Chers Babnetiens, je ne comprends pas ce silence inquiétant sur notre forum, alors que des évènements aussi importants sont entrain de se dessiner.
La jeunesse tunisienne traverse des problèmes inévitables et la réaction des médias nationales et internationales tendent à plus les manipuler qu'à mettre en valeur les véritables problèmes que nous traversons aujourd'hui.
Il y a des revendications légitimes, et le droit d'expression ne doit pas être réprimé!
Mais il est vrai aussi que les médias internationaux sautent sur l'occasion pour faire un transfert de leurs propres problèmes de société.
Commençons par le chômage des jeunes:
Le jeune tunisien, tant qu'il est encore dans l'école ou l'université, jouit d'un statut social privilégié, et il se proclame "étudiant" avec fierté. Mais du jour au lendemain, à la fin de son cursus universitaire, il désespère de trouver un emploi, et il se retrouve malgré lui avec la douloureuse étiquette de "chômeur".
L'état fait ce qu'elle peut (ou ce qu'elle veut) pour répondre aux attentes de ses jeunes, et des programmes d'aides aux jeunes sont développés pour les "aider" à s'insérer dans la vie active, mais le jeune n'a pas vraiment besoin d'être casé pour une certaine période dans un programme de stage genre SIVP, où il va jouer les bouches trous pendant des mois et se retrouver pire qu'avant.
L'état doit comprendre que le jeune à besoin surtout de perspectives d'avenir, et que par le travail il n'espère pas uniquement gagner de l'argent, mais il espère contribuer dans la mesure de sa compétence à l'épanouissement de sa nation et de sa famille.
NOUS AVONS BESOIN D'INVESTISSEMENTS EN TUNISIE
Arrêtons de nous laisser considérer par les autres pays développés comme une simple zone de pâturage touristique, où la place du tunisien n'est tolérée que comme un bon serveur au service des touristes qui daignent nous honorer de leur présence tellement convoitée!
La Tunisie à besoin de toutes ses compétences, et surtout des jeunes bardés de diplômes qui travaillent partout en Europe et USA, et offrons leur aussi les mêmes avantages que leur offre l'étranger pour arrêter cette fuite de cerveaux qu'aujourd'hui on ressent véritablement le manque.
L'université en Tunisie est malheureusement devenue comme le football, juste un moyen de retenir et de calmer cette masse de jeunes et détourner leur attention des véritables objectifs auxquels ils doivent aspirer.
L'état face à la crise économique est incapable aujourd'hui et tout de suite de répondre à toutes les attentes, mais je lance ici un souhait, c'est aux jeunes eux même de prendre en charge leurs destins et d'essayer de "travailler" en acceptant tout ce qui se présente quitte à se mettre un peu plus en valeur et gravir les échelons comme on su le faire nos ancêtres.
Aujourd'hui, je crois que le statut social, se gagne et ne s'attribue plus par le nombre de diplômes.