de lese majesté,et a ce meme journaliste de conclure qu on doit pas s etonner si dans les semaines qui viennent le chef du hamas ne se retrouve transformé en purée de haricots rouges dans une voiture piegée en plein damas....
les egyptiens n ont pas les moyens d aider les gazaouis mais investissent des 100aines de millions de dollars dans une infrastructure pour faire parvenir du gaz a israel a un prix tres preferenntiel..un prix d ami quoi.
que vaut un arabe dans le monde?
il faut apprendre a ne plus penser arabe mais musulman,reflechir musulman,se lever musulman et dormir musulman et non arabe.ritchie wrote:je m en doutais un peujoujou wrote:il vaut quasiment rien c sur.
moi aussi je me considere plus comme arabe mais comme musulman. mes amis sont des musulmans, peut importe leur langue.
ah en fait, ritchie ta blague avec le z etait nullissime.