Je partage tout à fait ton inquiétude et ton amertume. Les médias nationaux réagissent aujourd’hui docilement au service du pouvoir qu’ils entendent asseoir au détriment du peuple et de leur liberté. Ils réagissent comme s’ils étaient encore sous l’investiture de Ben Ali sauf que c’est Med Ghannouchi que le remplace avec ses ministres inchangés.ritchie wrote:Quelle deception!!! je suis entrain de suivre un debat sur tv7,nejib chebbi un vrais 5ouroutou,les autres pas mieux,chacun pense j y suis j y reste,et le citoyen dans tout ca relegué au rang de spectateur.
je reviens a ma sitution d avant,c est a dire apres moi le deluge,la tunisie rien a cirer, mes enfants et ma famille d abord,le reste a la grace de dieu, bonne chance la tunisie et vive le rock!
Il faut dire qu’on s’y attendait un peu tout de même, et que c’était trop beau qu’ils cèdent si facilement au peuple, mais ceci ne nous incite qu’à une chose, c’est de persévérer et de continuer la lutte jusqu’à les faire reculer encore et encore.
Il s’est passé des choses ce matin, et ce qui est d’abord surprenant, c’est de trouver notre fameuse place Trafalgar square de Tunis, encerclée de policiers et de cars jaunes grouillant de policiers.
Photo de l’orateur (un certain Ali Ben Yaghlane) le 18/1/2011 sur les marches du thèatre
[img::]http://img833.imageshack.us/img833/1917 ... tunis1.jpg[/img]
Photo du thèatre ce matin encerclé de flics
[img::]http://img69.imageshack.us/img69/1267/t ... etunis.jpg[/img]
Vers 10 Heures, on a commencé à nous rassembler, et la police a investi les lieux. La police s’est répandue sur toute l’avenue de bout en bout pour empêcher tout attroupement.
Comme ils étaient bien obligés de laisser passer les rames du métro, on en a profité pour investir ce bout de place et scandé surtout la dissolution du RCD et le départ des ministre du RCD du gouvernement.
Contrairement aux autres jours, il n’y avait parmi nous aucun parti ou membre de parti quelconque, et nous en avons profité pour nous faire interviewer par les journalistes étrangers qui nous filmaient entouré par une police trop envahissante, amis qui n'a pas utilisé de gaz lacrymogène (pour une fois que je me suis munis de coton qu'on met dans les narines pour filtrer les gaz).
Vers midi, un quinquagénaire s’est aspergé d’essence pour s’immoler en pleine place, et nous nous sommes précipités pour lui enlever son briquet en lui expliquant que ce qu’il allait faire nuisait à tout ce que nous avions entrepris jusqu’à maintenant.
Photo de la foule qui arrêtait l’immolation
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