pour moi si,je m'identifie en tant que musulmane d'abord,tunisienne et française ensuite,s'identifier dans des frontières fabriquées est pour moi contre nature,mais je respecte ta definition de l'identité,n'empêche qu'un musulman pratiquant de ougadoudou m'est beaucoup plus proche qu'un tunisien non pratiquant vivant à deux pas de chez moi.
Pour moi être musulman est un choix que j’ai fait, délibérément et en plein possession de mes moyens, en connaissance de cause.
L’identité est une notion + récente elle enveloppe 3 niveaux qui se télescopent:
L'identité personnelle, « subjective », qui renvoie le sujet à ce qu'il a d'unique, à son individualité. «conscience de soi et la représentation de soi ».
L'identité sociale, plus « objective » qui englobe tout ce qui permet d'identifier le sujet de l'extérieur. L'identité sociale comprend les attributs catégoriels et statutaires qui se réfèrent à des catégories sociales où se rangent les individus (groupes, sous-groupes : « jeune », « étudiant », « femme », « cadre » ;…). C'est souvent une identité « prescrite » ou assignée, dans la mesure ou l'individu n'en fixe pas, ou pas totalement, les caractéristiques.
L'identité culturelle, qui regroupe tout ce qui est commun avec les autres membres du groupe, telles les règles, les normes et les valeurs que le sujet partage avec sa communauté. On peut également parler de l'identité interculturelle dans les cas de contacts entre cultures différentes (donnant lieux à des processus d'enculturation et d'acculturation),
En d’autres termes : ce qui me rapproche de toi, c’est cette lasagne de couches de représentations qui s’enchevêtrent : comme toi, j’ai la double nationalité, double appartenances, comme toi, je suis viscéralement attaché à cette terre, dans tout ce qu’elle représente au-delà de la simple nationalité administrative, comme toi je considère cette double appartenance comme une richesse : matérielle et culturelle. Comme toi à l’âge de 18 ans j’ai choisi d’être musulman à part entière. Ce choix est conscient, spontané et sincère. Comme toi, je ne comprends pas comment se fait-il qu’on ne puisse pas apprécier une aussi belle religion ???
Et à la différence de toi, je ne peux pas me sentir proche d'un taliban, ou d'un Pasdaran rien que parce qu'ils sont croyants. pourquoi?, Aussi croyants qu'ils puissent être, ce qu'ils commettent au nom de l'islam ne m'oblige pas.
Un musulman pratiquant de Ougadoudou, a ma télépathie, s'il se trouve victime de l'impérialisme, mais il n'est pas plus proche, de ce fait d'un juif tunisien ou un mécréant tunisien. Et ce, pour la simple raison, c'est que je suis suis obligé de discuter avec un tunisien de quel horizon qu'il vienne de la façon la plus amène pour qu'on vive en bonne intelligence!!!
franchement felten,c'est personnel et subjectif comme reproche
Affirmatif Leila, un reproche objectif je n’en connais pas !! sauf si j’essaye de te berner. Un reproche : plus subjectif que ça, tu meurs !!! Mais on feinte souvent pour lui donner une connotation objective.
Pour Bourguiba, l'Histoire s'en charge!!!!
je m'etonnais seulement qu'une personne de ton niveau se contente des lectures occidentales de nos savants,et ce qui m'a poussé a te faire cette remarque c'est mon grand degoût après avoir fini la biographie d'avicenne par gilbert sinoué,qui insistait que ce savant n'etait pas arabe,et faisait douter de son islam allant même jusqu'a insinuer que sa mere etait juive,comme il a pretendu que ibn sina écrivait en persan alors que ce n'etait pas vrai,il ecrivait en arabe,la langue des science à cette époque,sinoué passe pour être le meilleur biographe d'avicenne que dire des mauvais alors?à partir de là j'ai pris la décision de ne plus tenir compte de ce que les occidentaux racontent et d'aller directement à la source,et je me demandais pourquoi toi tu ne t'etais pas posé cette même question.
l’occident, est une grande surface, par rapport au boutiquier du coin. Tout s’y trouve, la mortification et l’antidote, il suffit d’avoir un sens critique. L’occident n’est pas monolithique comme on le pense.
Les meilleures critiques des aberrations des orientalistes ont été pondues en occident avec des outils occidentales, pour une raison évidente : ils parlent le même langage.
Edward Saïd (palestinien) est le meilleure critique de l’orientalisme et pourtant il est méconnu par tous les orientaux, tout au moins on connaît son livre L'Orient créé par l'occident: Courant historiographique d'origine américaine qui apparaît au début des années 1990 en proposant une relecture de l’histoire de la colonisation.
Les études post-coloniales (ou post-colonial studies en anglais) se fondent sur l’analyse de textes et de discours des époques coloniales et postcoloniales, influencées par différentes approches critiques : L'Orientalisme d'Edward Saïd (publié en 1980) est souvent présenté comme le texte fondateur des études postcoloniales. Il a été aussi enrichi par les textes de Gayatri Chakravorty Spivak, Homi Bhabha (Inde).
Le vaste champ de ces recherches semble ouvrir la voie à un nouveau comparatisme qui examine les effets du colonialisme européen sur des textes produits par l'ancien monde colonisé ainsi que par les anciennes métropoles.
Le dérèglement du monde tient moins à la " guerre des civilisations " qu'à l'épuisement simultané des civilisations, l'humanité ayant atteint en quelque sorte son " seuil d'incompétence morale ".
A l'âge des clivages idéologiques qui suscitait le débat succède celui des clivages identitaires, où il n'y a plus de débat. Les deux discours ont leur cohérence théorique, mais qui se déforment mutuellement au contact : chacun, dans la pratique, trahit ses propres idéaux.
L'Occident est infidèle à ses propres valeurs, ce qui le disqualifie auprès des peuples qu'il prétend acculturer à la démocratie. Sa tentation : préserver par la supériorité militaire ce que ne lui assure plus sa supériorité économique ni son autorité morale. Sa volonté de dominer le monde le dispute ainsi à son désir de le civiliser. La guerre en Irak en est un bon exemple : on a dit partout que les Etats-Unis apportaient la démocratie à un peuple qui n'en voulait pas. La réalité est exactement l'inverse : ils n'ont pas apporté la démocratie à un peuple qui en rêvait !
Le monde arabo-musulman n'a plus ni la légitimité généalogique ni la légitimité patriotique autour desquelles il s'était historiquement structuré - magnifique développement sur la trajectoire de Nasser. Vivant dans l'humiliation et la nostalgie régressive de son " Age d'or ", l'ère des islamismes ayant succédé à l'ère des nationalismes, il se trouve condamné à une fuite en avant dans le radicalisme. Ces " dérèglements symétriques " ne sont qu'un des éléments d'un dérèglement planétaire plus global qui exige que l'humanité se rassemble pour faire face à des urgences qui, à l'exemple des perturbations climatiques, menacent tous les peuples.
comme intifadha(le contraire t'aurait étonné ) je suis contre le dialogue entre les religions,un pacte de non agression et de respect mutuel suffit,et je ne vois pas l'utilité d'inventer une nouvelle dynamique de la pensée musulmane ni une dialectique adequate capable d'expliquer avec des mots simples nos actes de musulmans à nos amis non musulmans,et ce pour la simple raison que je refuse de suivre le même chemin de ceux qui passent leur vie a se justifier devant les autres et a s'exuser d'être musulmans,tout cela doit prendre fin un jour,on n'a rien à justifier nous sommes comme nous sommes avec nos defauts et avec nos qualités, a prendre ou a laisser! on a compris depuis des siecles que ceux qui nous critiquent pour nous critiquer le font pour se sentir bien et surtout pour se sentir meilleurs,tant pis,mais cela doit cesser,il n'y a rien à discuter avec eux, chacun sa religion.
Il ne s'agit plus de justifier quoi que ce soit, mais de participer dans la marche du siècle, d'apporter notre contribution, comme le fait Tarik Ramadan:
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