Bonjour baldaquino,baldaquino wrote:voila les éternels insatiables qui font la chasse aux sorcières, c'est l'instinct qui prend le dessus maintenant; voila une Tunisie mille lieux loin de la civilisation qui hurle vendetta, un terrible désir de vengeance qui brulera surement les étapes, pourquoi n'attendraient-ils pas que les choses se calment et qu'ils déposent des plaintes auprès des tribunaux, il faut être patient, yekhi cho99ou do99ou howa, il faut situer l'intérêt collectif bien au delà de l'intérêt personnel. enfin on est tous coupable, oui tous coupable, ce ne sont pas que les fonctionnaires qui ont du abdiqué aux volontés des trabelsi souvent par crainte pour leurs postes mais nous aussi par notre silence et notre peur on les a donné le laissé passé, comme on dit: el mel sayeb i3allem el ser9a.
Je crois que tu raisonnes comme un conformiste, et c'est cet esprit qui a conduit les Ben Ali et leurs familles a instaurer l'état policier et répressif que nous avons vécu pendant 23 années.
Nous serions d'accord avec ton raisonnement si nous n'avons pas constaté que:
Ces ministres ont montré qu'ils n'avait pas besoins des ministres démissionnaires et qui se sont rallié au peuple,
Ces ministres ont renié même leur parti pourvu qu'on les garde sur leurs fauteuils.
Ces ministres n'ont aucune expérience de la politique, ne serais-ce que la déclaration honteuse du ministre de l'intérieur et qu'à la fin ils n'ont pas trouvé mieux que de s'abriter derrière un porte parole, d'autant plus que l'opinion populaire et étrangère est entièrement contre eux, et ils continuent dans leur entêtement.
Ces ministres occupent des postes clé dans la hiérarchie du gouvernement et sont entrain de couvrir la disparition de preuves qui sans elles aucune justice dans le monde n'est capable de poursuivre les exactions et les détournements.
Fermer les yeux aujourd'hui après un parcours si bien réussit est un leurre, et aucun tunisien qui a une fibre de patriotisme n'est capable de baisser les mains ou de laisser aller les choses comme c'était avant.
Nous ne sommes pas entrain de faire une vendetta contre des fantômes, mais nous voulons que la justice puisse avoir les moyens de s'exercer en toute équité et que les documents et les archives menacées puisse être mises en sécurité contre la bande à Ben Ali, sa famille et surtout ce satellite de gens affairistes qui l'ont soutenus jusqu'au bout et l'on même encouragé.