hanane22 wrote:le Coran nous donne une ligne de conduite, mais "certains" ne suivent pas toutes les consignes (on a vu les différents commentaires sur ce forum), et se considèrent tout de même comme musulmans, sont très croyants...donc je pense qu'il vaut mieux pour éviter d'entrer dans un débat religieux contourner ce thème car il peut y avoir des dérapages mal contrôlés...ceci n'est pas pour ôter l'importance de la religion dans la vie des croyants mais juste pour revenir au débat qui était le sujet du topic qui est "la sexualité hors mariage"...il est vrai qu'à la base, il peut s'agir d'un pêché au vu de la religion mais de nombreux jeunes y passent.....le but ici n'est pas de juger ce comportement mais simplement de témoigner en toute quiètude... et de réfléchir à l'avenir...notamment en ce qui concerne la protection, (pour éviter des drames) etc..donc ici le but n'est pas de polémiquer sur pour/contre cette pratique, ca existe c'est comme ca, c'est bien/mal, chacun le voit différemment, mais il est intéressant de comprendre comment/dans quelles conditions/quelles sont les conséquences?....
hanane22 wrote: juste une précision, oui l'islam sublime les plaisirs de la chair, on l'oublie trop souvent mais uniquement dans le cadre du "mariage"...
hanane22 wrote: dire que la religion est "historique" n'a rien de choquant ou de dénonciateur, cela ne lui ôte pas son caratère premier, mais, on essaie tout simplement pour aborder un problème ou un fait social comme la sexualité chez les jeunes musulmans, de sortir de l'idéologie pure pour se permettre de prendre les armes de la réflexion scientifique et tout simplement humaine...
désolée de me citer moi-même mais pourquoi (notamment joujou) alors que j'avance les mêmes idées qu'hilal, que je propose la même approche c'est à dire par le biais d'autres argumentations qui n'appartiennent pas au domaine religieux, alors quand c hilal qui les propose (d(accord danns des termes plus clairs peut-être) là tu deviens complaisant et pense qu'il faut passer à autre chose?? là, je t'avoue je ne comprends pas très bien..
bref contente de voir qu'au moins hilal t'a convaincu qu'il était temps de cesser de s'enfoncer dans le débat religieux! et que nous pouvons nous aventurer dans l'analyse sur le terrain psychologique et social..voire même structurel!
je m'explique hanene22:
ce n'est pas de la complaisance avec hilal, je suis juste d'accord avec lui car je trouve qu'il affirme les choses clairement et sans detour.
maintenant pour ce qui de laisser le religieux a part, j'ai dit que j'allais le faire et je l'ai fait depuis la page 9 je crois, sauf que je me devais ausi de repondre aux interpellations (si on peut appeler cela ainsi..) de springfield qui renvoyait a la religion.
enfin bref, pour fixer aux yeux de tout le mondes la pensee qui est la mienne et pourqu'on puisse justement passer a autre chose, je v la resumer en 3 points:
1- une societe musulmane se doit de condamner sans reserves, moralement et legislativement, les relations sexuelles interdites par l'islam, et cela independament des comportements de certains (ou meme de beaucoup) de ses individus.
2- Chaque citoyen, musulman ou pas, est libre de ses actes et des ses agissements, et notamment de sa vie sexuelle, mais cela dans les limites fixes par la loi, la morale et des bonnes moeurs de la societe a laquelle il appartient.
3- tout citoyen se doit d'etre respecte dans sa dignite et sa condition d'etre humain independamment de ses croyances personnelles.
j ai voté contre,j estime que l acte sexuel n est pas une fin en soit,et nous les filles nous ne sommes pas portées sur la chose comme les hommes,nous fonctionons autrement,attendre le mariage pour faire l amour n est pas la fin du monde.
une petite (ou plus très longue désolée!) étude intéressante trouvée sur le le net qui peut permettre de réfléchir au niveau psychologique et social de ce problème: qu'en pensez-vous?, à bientôt et bonne journée à tous
LA SEXUALITE DES HOMMES TUNISIENS
1 - LA SEXUALITE DES HOMMES TUNISIENS
HAFFANI MOHAMED FAKKREDDINE, TROUDI HICHEM
(Service de psychiatrie ‘’E’’, Hôpital Razi, 2010, La Manouba)
Résumé :
La sexualité occupe une place très importante dans la vie de l’être humain. En Tunisie, le comportement sexuel masculin est un continent non encore exploré. Dans ce travail, nous avons essayé de rapporter les connaissances et les attitudes des hommes en matière de sexualité, de tracer un profil des comportements sexuels des hommes en Tunisie et d’analyser les facteurs qui le déterminent.
Il ressort de notre étude que le poids des traditions reste lourd avec 83,7 % des hommes qui pensent qu’une femme doit préserver sa virginité jusqu’au mariage et 77,3 % qui pensent que l’homosexualité est la pratique sexuelle la plus mal acceptée par la société. 85,6 % des hommes se sont masturbés et un homme sur trois reconnaît avoir eu une relation homosexuelle et avoir pratiqué les rapports anaux avec leur partenaire. L’âge du premier rapport était de 28,1 an et la durée moyenne du coït était de 1min et 13 sec.
En conclusion nous dirons qu’il existe en Tunisie deux sexualités à deux vitesses : La première, accablée par les tabous et les traditions, se retrouve surtout chez les hommes mariés, âgés, d’origine rurale, alors que la deuxième, un peu plus libérée, se retrouve surtout chez les jeunes, célibataires, résidant dans le milieu urbain.
I. Introduction
Tout comportement est le résultat d’une combinaison de facteurs variables de l’environnent et de l’individu, qui englobent les dimensions bio-psychologiques et les situation ocioculturelles. Il en est de même du comportement sexuel, éminemment neurophysiologique, émotionnel et éducatif.
La sexualité est donc une dimension constitutive de chaque personne et non pas seulement une fonction corporelle. Les sentiments, les attentes, les espoirs, les croyances et les valeurs font que la vie sexuelle de chaque personne lui ressemble. Elle est en plus liée à toutes les questions humaines essentielles tels que les origines de l’être, sa finitude, et son devenir, le plaisir, la souffrance et les liens humains.
En Tunisie, à l’instar de tous les pays arabo-musulmans, un voile tantôt discret, tantôt violent a enveloppé l’être et l’agir sexuel, le frappant du sceau de l’ignorance, de la honte et de la culpabilité.
En effet, en Tunisie, seules de petites enquêtes faites surtout auprès des adolescents ont été réalisées, comme celle de l’association tunisienne de planning familial en 1994 auprès de 514 lycéens âgés de 15 ans ou plus, et celle du Dr Ayadi et son équipe en 2001 portant sur 100 lycéens âgés de 12 à 19 ans.
Notre travail présente les résultats d’une enquête sur le comportement sexuel masculin en Tunisie, à l’instar des enquêtes européennes et américaines.
II. Méthodologie de l’enquête
L’enquête s’est déroulée durant la période s’étendant du 1er février 2002 au 31 janvier 2003. L’échantillon représentatif, constitué selon la méthode des quotas, est composé de 300 hommes, âgés de 20 à 69 ans, vivant dans le Grand Tunis (gouvernorats de Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba). Les données statistiques utilisées sont celles publiées par l’institut national de statistique et par l’office national de la famille et de la population.
Les variables que nous avons retenues sont l’âge, le lieu de résidence, le statut matrimonial
et le niveau d’instruction. Ces quatre variables semblaient avoir le plus d’influence sur le
comportement sexuel.
Le questionnaire est composé de cinquante quatre items, reparties en cinq parties :
Identification, Connaissances, Attitudes, Pratiques et vécu, trouble sexuel.
Aucun questionnaire n’a été rempli par auto-passation, tous ont été remplis par un entretien face à face. Chaque entretien durait en moyenne entre 20 et 30 minutes.
III. RESULTATS
Seuls les résultats statistiquement significatifs seront exposés.
A. Profil socio-démographique
L’âge moyen de notre population est de 38,26 ans. L’âge moyen de la puberté est de 14,43 ans. 72,3 % de notre population est d’origine urbaine et 27,7 % est d’origine rurale. Le nombre moyen d’enfants est de 3,5 enfants. 19,3 % de notre population est analphabète, 42 % est de niveau primaire, 30,4 % est de niveau secondaire et 8,3 % est de
niveau supérieur.
B. Les connaissances
1. L’éducation sexuelle
85,3 % des hommes ont reçu une éducation sexuelle. (nous avons considéré qu’un homme a bénéficié d’une éducation sexuelle chaque fois qu’il a reçu des informations sur la vie sexuelle au moment de la puberté).
Education sexuelle Non scolarisé Primaire Secondaire Supérieur Total
Non 46,6 % 11,1 % 3,3 % 0 % 14,7 %
Oui 53,4 % 88,9 % 96,7 % 100 % 85,3 %
Education sexuelle en fonction de la scolarité
Les sujets de niveau d’instruction secondaire ou supérieure ont eu plus d’accès à des informations sexuelles que ceux de niveau primaire ou ceux non instruits. On serait donc tenté de dire que l’instruction joue un rôle dans l’éducation sexuelle. Mais la vérité est que l’école ne représente que 1,1 % des sources d’informations sexuelles, contre 2 % pour les parents, 14,1 % pour les mass-médias et 82,8 % pour les amis. Ceci reflète bien la réalité des choses puisque seulement la reproduction (qui est une partie infime de la sexualité) est enseignée en secondaire alors que le lycéen a déjà vécu ou est en train de vivre sa puberté.
Le lieu de résidence paraît avoir un poids énorme sur l’éducation et la curiosité sexuelle. En effet, 6,9 % seulement de la population urbaine n’ont pas reçu d’éducation sexuelle, alors que ce taux passe à 34,9 % dans la population rurale. Par ailleurs, les mass médias représentent la source d’éducation sexuelle la moins utilisée en milieu rural (1,9 %
contre 17,3 % dans le milieu urbain).
2. La curiosité sexuelle:
La majorité des sujets interrogés n’a jamais examiné leur sexe dans une glace (47,3 %) et n’a jamais mesuré la taille de leur sexe (57,3 %). 84,3% des sujets de milieu rural n’ont jamais mesuré la taille de leur sexe et 74,7% n’ont jamais examiné leur sexe dans une glace. Ces pourcentages passent dans le milieu urbain respectivement à 47% et à 36,9 %.
C. Les attitudes
1. Le but de l’activité sexuelle
Dans notre population, 32,7 % des hommes pensent que le but de l’activité sexuelle est de satisfaire un besoin physiologique, 31,3 % pensent avoir du plaisir, 20 % pensent avoir un enfant et 16 % pensent accomplir une obligation.
But de l’activité sexuelle en fonction de l’âge:
Ce sont les plus jeunes qui pensent que le but de l’activité sexuelle est de satisfaire un besoin physiologique ou d’avoir du plaisir contrairement aux sujets plus âgés qui pensent que le but est d’accomplir une obligation ou d’avoir un enfant.
Dans le milieu rural, le versant reproductif paraît dominer la sexualité puisque 32,5 % pensent que le but de l’activité sexuelle est d’avoir un enfant et seulement 16,9 % pensent que c’est d’avoir du plaisir. Ces valeurs passent respectivement à 15,2 % et à 36,9 % dans le milieu urbain.
49,2 % des célibataires pensent que le but de l’activité sexuelle est de satisfaire un besoin physiologique et 45,9 % avancent la recherche de plaisir. Les sujets mariés sont plus divisés avec 31 % pour l’enfant; 26,4 % pour l’obligation; 20,7 % pour le besoin physiologique et 21,8 % pour le plaisir.
Avoir du plaisir, comme but de l’activité sexuelle, est proportionnel au niveau d’instruction alors que, avoir un enfant, comme but de l’activité sexuelle, est inversement proportionnel au niveau d’instruction.
2. Mariage et relations sexuelles
Un autre indicateur du poids énorme qu’ont les traditions sur la sexualité est le mythe de la préservation de la virginité chez la femme jusqu’au mariage. En effet, 83,7 % des hommes pensent que la préservation de la virginité chez la femme jusqu’au mariage est une règle sociale à sauvegarder, 10,3 % pensent que c’est un mal social nécessaire et seulement 6 % pensent que c’est un tabou à dépasser. Paradoxalement, la même majorité écrasante (82 %) pense que, pour l’homme, le mariage n’est pas nécessaire pour avoir des rapports sexuels. Ceci apporte la preuve vivante que l’islam n’y est pour rien. En effet, ce
dernier interdit formellement les rapports sexuels avant le mariage aussi bien pour l’homme que pour la femme.
Les traditions pèsent encore plus lourdement sur le milieu rural. En effet, la majorité des hommes dans le milieu rural (97,6 %) pense que la préservation de la virginité
chez la femme jusqu’au mariage est une règle sociale à sauvegarder, alors que ce pourcentage passe à 78,3 % dans le milieu urbain. Aucun homme résidant dans le milieu rural ne pense que c’est un tabou social à dépasser alors que 8,3 % des hommes de milieu urbain le pensent. 2,4 % des sujets de milieu rural pensent que c’est un mal social nécessaire, ce pourcentage passe à 13,4 % dans le milieu urbain. Le milieu rural reste partagé pour la question des rapports sexuels de l’homme avant le mariage. En effet, 59 % pensent que, pour l’homme, le mariage n’est pas nécessaire pour avoir des rapports sexuels et 41 % pensent le contraire. Ces pourcentages passent respectivement dans le milieu urbain à 90,8 % et à 9,2 %.
La virginité reste donc, dans notre société, un indicateur de chasteté et un certificat de bonne conduite prénuptiale.
3. Amour et rapports sexuels:
L’amour n’est pas nécessaire pour avoir des rapports sexuels, mais les rapports sexuels sont nécessaires dans une relation amoureuse. C’est ce que pense la majorité des hommes quant aux relations qui peuvent exister entre l’amour et la sexualité. En effet, 73,3% pensent qu’ils ne doivent pas nécessairement être amoureux pour avoir des rapports sexuels et 56 % pensent qu’une relation amoureuse ne pourrait pas exister sans rapports sexuels.
62,7 % des hommes de milieu rural pensent qu’une relation amoureuse peut exister sans rapports sexuels et 51,8 % pensent qu’ils doivent être amoureux pour avoir des rapports sexuels. Ces pourcentages passent dans le milieu urbain respectivement à 36,9 % et à 17,1 %.
4. Pratiques sexuelles interdites par la société:
L’homosexualité paraît être la pratique sexuelle la moins tolérée par la société (77,3 %), suivie de l’adultère (12 %), des relations sexuelles sans mariage (7,7 %) et en dernière position la masturbation (3 %).
Ce sont les plus jeunes qui pensent que la pratique sexuelle la plus interdite par la société est l’homosexualité.
81,6 % des hommes résidant dans le milieu urbain pensent que la pratique sexuelle la plus intolérable par la société est l’homosexualité contre 66,3 % pour les hommes résidant dans le milieu rural.
89,3 % des célibataires pensent que la pratique sexuelle la plus intolérable par la société est l’homosexualité et seulement 69,1 % des mariés ou séparés le pensent. 17,4 % de ces derniers désignent l’adultère comme la pratique sexuelle la plus mal acceptée par la société contre 4,1 % parmi les célibataires.
Ceci prouve que la mutation sociale a peu ou pas d’influence sur notre conception de l’homosexualité, puisque l’homophobie, qui tend à disparaître dans l’Occident, reste bien ancrée dans la mentalité des jeunes de notre société.
D. Pratiques et vécu:
1. La première activité sexuelle L’âge moyen de la première activité sexuelle est de 15 ans. Il passe à 16,5 ans dans le milieu rural contre 14,5 ans dans le milieu urbain.
Cette première activité sexuelle était une masturbation dans 78 % des cas, un coït dans 19,3 % des cas et une expérience homosexuelle dans 2,7 % des cas.
La (e) partenaire du premier rapport sexuel est dans 47 % des cas une prostituée, dans 19,7 % des cas l’épouse, dans 12,1 % des cas une femme célibataire, dans 12,1 % des cas un homme et dans 9,1 % des cas une femme mariée. Cette première partenaire sexuelle était une prostituée chez 66,7 % des hommes d’origine rurale et chez 30,6 % des hommes d’origine urbaine. Ceci pourrait être attribué au poids des traditions et à la prohibition de la mixité prédominant surtout dans le milieu rural.
2. Les pratiques sexuelles
a) L’homosexualité:
35,3 % des hommes reconnaissent avoir eu au moins une fois dans leur vie des relations homosexuelles (définies comme toute activité homosexuelle débutant vers l’âge de l’adolescence). Ces relations sont plus fréquentes en milieu rural (47 %), où domine la prohibition de la mixité, qu’en milieu urbain (30,9 %). Un seul homme (0,33 %) de notre population était exclusivement homosexuel.
b) Les rapports anaux
Rapports annaux Célibataires Mariés et séparés Total
Non 33,9 % 69,1 % 60,7 %
Oui 66,1 % 30,9 % 39,3 %
Pratique des rapports anaux en fonction du statut matrimonial
Un homme marié sur trois pratique le rapport anal avec sa femme alors que deux célibataires sur trois le pratiquent et c’était dans 67,6 % des cas avec une femme célibataire.
82,6 % des hommes de niveau d’instruction supérieur pratiquent le rapport anal alors que ce pourcentage est de 35,1 % pour les autres niveaux.
La plus grande proportion de sujets jeunes et célibataires qui pratique le rapport anal pourrait être rattachée à la préservation de la virginité chez la fille jusqu’au mariage.
En effet, la majorité des adolescents va avoir recours à cette pratique pour éviter la défloration de leur partenaire même s’ils se heurtent parfois au refus de celle-ci.
c) La masturbation:
56,3 % des hommes déclarent avoir encore une activité masturbatoire et 85,6 % se sont masturbés au moins une fois dans leur vie. Cette activité est considérée comme occasionnelle par 78,7 % des hommes et seulement 21,3 % la jugent comme fréquente.
Masturbation Célibataires Mariés Total
Non 5,7 % 69,5 % 43,7 %
Oui 94,3 % 30,5 % 56,3 %
sujets ayant actuellement une activité masturbatoire en fonction du
statut matrimonial
Tous les hommes mariés disent qu’ils se masturbent de façon occasionnelle, alors que 31,1 % des célibataires la considèrent comme une activité fréquente.
d) Les rapports sexuels
Caractéristiques générales
Dans notre population, 22,7 % des hommes n’ont jamais eu de rapport sexuel et ce sont généralement les plus jeunes contre 77,3 % qui ont eu déjà des rapports sexuels et ce sont les plus âgés. L’âge moyen du premier rapport sexuel est de 28,1 ans.
55,7 % des sujets célibataires n’ont jamais eu de rapport sexuel. Ce pourcentage est de 67 % dans la tranche d’âge des 20-29 ans et 12 % dans la tranche d’âge des 30-39 ans.
C’est surtout dans le milieu rural qu’on trouve la plus grande proportion de célibataires n’ayant jamais eu de rapport sexuel avec 78,1 % et moins dans le milieu urbain avec 47,8 %.
Parmi ceux qui avaient au moment de l’enquête des rapports sexuels, 78,3 % les avaient avec leur épouse, 13,4 % avec une femme célibataire, 3,7 % avec une femme mariée; 0,5 % avec un homme et 4,1 % avec une prostituée. Parmi les célibataires qui avaient au moment de l’enquête des rapports sexuels, 61,7 % les avaient avec une femme célibataire, 17 % avec une femme mariée, 2,1 % avec un homme et 19,1 % avec une prostituée.
La partenaire actuelle des sujets de milieu rural est soit l’épouse (88,9 %), soit la prostituée (11,1 %). Dans le milieu urbain, la répartition est un peu plus homogène avec 74,8 % pour l’épouse, 17,8 % pour la femme célibataire, 4,9 % pour la femme mariées, 0,6 % pour l’homme et 1,8 % pour la prostituée.
La fréquence des rapports
Nombre de rapports sexuels par mois Célibataires Mariés Total
20 – 29 ans 0,8 ********** 0,8
30 – 39 ans 3,2 7,8 6,5
40 – 49 ans *********** 5,6 5,6
50 – 59 ans *********** 3,4 3,4
60 – 69 ans *********** 1,3 1,3
Total 1,3 5,4 3,65
Nombre moyen de rapports sexuels par mois en fonction de l’âge et du
statut matrimonial
Le nombre moyen de rapports sexuels est de 3,65 par mois. La majorité des hommes (58,7 %) ne fait pas l’amour autant qu’elle le veut. Il s’agit dans 88 % des cas de célibataires et séparés, et dans 37,4 % des cas de sujets mariés. Parmi ceux qui font l’amour autant qu’ils le veulent (41,3 %), 62,6 % sont mariés et seulement 12 % sont célibataires ou séparés.
La périodicité des rapports:
46,1 % des hommes disent que leurs rapports sexuels obéissent à une périodicité préétablie (le même jour de la semaine ou dans les même conditions ou selon un schéma toujours le même….) et ce sont les plus âgés (moyenne d’âge de 47,6 ans), alors que 53,9 % disent le contraire et ce sont les plus jeunes (moyenne d’âge de 36,5 ans).
La majorité des sujets résidant dans le milieu rural (79,7 %) dit que ses rapports sexuels obéissent à une périodicité préétablie. Ce pourcentage passe à 45,1 % dans le milieu urbain.
Périodicité des rapports Célibataires Mariés et séparés Total
Non 75,9 % 37,9 % 46,1 %
Oui 24,1 % 62,1 % 53,9 %
Périodicité des rapports sexuels en fonction du statut matrimonial
Le changement de position
Dans notre population, 24,1 % des hommes changent toujours de position au cours de leurs rapports sexuels, 30,6 % en changent parfois et 45,3 % n’en changent jamais. Ce sont les plus jeunes qui changent toujours de position au cours de leurs rapports sexuels (moyenne d’âge de 33,2 ans), les moins jeunes (moyenne d’âge de 41,3 ans) en changent parfois, alors que les plus âgés (moyenne d’âge de 48,3 ans) n’en changent jamais.
Il y a plus de sujets ne changeant jamais de position au cours du rapport sexuel dans le milieu rural (67,8 %) que dans le milieu urbain (37,6 %). La tendance s’inverse pour ceux qui en changent parfois (20,3 % le milieu rural et 34,1 % dans le milieu urbain) et ceux qui en changent toujours (11,9 % dans le milieu rural et 28,3 % dans le milieu urbain).
Changement de positions Célibataires Mariés et séparés Total
Jamais 18,5 % 53,4 % 45,3 %
Parfois 24,1 % 32,6 % 30,6 %
Toujours 57,4 % 14 % 24,1 %
Changement de positions au cours du rapport sexuel en fonction du statut
matrimonial
La participation:
Au cours du rapport sexuel, 78 % des hommes préfèrent être actifs, 8 % préfèrent être passifs et 14 % préfèrent que ça soit réciproque. Ce sont les plus jeunes qui préfèrent être passifs (moyenne d’âge de 28,7 ans), alors que les hommes plus âgés (moyenne d’âge de 38,4 ans) préfèrent être soit actifs soit les deux à la fois.
Il y a plus de sujets préférant être actifs au cours du rapport sexuel dans le milieu rural (91,6 %) que dans le milieu urbain (72,8 %). La tendance s’inverse pour ceux qui préfèrent être passifs (2,4 % le milieu rural et 10,1 % dans le milieu urbain) et ceux qui préfèrent une participation réciproque (6 % dans le milieu rural et 17,1 % dans le milieu urbain).
Participation aux rapports Célibataires Mariés et séparés Total
Actif 71,3 % 82,6 % 78 %
Les deux 13,9 % 14 % 14 %
Passif 14,8 % 3,4% 8 %
La participation au rapport sexuel en fonction du statut matrimonial
La durée du coït :
La durée moyenne du coït (définie comme le temps s’écoulant entre la pénétration et l’éjaculation) est de 1min et 13 sec. La durée la plus courte du coït (33 secondes) est retrouvée chez les sujets dont la partenaire sexuelle est une prostituée.
Cette durée moyenne est plus longue dans le milieu urbain (1min et 17 sec) que dans le milieu rural (1min et 1 sec). Chez les célibataires elle est de 53 secondes, chez les mariés elle est de 1min et 18 sec.
Cette durée moyenne est proportionnelle au niveau d’instruction. En effet, elle est de 1min et 5 sec pour les analphabètes, 1min et 9 sec pour le niveau primaire, 1min et 15 sec pour le niveau secondaire et 1min et 40 sec pour le niveau supérieur.
3. Plaisir et satisfaction
a) La taille du pénis:
La grande majorité des hommes (90 %) se dit satisfaite de la taille de leur pénis et ce sont généralement les plus âgés (moyenne d’âge de 39 ans), alors qu’une minorité ne le l’est pas (10 %) et ce sont les plus jeunes (moyenne d’âge de 30,8 ans). C’est dans le milieu urbain qu’on trouve la plus grande proportion d’hommes non satisfaits par la taille de leurs pénis (13,4 %), alors que ce groupe ne représente que 1,2 % du milieu rural.
Satisfaction par la taille du pénis Célibataires Mariés et séparés Total
Non 15,6 % 6,1 % 10 %
Oui 84,4 % 93,9 % 90 %
Satisfaction par la taille du pénis en fonction du statut matrimonial
b) La satisfaction de la partenaire
La majorité des hommes (83,2 %) pense que leur partenaire est satisfaite par la durée du coït. Ils ne sont que 3,9 % à penser le contraire, tandis que 12,9 % disent qu’ils ne savent pas.
Satisfaction de la partenaire Durée moyenne du coït
Oui 1 min et 16 sec
Ne sait pas 57 sec
Non 43 sec
Satisfaction de la partenaire en fonction de la durée du coït
Plus la durée du coït augmente, plus les partenaires sont, selon les hommes, plus satisfaites.
Satisfaction de la partenaire Célibataires Mariés et séparés Total
Oui 63 % 89,4 % 83,2 %
Ne sait pas 27,7 % 8,4 % 12,9 %
Non 9,3 % 2,2 % 3,9 %
Satisfaction de la partenaire par la durée du coït en fonction du statut
matrimonial
c) L’orgasme:
70,7 % des hommes disent parvenir toujours à l’orgasme et ce sont les plus jeunes (moyenne d’âge de 39,4 ans), 28,4 % disent y parvenir parfois et ce sont les moins jeunes (moyenne d’âge de 49,8 ans) et enfin 0,9 % disent qu’ils n’y parviennent jamais et ce sont les plus âgés (moyenne d’âge de 60,5 ans).
Les célibataires parviennent toujours à l’orgasme dans 90,7 % des cas, alors que les mariés y parviennent toujours dans 64,4 % des cas.
La plus grande partie de notre population (89,7 %) pense qu’un rapport sexuel doit nécessairement aboutir à l’orgasme alors qu’ils ne sont que 10,3 % à penser le contraire.
d) Les fantasmes
La majorité des hommes (79 %) dit que sa vie sexuelle est stimulée par des fantasmes et ce sont généralement les plus jeunes (moyenne d’âge de 35,5 ans), alors que ceux qui disent le contraire (21 %) sont les plus âgés (moyenne d’âge de 48,5 ans).
e) La fellation
Dans notre population, 18,1 % des hommes disent que la fellation est la pratique sexuelle la plus stimulante.
Ce sont les célibataires qui pensent plus que la fellation est la pratique sexuelle la plus stimulante (38,9 %) alors que les mariés et les séparés le pensent moins (11,8 %). Ils ont recours préférentiellement à cette méthode pour se satisfaire, sans toucher à la virginité de la femme.
Les hommes résidant dans le milieu urbain pensent plus que la fellation est la pratique sexuelle la plus stimulante (23,1 %), alors que ceux résidant dans le milieu rural le pensent moins (3,4 %).
Plus le niveau d’instruction est élevé, plus les hommes disent que la fellation est la pratique sexuelle la plus stimulante. En effet, ils sont 5,3 % d’analphabètes, 18,7 % de niveau primaire, 24,6 % de niveau secondaire et 30,4 % de niveau supérieur à le penser.
f) Influence de l’abstinence sexuelle:
Au cours de la période d’abstinence sexuelle, 67,7 % disent se sentir frustrés physiquement, 14,3 % frustrés affectivement et 18 % indifférents.
Ce sont les plus jeunes qui se sentent frustrés affectivement ou physiquement au cours de la période d’abstinence sexuelle (moyenne d’âge de 36,8 ans), alors que ceux qui se sentent indifférents, sont généralement les plus âgés (moyenne d’âge de 46,2 ans).
Il y plus de sujets qui se sentent indifférents au cours de la période d’abstinence sexuelle parmi les mariés (23 %) que parmi les célibataires (9,8 %) et dans le milieu rural (28,9 %) que dans le milieu urbain (13,8 %).
Influence de l’abstinence sexuelle / Non scolarisé /Primaire /Secondaire /Supérieur /Total
Frustré affectivement 6,9 % 14,3 % 14,3 % 32 % 14,3 %
Frustré physiquement 55,2 % 71,4 % 70,3 % 68 % 67,7 %
Indifférent 37,9 % 14,3 % 15,4 % 0 % 18 %
Influence de l’abstinence sexuelle en fonction du niveau scolaire
g) Influence des enfants:
57,6 % des hommes disent que leur sexualité a changé après la naissance d’un enfant.
La majorité des hommes résidant en milieu urbain (63,6 %) dit que sa sexualité a changé après la naissance d’un enfant, alors que plus de la moitié des hommes de résidence rurale (57,1 %) dit le contraire.
Parmi les hommes qui pensent que leur sexualité a changé après la naissance d’un enfant, 52 % disent qu’il s’agit d’une diminution de la fréquence des rapports, 27,6 % d’une amélioration de la qualité des rapports et 20,4 % d’une détérioration de la qualité des rapports sexuels.
h) Satisfaction de la vie sexuelle
65,7 % des hommes disent qu’ils sont satisfaits de leur vie sexuelle et ce sont les plus âgés (moyenne d’âge de 40,6 ans), alors que 34,3 % disent le contraire et ce sont les plus jeunes (moyenne d’âge de 33,8 ans).
Satisfaction de la vie sexuelle Célibataires Mariés Total
Oui 47,5 % 78,7 % 65,7 %
Non 52,5 % 21,3 % 34,3 %
Satisfaction de la vie sexuelle en fonction du statut matrimonial
Si la partenaire sexuelle est l’épouse, alors 79,4 % sont satisfaits, mais si la partenaire est une prostituée, alors 100 % ne le sont pas.
53,8 % des hommes disent que c’est la partenaire sexuelle qui leur manque, 18,3 % disent que c’est l’entente sexuelle, 14,1 % disent que c’est la santé physique, 11,5 % disent que c’est l’affection et 2 % disent que c’est le temps.
Motifs d’insatisfaction Célibataires Mariés Total
Affection 10,9 % 13,2 % 11,5 %
Entente sexuelle 1,6 % 47,4 % 18,3 %
Partenaire sexuelle 84,4 % 0 % 53,8 %
Santé physique 3,1 % 34,2 % 14,4 %
Temps 0 % 5,3 % 2 %
Motifs d’insatisfaction sexuelle en fonction du statut matrimonial
Motifs d’insatisfaction Célibataires Mariés Séparés Total
Affection 27 ans 41 ans ********** 32 ans
Entente sexuelle 27 ans 43 ans ********** 42 ans
Partenaire sexuelle 23 ans ********** 63 ans 25 ans
Santé physique 34 ans 58 ans ********** 55 ans
Temps ********** 42 ans ********** 42 ans
Moyenne d’âge des motifs d’insatisfaction sexuelle en fonction du statut
matrimonial
Qu’attendent les hommes de leur partenaire sur le plan sexuel ?
57,7 % pensent qu’ils seraient plus satisfaits si la partenaire était plus tendre (moyenne d’âge de 44,4 ans), 36,1 % pensent le devenir si leur partenaire était plus participante (moyenne d’âge de 37,5 ans) et 6,2 % si elle était moins exigeante (moyenne d’âge de 49,1 ans).
Dans le milieu rural, la majorité écrasante des hommes (86 %) préfère que la partenaire soit plus tendre contre seulement 12,3 % qui la préfère plus participante. Le milieu urbain est partagé avec respectivement 48,2 % et 44,1 %.
Si la partenaire est l’épouse, alors 64 % des hommes la préfèrent plus tendre, mais si la partenaire est une femme célibataire, alors 75% la préfèrent plus participante.
Attitude de la partenaire Célibataires Mariés Total
Plus participante 62,3 % 28,2 % 36,1 %
Plus tendre 37,7 % 63,8 % 57,7 %
Moins exigeante 0 % 8 % 6,2 %
Attitude de la partenaire et satisfaction de la vie sexuelle en fonction
du statut matrimonial
i) Le changement de partenaire
La majorité des hommes (80,6 %) n’a pas envie de changer la partenaire actuelle et
ce sont généralement les plus âgés (moyenne d’âge de 44,7 ans) alors que seulement 19,4
% pensent le contraire et ce sont les moins âgés (moyenne d’âge de 31,7 ans).
Envie de changer la partenaire Célibataires Mariés Total
Non 39,6 % 93,1 % 80,6 %
Oui 60,4 % 6,9 % 19,4 %
Envie de changer la partenaire actuelle en fonction du statut matrimonial
50 % des hommes insatisfaits de leur vie sexuelle n’ont pas envie de changer de partenaire.
57,8 % des hommes disent avoir été toujours fidèles à leur partenaire actuelle et ce sont généralement les plus âgés, alors que 42,2 % disent le contraire et ce sont les plus jeunes.
Parmi les hommes résidant dans le milieu rural, 76,3 % ont été toujours fidèles à leur partenaire actuelle, alors qu’ils ne l’ont été que 51,4 % dans le milieu urbain.
Fidélité Célibataires Mariés Total
Non 81,5 % 29,9 % 42,2 %
Oui 18,5 % 70,1 % 57,8 %
La fidélité en fonction du statut matrimonial
4. La communication:
a) Expression du désir sexuel avant le rapport
64,1 % des hommes n’expriment pas leur désir sexuel avant les rapports et ce sont généralement les plus âgés (moyenne d’âge de 45,6 ans), alors que 35,9 % disent le contraire et ce sont les plus jeunes (moyenne d’âge de 37,2 ans).
Expression du désir Célibataires Mariés et séparés Total
Oui 71,7 % 25,3 % 35,9 %
Non 28,3 % 74,7 % 64,1 %
Expression du désir sexuel avant le rapport en fonction du statut matrimonial
Expression du désir Non scolarisé Primaire Secondaire Supérieur Total
Oui 7 % 32,2 % 50,8 % 82,6 % 35,9 %
Non 93 % 67,8 % 49,2 % 17,4 % 64,1 %
Expression du désir sexuel avant le rapport en fonction du niveau d’instruction
Si la partenaire est l’épouse, alors 74,1 % des hommes n’expriment pas leur désir sexuel avant le rapport, alors qu’ils les expriment dans 75 % des cas si la partenaire est une femme célibataire.
86,4 % des hommes résidant dans le milieu rural n’expriment pas leur désir sexuel avant les rapports, alors qu’ils ne sont que 56,4 % dans le milieu urbain à ne pas le faire.
b) Discussion à propos de la qualité du rapport
Seulement 13 % des hommes parlent de la qualité de leur rapport sexuel avec leur partenaire.
Il y a plus d’hommes qui parlent de la qualité de leur rapport sexuel avec leur partenaire dans le milieu urbain (16,3 %) que dans le milieu rural (3,4 %).28,6 % des hommes parlent de la qualité de leur rapport sexuel si la partenaire est une femme célibataire.
Discussion à propos de la qualité des rapports
Non scolarisé/ Primaire/Secondaire/Supérieur/Total
Oui 0 % 4,4 % 12 % 14 % 13 %
Non 100 % 95,6 % 80,3 % 39,1 % 87 %
Discussion à propos de la qualité du rapport sexuel en fonction niveau
d’instruction
Tous les hommes qui n’expriment pas leur désir sexuel avant les rapports, ne parlent jamais, après les rapports, de leur qualité avec leur partenaire. Alors que seulement 36,1 % de ceux qui expriment leur désir, en parlent après les rapports.
c) La simulation d’orgasme
La plupart des hommes (86,2 %) disent n’avoir jamais simulé un orgasme. 8,8 % des hommes analphabètes ou de niveau d’instruction primaire, 19,7 % des hommes de niveau secondaire et 30,4 % des sujets de niveau supérieur disent avoir déjà simulé un orgasme.
E. Les troubles sexuels
Cette partie s’intéresse aux troubles de la sexualité tout en restant subjective. Elle étudie la perception par l’homme de sa propre sexualité, le trouble qu’il présenterait et le type de consultation.
Seulement 6,3 % des hommes disent présenter un trouble sexuel (tout en restant subjectifs) et ce sont les plus âgés (moyenne d’âge de 46,3 ans) alors que ceux qui disent que leur sexualité est normale (93,7 %) sont généralement les plus jeunes (moyenne d’âge de 37,7 ans).
Trouble sexuel Pourcentage Moyenne d’âge
Impuissance érectile 4 % 54 ans
Ejaculation précoce 0,6 % 31 ans
Masturbation frénétique 0,6 % 20 ans
Diminution de la libido 0,3 % 52 ans
Hypersexualité 0,3 % 46 ans
Infertilité 0,3 % 34 ans
Total 6,3 % 46 ans
Type de trouble sexuel et moyenne d’âge
Le tabou de la sexualité atteint ici son apogée puisque moins de la moitié (47,3 %) des hommes qui disent présenter un trouble sexuel ont consulté un médecin. Ces chiffres ne sont retrouvés dans aucune autre pathologie qui donnerait autant de souffrance humaine. Ils touchent toute la société et sont indépendants des autres paramètres (âge, statut matrimonial, niveau d’instruction, lieu de résidence).
Les hommes considèrent le trouble sexuel comme une fatalité et préfèrent continuer à souffrir, avec toutes les répercussions que cela aura sur le plan familial et socioprofessionnel, que de consulter un médecin et de lui parler de sa sexualité.
Même ceux qui «osent» et consultent un médecin (le médecin généraliste vient en première position avec 44,4 %, suivi de l’urologue avec 33,3 % et en dernier lieu on trouve l’endocrinologue et le psychiatre avec seulement 11,1 %) disent, dans la grande majorité des cas, qu’il n’existait aucune amélioration. Peut-être parce que leur demande était disproportionnée par rapport à leur pathologie, mais plus certainement parce que le médecin généraliste (venant en tête de liste des consultations) n’est nullement préparé à traiter les troubles sexuels, ni même capable de parler de sexualité avec ses patients.
CONCLUSION
Il apparaît évident aujourd’hui que la sexualité est une dimension constitutive de chaque personne et non pas seulement une fonction corporelle. Les sentiments, les attentes, les espoirs, les croyances et les valeurs font que la vie sexuelle de chaque individu lui ressemble. Elle est, en plus, liée à toutes les questions humaines essentielles tels que les origines de l’être, sa finitude et son devenir, le plaisir, la souffrance et les liens humains.
Nous assistons de part le monde à un changement de paradigme du comportement sexuel. Sa finalité n’est plus la procréation mais le plaisir et ce depuis l’avènement des produits contraceptifs qui sont à l’origine de la disjonction reproduction/plaisir.
La normalité du comportement sexuel du couple n’est plus guidée par l’instinct de reproduction mais par la recherche du plaisir physique.
En Tunisie, un voile tantôt discret tantôt violent a enveloppé l’être et l’agir sexuel,les marquant du sceau de l’ignorance, de la honte et de la culpabilité.
L’enquête que nous avons menée démontre bien les changements qui apparaissent en Tunisie et surtout chez les jeunes chez qui pointent la reconnaissance de la partenaire, la curiosité et la recherche hédonique et érotologique.
La coupure persiste encore entre le comportement sexuel urbain et rural où la socio-culture joue un rôle prédominant.
En tout état de cause nous pensons que le temps est venu pour réhabiliter la sexualité par une étude scientifique et objective. Nous sommes convaincus que la sexualité peut être dite et étudiée et qu’elle doit être connue et expliquée.
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5. Code de statut personnel. Imprimerie officielle de la république tunisienne 1997:9.
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11. Kinsey A, Pomeroy WB, Martin C. Le comportement sexuel de l’homme. Paris : Pavois 1948.
12. Masters WH, Johnson VE. Les réactions sexuelles. Paris: Laffont 1968.
13. Mossuz-lavau J. La vie sexuelle en France. La Matinière 2002:29-353.
14. Spira A, Bajos N. Les comportements sexuels en France. La documentation française 1993:242-97.
15. Zilberdeld B. Le modèle imaginaire : Le processus et les objectifs sexuels. Dans : La sexualité masculine.
Paris : Ramsay 1978:37-61.
promis c'est le dernier!! j'arrête de monopoliser le forum!! bonne lecture!
UN DRAME QUE BOUDE LA SOCIETE CIVILE
Par Elyès BEN SAAD
Entre rejet social, sentiment de culpabilité et problèmes matériels, les mères célibataires et leurs enfants souffrent en silence. C’est que la société civile reste en définitive insuffisamment impliquée dans leur prise en charge, ainsi que dans la lutte contre ce phénomène. Bien que la télé ait eu l’audace d’en parler.
Sana a 22 ans. Cette mère d’un enfant âgé de 4 ans né en dehors du cadre du mariage légal, commence à reprendre goût à la vie après une tentative de suicide. Elle vient même de trouver un boulot dans un atelier de confection moyennant un salaire de 180 dinars par mois. Une somme modique, certes, mais qui peut atténuer considérablement sa souffrance. La peur, le froid, la misère, Sana en a vu des vertes et des pas mûres. «J’ai vu l’enfer sur terre et tout ce que Dieu promet aux auteurs de ce genre de péché, que j’ai commis. Le jour du jugement dernier me paraît beaucoup plus clément que ce que j’ai vécu ici bas», confie-t-elle amère.
Orpheline à l’âge de sept ans, cette fillette originaire du nord-ouest a été jetée dans la rue par ses proches. A l’âge de 13 ans, elle a commencé à se prostituer, «pour survivre» justifie-t-elle. N’ayant même pas achevé ses études primaires, elle ne savait pratiquement rien sur la sexualité et les risques des rapports non protégés. Conséquence : elle est tombée enceinte à son 18ème printemps. Mère courage, dans son genre, elle a décidé malgré tout de garder son enfant. «Etant moi-même un enfant de la rue, je ne veux pas que mon fils connaisse la même expérience», lance-t-elle affirmative.
L’histoire de Latifa, mère célibataire d’une fille de14 ans, prend, elle aussi, les allures d’un véritable drame. Issue d’un milieu social défavorisé, cette femme âgée de 30 ans a grandi à la cité Hélal, un quartier populaire situé à quinze kilomètres de Tunis, avec son père alcoolique, sa mère malade mentale et ses cinq frères qui ne quittent la prison que pour y revenir quelques jours après. Voulant fuir cette misère, la jeune fille s’est jetée dans la gueule du loup en se réfugiant dans une relation amoureuse avec un délinquant du quartier. Harcelée par ses frères, elle a fini par quitter la maison pour s’installer chez son «prince charmant» au centre ville de Tunis, où elle tomba enceinte sans même s’en rendre compte. Drame commun : le père biologique de sa fille n’a jamais avoué sa paternité ; avant de partir tenter sa chance en Italie sur une «embarcation de la mort».
Aujourd’hui, Latifa culpabilise de manière continue : «c’est vrai que j’ai tiré le mauvais numéro dans la loterie du mektoub (le sort), mais je suis bien responsable de tout ce qui m’est arrivé. Je le sens dans le regard de ma fille».
Crise de sexualité
Le phénomène des mères célibataires est encore souvent passé sous silence en Tunisie, en raison du tabou social qui l’entoure. Ces femmes sont dans la plupart des cas rejetées par leurs familles et la société, tout comme leurs enfants, étant les fruits du péché.
«La culture arabo-musulmane considère le fait d’avoir des rapports sexuels avant le mariage comme une atteinte aux mœurs et à la pudeur», souligne le professeur Héla Chelly, chef du service de gynécologie-obstétrique au Centre de Maternité et de Néonatologie de Tunis (CMNRT). Et d’ajouter : «les études de sciences sociales expliquent le phénomène comme étant l’un des symptômes de la crise de la sexualité et de la foi dans le monde arabo-musulman qui connaît des mutations profondes». Quoiqu’il en soit, le nombre des mères célibataires ne cesse d’augmenter au fil des années.
En tout cas, les cas recensés. On en comptait 151 en 1962. Ce chiffre a atteint la barre de 1600 en 2003. A titre d’exemple, en 2005, le CMNRT a fait accoucher 76 mères célibataires en, dont 15 âgées de moins de 20 ans et 47 entre 20 et 29 ans.
La majorité de ces mères célibataires (47%) ont entre 21 et 25 ans. 15% d’entre elles sont âgées entre 26 et 30 ans et 10% se situent dans la tranche d’âge 13-18 ans. Souvent, les mères célibataires se trouvent être des ouvrières, des femmes de ménage ou des sans profession. Fait inquiétant, cependant, des écolières représentent 25% du total.
Pourtant, la recrudescence du phénomène ne semble pas inquiéter outre mesure la société civile. C’est à peine si quelques associations féministes s’émeuvent, de temps à autre, de la situation des ces femmes et de leurs enfants. La réalisation d’études exhaustives permettrait, certes, de mieux appréhender le phénomène, mais le plus important serait de voir la sensibilisation des catégories à risque prendre l’ampleur utile. Afin que ce drame puisse être bien cerné, en attendant qu’on puisse mettre fin aux ravages de cette courbe ascendante.
J'aimerais vous dire et du fond du coeur, que les marques de gentillesse que beaucoup d'entre vous me témoignent me touchent profondément et me gratifient largement.
Permettez-moi tout simplement de vous préciser ce qui suit:
Hanane 2 , Leila et celles et ceux d'entre vous , qui expriment une opinion qui paraît différente de leur dialectique prépondérante , n'ont besoin ni de moi, ni de personne d'autre pour réfléchir et exprimer leurs opinions.
Tout ce qu'ils et elles font, c'est exercer leurs aptitudes et leurs potentialités débordantes d'analyse et leurs faculté aiguisées d'adaptation à l'évolution du débat et du discours des un(e)s et des autres.
Je tenais simplement à leur rendre justice , tout en remerciant une fois de plus les propos aimables qui me concernent et qui , je le réaffirme me touchent très sincèrement.
A moins que n'aie pas été suffisamment attentif et hormis quelques nuances à peine perceptibles, le sondage révèle une unanimité quand à la condamnation sans appel de la sexualité hors mariage.
Fort bien et je m'en réjouis profondément.
Mais une simple question mes ami(e)s :
Cette activité sexuelle débordante qui se dégage de notre paysage tunisien , serait-elle le fait des mouettes et des oiseaux marins qui survolent le lac de Tunis :) ?
Hilal wrote:
Cette activité sexuelle débordante qui se dégage de notre paysage tunisien , serait-elle le fait des mouettes et des oiseaux marins qui survolent le lac de Tunis ?
Cordialement Hilal.
renier la pratique sexuelle en tunisie,reviendrait a se mentir a soit meme,mais on faire un phénomene generalisé comme semble le vouloir hanane,c est faire preuve d une grande mauvaise foi,hanane qu i j en suis sure ne connait la tunisie qu a travers internet et les journaux,et donc a coté de la plaque en ce qui concerne les tunisiennes et les tunisiens,semble venir dans ce forum pour un but bien precis !!!!
je suis en total accord avec rami qui ecrit que hanane n est qu une militante MLF retrograde dont,le raisonnement s est brusquement arreté au milieu des années 60,pour preuve,dans tout ses messages elle part d un cas isolé pour ensuite en faire un phenomene sociale et donc general,on ne comprend pas trop ce qu elle veut vehiculer,c est limite c est elle ne nous gueule pas dessus.
Je crois que pour hanane il est grand temps d aller essayer sa demagogie sous d autre cieux,merci hanane et au revoir.
sabrine wrote:....(en parlant de joujou) il en a la mentalité et l intolerance,cela cache surement un probleme d acceptation de soit meme
sabrine wrote:merci hanane et au revoir.
intolérance?...exclusion? qui?...pourquoi? toi même, tu en donnes la réponse...
je précise que je ne prendrai plus la plume ou plutôt le clavier pour répondre à ce genre d'attaques, mon intention était claire dès le départ, dialoguer, échanger des points de vue, tous mes posts le démontrent, je voulais qu'on débatte sereinement, chose apparemment impossible vu que mes propos sont tout de suite caricaturés, bref j'avais envoyé des articles qui me paraissaient intéressants, à débattre, que chacun s'exprime dessus..etc..apparemment ca n'intéresse personne, vous préférez continuer de m'agresser et ainsi de détourner l'objectif de départ...si un jour, quelqu'un a l'idée de faire avancer les idées et le dialogue plutôt que faire des proces d'intention à ceux et celles qui tentent à leur manière de participer, à la prochaine!
bonjour,j ai aussi voté contre,je suis tres croyante et pratiquante depuis mon plus jeune age,ajoutant a cette conviction le fait que je n ai jamais ressenti un besoin sexuel avant mon mariage,et mon mari qui etait mon petit ami et mon fiancé pour ensuite devenir mon epoux,ne m a jamais demandé quoi que ce soit,a part les petits baisés maladroitement volés.
je me suis mariée tres jeune et j en suis tres contente,je n aurais pas du voter peut etre car la question ne me regarde en quelque sorte plus.
*et je suis tres fachée de ne pouvoir faire partie des loud generation comme les autres malgrés l accord de leila et de jouda,je demande a dina pourquoi elle ne veut pas de moi* merci de me repondre
Last edited by lamia on Wed Mar 14, 2007 1:19 pm, edited 1 time in total.
permettez moi d ajouter que je ne trouve pas bien d accabler hanane,elle prend des exemples choquants mais elle ne les a pas inventé,et d un autre coté,je demande a hanane de plus prendre chaque critique pour agression,comme je connais les filles dans ce forum,pas toutes mais la plus part,ce qu elles te reprochent hanane c est de faire de la surenchere dans les extremités,par exemple le cas de la femme handicapée mentale et son mari alcoolique,c est un peu fort quand meme,quel maire marierai une handicapée mentale? c est interdit en tunisie,mais ca ne m etonne pas que cela arrive,alors hanane ne te fache pas de toutes ces critiques et surtout ne les prends pas comme une agression,les autres aussi pensent la meme chose de tes messages.
merci beaucoup lamia!! c'est vrai je n'invente pas les cas que je cite, d'ailleurs pour les derniers, ce sont des articles de journaux, et je sais qu'il ne faut pas généraliser, mais dès que j'en parle, vous pensez que j'assimile les tunisiennes à ce cas là, or je l'ai dit plusieurs fois, ces cas sont isolés, je ne mets pas tout le monde dans le même panier! ..bref je n'ai jamais attaqué quiquonque sur ce forum, ce n'est pas ma faute si mes propos sont caricaturés, car oui j'ai cité de nombreux exemples dramatiques mais je ne les généralise pas, donc pourquoi les autres se sentent agressées? je n'ai jamais attaqué qq'un pour ces propos?..contrairement au traitement qu'on m'offre...merci lamia en tout cas d'avoir été plus nuancée dans ton analyse.
Mille merci Hanene pour ton post,
qui est peut-être le plus interessant que l'on ai pu lire jusque là.
Et je vais (tenter de) faire comme toi, c a d ne plus répondre aux basses accusations.
Merci pour les chiffres, seulement,
il y en a un que je n'ai pas très bien compris, et qui m'étonne :
un homme sur trois reconnaît avoir eu une relation homosexuelle et avoir pratiqué les rapports anaux avec leur partenaire.
Es-ce que pour celui qui a écris cette enquete, avoir un rapport anal c'est avoir un rapport homosexuel ? Car ça m'étonnerais fortement qu'un homme sur trois ait eu des rapports homosexuels, ce n'est pas impossible, mais ça serait choquant tout de meme !
Essaies de nous eclaircir et bravo pour cette étude.
Hilal, je crois que tu vois un peu midi à ta porte lorsque tu affirme :
le sondage révèle une unanimité quand à la condamnation sans appel de la sexualité hors mariage.
Fort bien et je m'en réjouis profondément.
Moi je crois qu'il révèle une situation assez grave où les gens sont ont contradiction avec leurs soit-disant conviction, sans aucune logique.
Je ne sais pas vraiment comment l'on peut se réjouir de tels résultats :*
L’âge moyen de la première activité sexuelle est de 15 ans. Il passe à 16,5 ans dans le milieu rural contre 14,5 ans dans le milieu urbain.
Cette première activité sexuelle était une masturbation dans 78 % des cas, un coït dans 19,3 % des cas et une expérience homosexuelle dans 2,7 % des cas.
La (e) partenaire du premier rapport sexuel est dans 47 % des cas une prostituée, dans 19,7 % des cas l’épouse, dans 12,1 % des cas une femme célibataire, dans 12,1 % des cas un homme et dans 9,1 % des cas une femme mariée
L’âge moyen de la première activité sexuelle est de 15 ans. Il passe à 16,5 ans dans le milieu rural contre 14,5 ans dans le milieu urbain.
Cette première activité sexuelle était une masturbation dans 78 % des cas, un coït dans 19,3 % des cas et une expérience homosexuelle dans 2,7 % des cas.
Je pense que toute personne censée conviendra qu'il y a un problème quelque part.
salut tlm:
je sais que je suis en retard et je vais pas dire grand chose, mais mieux vaut tard que jamais.
ce que je vais dire ne va pas plaire à bq de vous mais voilà c la vie. je pense que vous devriez vous arreter de vous réferer à la relegion parce que c'est pas un jeu. "kima "ca dépond" mta3 lamin enahdi" chaque fois on intrduit la religion dans nos sujets même sans rapport. si on se réfere à la religion normalement le problème de la sexualité hors mariage ne se posera pas et n'efflorera même pas nos pensées. donc le problème exisite déjà et on doit faire avec.
je vous l'ai dis c pas nouveau ce que je viens de dire, mais j'ai voulu participer.
Nanou enfin te revoilà, et un retour glorieux, donc t as raison la religion est tt à fait contre les relations avant et hors mariage. Et l'idée du sondage etait pour saisser de s'expliquer et de se justifier; voilà on est pour ou contre et rien aprés parc q les causes et raisons articulées ds ce sujet touchent à des principes sacrés pour la plupart de nous .Et il est temps de mettre fin à tt ces bla bla bla, parc q ça depasse les bornes.
Et être tolérant ne signifie pas accepter les insultes q d'autres prétendent de "la liberté d'expression".
Donc je vs demande gentillement de ne plus évoquer les religions de vos posts.
Ca concerne aussi le "boudhisme" stormy
nanou wrote:salut tlm:
je sais que je suis en retard et je vais pas dire grand chose, mais mieux vaut tard que jamais.
ce que je vais dire ne va pas plaire à bq de vous mais voilà c la vie. je pense que vous devriez vous arreter de vous réferer à la relegion parce que c'est pas un jeu .
bonjour nanou,quand j argumente a partir de la religion je suis tres serieuse,d ailleur je ne vois pas comment parler de ce probleme sans se referer a la religion.ce n est pas tres gentil de penser qu on joue avec ca,
on est pas des enfants.