Debat Sur Les Evenements Violents en Tunisie
Européens, ''Aider la Tunisie'' - par Jacques ATTALI
Attendre, ne rien faire, se laver les mains serait une très grave erreur:
Le peuple tunisien vient de franchir un pas considérable. Il est désormais en charge de son destin. Il doit disposer de tous les moyens de réussir. La France, l’Europe, le monde démocratique doivent tout faire pour l’appuyer.
La Tunisie court en fait aujourd’hui un grand danger: la crise a fait fuir les touristes et a ralenti l’activité économique. Il est fort probable que la croissance en 2011 sera bien moins élevée que prévue, ce qui veut dire que le chômage, une des causes profondes de la révolution du jasmin, va encore s’aggraver. Les agences de notation, avec leur clairvoyance habituelle, ont dégradé ce pays, rendant plus difficile les investissements étrangers.
Si rien n’est fait, le peuple sera déçu par ses nouveaux gouvernants et se tournera vers d’autres: ce n’est pas par hasard si les islamistes se font discrets au point de ne pas présenter de candidats à la prochaine élection présidentielle. Ils attendent en fait un échec de la révolution de jasmin pour apparaître comme un recours.
Il est donc urgent d’aider la Tunisie. Or, pour l’instant, tout le monde hésite. Les uns parce que leurs intérêts étaient trop longtemps liés à l’ancien régime pour qu’ils comprennent ce qui se jouent et parce qu’ils pensent qu’aider une révolution en Tunisie c’est remettre en cause une séculaire politique arabe, pourtant aujourd’hui obsolète. D’autres parce qu’ils ont peur que des mouvements islamistes ne prennent rapidement le dessus et récupèrent les aides versées. Et d’autres encore, au contraire, parce qu’ils parient sur une victoire des islamistes et préfèrent attendre les vainqueurs suivants avant de voler au secours de l’ultime pouvoir.
Attendre, ne rien faire, se laver les mains serait une très grave erreur. En particulier pour la France qui a tout à gagner à faire évoluer les riverains de la Méditerranée vers la démocratie.
Pour y parvenir, la Tunisie a besoin d’une aide budgétaire rapide, que la France peut lui apporter, sans que cela grève ses finances publiques. C’est dans notre intérêt. C’est aussi celui des autres pays de l’Union européenne. Tous doivent se mobiliser. Cela concerne aussi la Banque européenne d’investissement, le Fonds monétaire international. Et la Banque mondiale. Et toutes les autres institutions internationales, à commencer par la Banque africaine de développement, dont le siège est à Tunis. Tous doivent aller vite, comme on le fit en Europe de l’Est en 1991. Ce serait ainsi un signal donné au reste du monde: tout peuple qui prend son destin en main avec courage sera aidé par les autres démocraties.
Jacques Attali
On sait qu'attali est un homme clairvoyant, il le prouve et s'engage
Attendre, ne rien faire, se laver les mains serait une très grave erreur:
Le peuple tunisien vient de franchir un pas considérable. Il est désormais en charge de son destin. Il doit disposer de tous les moyens de réussir. La France, l’Europe, le monde démocratique doivent tout faire pour l’appuyer.
La Tunisie court en fait aujourd’hui un grand danger: la crise a fait fuir les touristes et a ralenti l’activité économique. Il est fort probable que la croissance en 2011 sera bien moins élevée que prévue, ce qui veut dire que le chômage, une des causes profondes de la révolution du jasmin, va encore s’aggraver. Les agences de notation, avec leur clairvoyance habituelle, ont dégradé ce pays, rendant plus difficile les investissements étrangers.
Si rien n’est fait, le peuple sera déçu par ses nouveaux gouvernants et se tournera vers d’autres: ce n’est pas par hasard si les islamistes se font discrets au point de ne pas présenter de candidats à la prochaine élection présidentielle. Ils attendent en fait un échec de la révolution de jasmin pour apparaître comme un recours.
Il est donc urgent d’aider la Tunisie. Or, pour l’instant, tout le monde hésite. Les uns parce que leurs intérêts étaient trop longtemps liés à l’ancien régime pour qu’ils comprennent ce qui se jouent et parce qu’ils pensent qu’aider une révolution en Tunisie c’est remettre en cause une séculaire politique arabe, pourtant aujourd’hui obsolète. D’autres parce qu’ils ont peur que des mouvements islamistes ne prennent rapidement le dessus et récupèrent les aides versées. Et d’autres encore, au contraire, parce qu’ils parient sur une victoire des islamistes et préfèrent attendre les vainqueurs suivants avant de voler au secours de l’ultime pouvoir.
Attendre, ne rien faire, se laver les mains serait une très grave erreur. En particulier pour la France qui a tout à gagner à faire évoluer les riverains de la Méditerranée vers la démocratie.
Pour y parvenir, la Tunisie a besoin d’une aide budgétaire rapide, que la France peut lui apporter, sans que cela grève ses finances publiques. C’est dans notre intérêt. C’est aussi celui des autres pays de l’Union européenne. Tous doivent se mobiliser. Cela concerne aussi la Banque européenne d’investissement, le Fonds monétaire international. Et la Banque mondiale. Et toutes les autres institutions internationales, à commencer par la Banque africaine de développement, dont le siège est à Tunis. Tous doivent aller vite, comme on le fit en Europe de l’Est en 1991. Ce serait ainsi un signal donné au reste du monde: tout peuple qui prend son destin en main avec courage sera aidé par les autres démocraties.
Jacques Attali
On sait qu'attali est un homme clairvoyant, il le prouve et s'engage
aidez la tunisie surtout en lui foutant la paix,en la laissant seule decider de son avenir,aidez la en evitant de vous immiscer dans ses affaires,de garder pour vous vos conseils foireux qui nous ont mené la ou nous sommes maintenant.Européens, ''Aider la Tunisie'' - par Jacques ATTALI
attali et son paternalisme post-colonial n a pas de lecon a donner a la tunisie.
Bonsoir Ritchie,ritchie wrote:aidez la tunisie surtout en lui foutant la paix,en la laissant seule decider de son avenir,aidez la en evitant de vous immiscer dans ses affaires,de garder pour vous vos conseils foireux qui nous ont mené la ou nous sommes maintenant.Européens, ''Aider la Tunisie'' - par Jacques ATTALI
attali et son paternalisme post-colonial n a pas de lecon a donner a la tunisie.
Attali ne donne pas de leçon aux tunisiens, mais essaye d'en donner à l'Europe, et il serait absurde de ne pas profiter des largesses de l'Europe ne serait ce qu'en contre partie de ces silences coupables du temps de la dictature.
Si nous aspirons à reprendre notre destin en main face aux déviances systémiques, cela ne peut plus être par miracle ou bonne volonté.
La démocratique acquise à partir de la révolution actuelle va nous amener devant les urnes pour ne remplacer les rouages de l'ancien système par d’autres rouages. Est on sûr que ces nouveaux rouages seront véritablement démocratiques, ou différents des précédents si nous restons embourbés économiquement et que certains gouvernants vont utiliser cette faiblesse pour mieux s'imposer et instaurer une nouvelle dictature rampante?
Selon AfricanManager
Djilani, Loukil, Chaïbi, Mzabi et A.Abdallah, sortis de la liste suisse et M.Mahdoui y rentre.
Le Département Fédéral des Affaires étrangères de la Confédération suisse vient de publier sur son site officiel, la nouvelle liste, corrigée et revisitée, des personnalités tunisiennes dont les avoirs seront gelés. Cette nouvelle liste est publiée sous forme d’une «Ordonnance instituant des mesures à l’encontre de certaines personnes originaires de la Tunisie », corrige et remplace l’ordonnance publiée, le 19 janvier 2011, et qui avait suscité une large levée de boucliers chez les hommes d’affaires et groupes tunisien, dont quelques comptaient même porter plainte.
La nouvelle liste est surtout composée des familles, au sens le plus large, Trabelsi et Ben Ali. On remarquera cependant que plus d’un homme d’affaires et plus d’un groupe tunisien n’y figurent plus. Il en est ainsi de Brahim Ben Yedder, fondateur du groupe Amen, de Béchir Ben Yedder, fils de Brahim, de Rachid Ben Yedder, fils de Brahim qui ont développé ce groupe (Amen Bank, Amen Invest, Assurances Comar et Hayett, Clinique El Amen, Clinique la Marsa, dans l’agroalimentaire, hôtellerie avec le Majestic, hôtel Dar Saïd et le restaurant Dar Zarrouk à Sidi Bou Saïd, hôtel Palace au centre ville, et dans les biens d’équipement tels que Parenin, concessionnaire de Caterpillar, Atlas Copco et John Deere).
Deux personnalités de la famille Mabrouk dont le site même dit qu’ils sont «héritiers d’une tradition industrielle et financière », à savoir Ismaïl et Mohamed Ali ont été retirés de cette liste, ainsi que Hédi Djilani de même que l’ancien ministre de Bourguiba, Driss Guiga et son fils Kais Guiga, l’homme d’affaires Taoufik Chaïbi, PDG du groupe Ulysse Trading & Industrial Company (UTIC). Bassam Loukil concessionnaire de Citroën, Mazda, Mohamed Ben Jemâa, concessionnaire de BMW, Moncef Mzabi, concessionnaire de Renault-Nissan ont été aussi rayés de la nouvelle liste suisse, qui indiquait, entre autres erreurs dans son ancienne version que Imed Trabelsi était décédé.
La nouvelle liste a cependant connu l’entrée de Mourad ben Hédi ben Ali Mahdoui, présenté comme «marié avec Lilia NACEF, Président Directeur Général d’une société».
Notre ministre des affaires extérieures, s'est pressé de blanchir certaines personnes de la liste suisse, des gens plus que suspects, et on le retrouve plutôt chez MAM à essayer de la sauver des griffes de la presse française et à réaliser ses propres rêves à lui ("Parler à côté de Michèle Alliot-Marie", a-t-il dit en introduction de son intervention, "c'est pour moi un honneur, c'était peut-être un petit rêve que je faisais, et que l'histoire ou l'accélération de l'histoire m'a permis de réaliser.".Et de s'emballer : "J'aime écouter Michèle Alliot-Marie en toutes circonstances et dans toutes les tribunes".
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Djilani, Loukil, Chaïbi, Mzabi et A.Abdallah, sortis de la liste suisse et M.Mahdoui y rentre.
Le Département Fédéral des Affaires étrangères de la Confédération suisse vient de publier sur son site officiel, la nouvelle liste, corrigée et revisitée, des personnalités tunisiennes dont les avoirs seront gelés. Cette nouvelle liste est publiée sous forme d’une «Ordonnance instituant des mesures à l’encontre de certaines personnes originaires de la Tunisie », corrige et remplace l’ordonnance publiée, le 19 janvier 2011, et qui avait suscité une large levée de boucliers chez les hommes d’affaires et groupes tunisien, dont quelques comptaient même porter plainte.
La nouvelle liste est surtout composée des familles, au sens le plus large, Trabelsi et Ben Ali. On remarquera cependant que plus d’un homme d’affaires et plus d’un groupe tunisien n’y figurent plus. Il en est ainsi de Brahim Ben Yedder, fondateur du groupe Amen, de Béchir Ben Yedder, fils de Brahim, de Rachid Ben Yedder, fils de Brahim qui ont développé ce groupe (Amen Bank, Amen Invest, Assurances Comar et Hayett, Clinique El Amen, Clinique la Marsa, dans l’agroalimentaire, hôtellerie avec le Majestic, hôtel Dar Saïd et le restaurant Dar Zarrouk à Sidi Bou Saïd, hôtel Palace au centre ville, et dans les biens d’équipement tels que Parenin, concessionnaire de Caterpillar, Atlas Copco et John Deere).
Deux personnalités de la famille Mabrouk dont le site même dit qu’ils sont «héritiers d’une tradition industrielle et financière », à savoir Ismaïl et Mohamed Ali ont été retirés de cette liste, ainsi que Hédi Djilani de même que l’ancien ministre de Bourguiba, Driss Guiga et son fils Kais Guiga, l’homme d’affaires Taoufik Chaïbi, PDG du groupe Ulysse Trading & Industrial Company (UTIC). Bassam Loukil concessionnaire de Citroën, Mazda, Mohamed Ben Jemâa, concessionnaire de BMW, Moncef Mzabi, concessionnaire de Renault-Nissan ont été aussi rayés de la nouvelle liste suisse, qui indiquait, entre autres erreurs dans son ancienne version que Imed Trabelsi était décédé.
La nouvelle liste a cependant connu l’entrée de Mourad ben Hédi ben Ali Mahdoui, présenté comme «marié avec Lilia NACEF, Président Directeur Général d’une société».
Notre ministre des affaires extérieures, s'est pressé de blanchir certaines personnes de la liste suisse, des gens plus que suspects, et on le retrouve plutôt chez MAM à essayer de la sauver des griffes de la presse française et à réaliser ses propres rêves à lui ("Parler à côté de Michèle Alliot-Marie", a-t-il dit en introduction de son intervention, "c'est pour moi un honneur, c'était peut-être un petit rêve que je faisais, et que l'histoire ou l'accélération de l'histoire m'a permis de réaliser.".Et de s'emballer : "J'aime écouter Michèle Alliot-Marie en toutes circonstances et dans toutes les tribunes".
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ou en est la revolution tunisienne aujourd hui?comparée a sa soeur egyptienne la notre a l air d avoir les ailes plombées.
les egyptiens eux n ont pas eu besoin de comissions bidons pour reviser la constitution,mieux encore,ils ont arreté un calendrier pour le gouvernement de transition et ont decidé de la revision constitutionnelle sous 10 jours.
il ya vraiment quelque chose qui cloche avec mohamed ghannouchi.
la meilleure,celui qui ose critiquer on le taxe d agitateur ou de rcd...
les egyptiens eux n ont pas eu besoin de comissions bidons pour reviser la constitution,mieux encore,ils ont arreté un calendrier pour le gouvernement de transition et ont decidé de la revision constitutionnelle sous 10 jours.
il ya vraiment quelque chose qui cloche avec mohamed ghannouchi.
la meilleure,celui qui ose critiquer on le taxe d agitateur ou de rcd...
Bonjour Ritchie,ritchie wrote:ou en est la revolution tunisienne aujourd hui?comparée a sa soeur egyptienne la notre a l air d avoir les ailes plombées.
les egyptiens eux n ont pas eu besoin de comissions bidons pour reviser la constitution,mieux encore,ils ont arreté un calendrier pour le gouvernement de transition et ont decidé de la revision constitutionnelle sous 10 jours.
il ya vraiment quelque chose qui cloche avec mohamed ghannouchi.
la meilleure,celui qui ose critiquer on le taxe d agitateur ou de rcd...
Notre révolte n'a rien à voir avec celle de l'Egypte.
Le régime égyptien actuel est sous le pouvoir de l'armée, qui ne demande qu'à remplacer certaines têtes par d'autres et la retouche de la constitution.
En Tunisie, c'est différent, nous avons mené une véritable révolution (en tout cas je l'espère) et nous devons reformuler une nouvelle constitution qui n'a rien à voir avec les précèdentes.
Il y a des gens qui ce sont installés pour occuper la direction des ministères. Ces ministres ne doivent pas agir en êtres humains, mais ils doivent avoir assez d'abnégation pour accomplir des tâches pour lesquelles ils ont été désignés.
Nous n'avons jamais demandé au gouvernement de Ghannouchi de prendre les rênes, mais puisqu'il nous y oblige, il n'a qu'à accomplir un minimum de choses de bon sens, surtout si on est patriote.
Laisser les tyrans s'en sortir et les aider presque en leur permettant de gagner du temps pour faire fuir leurs capitaux frauduleusement amassés, laisser la justice se démêler avec des inculpés sans produire de véritables preuves de leurs méfaits, se poser en victime ne sied pas à un gouvernement qui dispose de toutes les ressources nationales et internationales pour accomplir ses tâches.
Trop c'est trop, si ce n'est pas du complot, ça ne peut être que de l'incompétence, et il vaut mieux laisser aux autres l'accomplissement des tâches nationales prioritaires qui nous permettraient d'aspirer à l'accomplissement de notre révolution si durement entamée, et si bêtement freinée par un gouvernement en dérive.
Cette révolte est celle des jeunes et du peuple et n'est en aucun cas celle des patrons et des ronds de cuir qui sont rivés aux fauteuils du gouvernement.
Le peuple ne veut plus être traité de tiers mondiste, et tout le monde peut comprendre qu'il est impensable qu'un ingénieur tunisien ait un salaire dix fois moins important qu'une femme de ménage en France par exemple.
La politique qu'on nous a imposée est une politique pour les patrons, pour que certains puissent se remplir les poches au détriment de la plus parts des salariés.
Je ne prône pas un système communiste, mais je demande à ce qu'on fasse comme tous les pays développés, et que nous puissions nous imposer véritablement dans tous les domaines économiques, artistiques et sociaux comme des chercheurs, des penseurs, des industriels, des artistes, des agriculteurs,... et pas uniquement comme une zone de pâturage touristique ou comme un havre pour certains capitalistes peu scrupuleux, qui nous font croire qu'en exploitant nos travailleurs, ils nous rendent service.
Relevons la tête et ayons de l'ambition pour notre pays, c'est ça le véritable défit que nous devons relever aujourd'hui. S'il y a des modèles à suivre c'est le Japon, c'est la Corée,... et ce n'est certainement pas de chercher la "stabilité" en réprimant la révolte.
bonsoir kilani,Nous n'avons jamais demandé au gouvernement de Ghannouchi de prendre les rênes, mais puisqu'il nous y oblige, il n'a qu'à accomplir un minimum de choses de bon sens, surtout si on est patriote.
Laisser les tyrans s'en sortir et les aider presque en leur permettant de gagner du temps pour faire fuir leurs capitaux frauduleusement amassés, laisser la justice se démêler avec des inculpés sans produire de véritables preuves de leurs méfaits, se poser en victime ne sied pas à un gouvernement qui dispose de toutes les ressources nationales et internationales pour accomplir ses tâches.
Trop c'est trop, si ce n'est pas du complot, ça ne peut être que de l'incompétence, et il vaut mieux laisser aux autres l'accomplissement des tâches nationales prioritaires qui nous permettraient d'aspirer à l'accomplissement de notre révolution si durement entamée, et si bêtement freinée par un gouvernement en dérive.
Cette révolte est celle des jeunes et du peuple et n'est en aucun cas celle des patrons et des ronds de cuir qui sont rivés aux fauteuils du gouvernement.
c est justement ce qui est inquietant,et plus inquietant encore,il existe beaucoup de tunisiens qui ne sont pas conscients de tout ca et semblent s accomoder de ce gouvernement qui n inspire aucune confiance.
Bonjour,
Au moment où nous allions qualifier les Égyptiens de plagiaire de notre révolution, on s'est rendu compte combien ils ont profité de nos erreurs de jeunes révolutionnaires et on su vaillamment éviter les pièges de l'après révolution.
Nous nous sommes empressé de dire oui à une premier ministre plus que douteux sois disant technocrate, et qui nous entrainé droit dans le piège à éviter en usurpant notre révolution et en la transformant en une machine à laver les pourris.
De l'autre côté, les égyptiens sont restés fermes et stoïques jusqu'au bout, jusqu'à la chute finale de l'ancien gouvernement, sans avoir eu peur de cette armée que tout le monde redoutait sans justification.
L'Egypte avance à pas de géant, et la Tunisie regarde sans brancher sa révolution s'éclipser, parce qu'elle n'a pas tenu bon.
Notre marche vers révolte reprend de plus belle, mais désavantageusement, puisque nous avons perdu trop de temps, et les traitres à la révolte on ont profité pour faire disparaitre des preuves et des gens hautement compromis.
L'Egypte n'a pas hésité à médiatiser l'arrestation des ministres pourris et des grands délinquants qui ont dilapidé les biens du peuple, et c'était pour eux comme une résurrection et un bain de jouvence.
Nous nous trainons au sein même de notre gouvernement cette racaille qui nous a piétiné il y a de ça quelques jours, et qui a bafoué tout nos droits les plus élémentaires.
Des pouris comme Abdelweheb Abdallah, Abdallah Kallel, Chaibi, Mzabi, Aziz Miled,... bénéficie d'une immunité totale, Même le Siriati on lui a enlevé la condamnation pour crime contre l'état pour ne garder que détournement d'argent. Imed trabelsi, le symbole même de la corruption et de la perfidie risque demain de sortir de prison avec des excuses de la part de ses juges.
Des douaniers, policiers, journalistes, juges et avocats notoirement corrompus nous narguent sans que l'on puisse dire quoi que ce soit.
Entre temps, on nous jette de la poudre aux yeux et on étale devant nos yeux des incidents insignifiants en temps normal, et on les médiatise pour que tout le monde s'y intéresse et oublie la mission fondamentale de ce gouvernement de transition vers la nouvelle dictature rampante.
Au moment où nous allions qualifier les Égyptiens de plagiaire de notre révolution, on s'est rendu compte combien ils ont profité de nos erreurs de jeunes révolutionnaires et on su vaillamment éviter les pièges de l'après révolution.
Nous nous sommes empressé de dire oui à une premier ministre plus que douteux sois disant technocrate, et qui nous entrainé droit dans le piège à éviter en usurpant notre révolution et en la transformant en une machine à laver les pourris.
De l'autre côté, les égyptiens sont restés fermes et stoïques jusqu'au bout, jusqu'à la chute finale de l'ancien gouvernement, sans avoir eu peur de cette armée que tout le monde redoutait sans justification.
L'Egypte avance à pas de géant, et la Tunisie regarde sans brancher sa révolution s'éclipser, parce qu'elle n'a pas tenu bon.
Notre marche vers révolte reprend de plus belle, mais désavantageusement, puisque nous avons perdu trop de temps, et les traitres à la révolte on ont profité pour faire disparaitre des preuves et des gens hautement compromis.
L'Egypte n'a pas hésité à médiatiser l'arrestation des ministres pourris et des grands délinquants qui ont dilapidé les biens du peuple, et c'était pour eux comme une résurrection et un bain de jouvence.
Nous nous trainons au sein même de notre gouvernement cette racaille qui nous a piétiné il y a de ça quelques jours, et qui a bafoué tout nos droits les plus élémentaires.
Des pouris comme Abdelweheb Abdallah, Abdallah Kallel, Chaibi, Mzabi, Aziz Miled,... bénéficie d'une immunité totale, Même le Siriati on lui a enlevé la condamnation pour crime contre l'état pour ne garder que détournement d'argent. Imed trabelsi, le symbole même de la corruption et de la perfidie risque demain de sortir de prison avec des excuses de la part de ses juges.
Des douaniers, policiers, journalistes, juges et avocats notoirement corrompus nous narguent sans que l'on puisse dire quoi que ce soit.
Entre temps, on nous jette de la poudre aux yeux et on étale devant nos yeux des incidents insignifiants en temps normal, et on les médiatise pour que tout le monde s'y intéresse et oublie la mission fondamentale de ce gouvernement de transition vers la nouvelle dictature rampante.
Bonjour,
Avons nous vraiment besoin de démocratie?
Si la démocratie c'est la manipulation du peuple par une élite au pouvoir, alors on n'a vraiment pas besoin de démocratie.
Nous avons besoin de vivre dans la transparence, si élire un chef d'état et un gouvernement par suffrage, dans l'opacité, avec la propagande médiatique et en achetant des voix. On n'a vraiment pas besoin de cette pseudo démocratie.
A t-on oublié que Ben Ali n'a jamais cessé de se proclamer de cette "Démocratie" qui module à ses propres envies?
La voix du peuple est claire, et ce n'est pas les symboles qui vont la leurrer et la faire fléchir.
Quiconque sera sincère avec le peuple, sera le bien venu pour nous guider.
Il n'y a pas à inventer de nouveau concept, il faut vivre ensemble dans la transparence.
Si une tyrannie se fait maquiller en démocratie, on doit la refuser.
Si un gouvernement continue à nous berner, on doit le dissoudre.
Le chaos nous attend quand nous restons serviles à des groupes d'hommes et non pas aux idées!
On a appris depuis longtemps qu'on peut faire dire tout ce qu'on veut aux statistiques.
Ils y a des gens intègres et sincères qui ont su passer le courant avec le peuple, comme notre ministre de l'intérieur Rajhi, mais malheureusement à part un lot infime de gens de cet acabit, nous sommes submergés de manipulateurs et d'hypocrites dont le seul but est de se maintenir au pouvoir et d'en user le plus possible.
Nous avons vécu les pires des régimes totalitaires, et nos réflexes de pensées ont été malmenés par ce pouvoir tyrannique, aujourd'hui nous aspirons à la liberté et nous ne sommes pas disposés à nous laisser berner
Que l'on nous promette la lune, ce n'est pas cela ce que nous cherchons, nous avons besoin de CLARTE dans ce monde d'obscurité, et ce n'est ni la religion ni la politique politicienne qui est capable de nous l'apporter.
On nous a appris à ne plus faire confiance aux symboles, et aujourd'hui on nous demande de donner plus de chance et de temps à une junte avide de pouvoir, qui nous floue sur place et nous fait porter la responsabilité de ses échecs.
Si on enlevait tous les feux rouges de la ville, il est vrai qu'on tomberait dans une anarchie les premiers jours (et on a vécu ça) mais au fil des jours, on va apprendre à vivre ensemble et en harmonie, en établissant nos propres règles sociétales.
En un mot pour vivre en démocratie, il faut la réinventer tunisienne, et ce n'est qu'en négociant les uns avec les autres qu'on apprendra à nous supporter les uns les autres.
Avons nous vraiment besoin de démocratie?
Si la démocratie c'est la manipulation du peuple par une élite au pouvoir, alors on n'a vraiment pas besoin de démocratie.
Nous avons besoin de vivre dans la transparence, si élire un chef d'état et un gouvernement par suffrage, dans l'opacité, avec la propagande médiatique et en achetant des voix. On n'a vraiment pas besoin de cette pseudo démocratie.
A t-on oublié que Ben Ali n'a jamais cessé de se proclamer de cette "Démocratie" qui module à ses propres envies?
La voix du peuple est claire, et ce n'est pas les symboles qui vont la leurrer et la faire fléchir.
Quiconque sera sincère avec le peuple, sera le bien venu pour nous guider.
Il n'y a pas à inventer de nouveau concept, il faut vivre ensemble dans la transparence.
Si une tyrannie se fait maquiller en démocratie, on doit la refuser.
Si un gouvernement continue à nous berner, on doit le dissoudre.
Le chaos nous attend quand nous restons serviles à des groupes d'hommes et non pas aux idées!
On a appris depuis longtemps qu'on peut faire dire tout ce qu'on veut aux statistiques.
Ils y a des gens intègres et sincères qui ont su passer le courant avec le peuple, comme notre ministre de l'intérieur Rajhi, mais malheureusement à part un lot infime de gens de cet acabit, nous sommes submergés de manipulateurs et d'hypocrites dont le seul but est de se maintenir au pouvoir et d'en user le plus possible.
Nous avons vécu les pires des régimes totalitaires, et nos réflexes de pensées ont été malmenés par ce pouvoir tyrannique, aujourd'hui nous aspirons à la liberté et nous ne sommes pas disposés à nous laisser berner
Que l'on nous promette la lune, ce n'est pas cela ce que nous cherchons, nous avons besoin de CLARTE dans ce monde d'obscurité, et ce n'est ni la religion ni la politique politicienne qui est capable de nous l'apporter.
On nous a appris à ne plus faire confiance aux symboles, et aujourd'hui on nous demande de donner plus de chance et de temps à une junte avide de pouvoir, qui nous floue sur place et nous fait porter la responsabilité de ses échecs.
Si on enlevait tous les feux rouges de la ville, il est vrai qu'on tomberait dans une anarchie les premiers jours (et on a vécu ça) mais au fil des jours, on va apprendre à vivre ensemble et en harmonie, en établissant nos propres règles sociétales.
En un mot pour vivre en démocratie, il faut la réinventer tunisienne, et ce n'est qu'en négociant les uns avec les autres qu'on apprendra à nous supporter les uns les autres.
Democratie
Quelque soit la forme que vous lui prêtiez, la démocratie est un leurre.
Re: Democratie
Bonjour,Hawkmann wrote:Quelque soit la forme que vous lui prêtiez, la démocratie est un leurre.
Ouii effectivement, la démocratie à la Ben Ali ou la démocratie à la Ghannouchi fait trembler.
La démocratie idéale n'existe pas et dans tous les préceptes on peut utiliser le vocable pour ne garder que la forme.
Le gouvernement actuel qui a usurpé la révolution a bien compris le principe, élève du plus grand manipulateur de l'histoire tunisienne, il ne fait qu'installer cette politique qui consiste à montrer à l'étranger une chose alors qu'en réalité il est entrain de pratiquer autre chose.
De quoi ont peur les pays étrangers?
On fait une liste, et on les scandent à la face du monde, et ils accourent de toutes parts pour juguler leurs peurs. (Technique de Ben Ali qu'il n'a pas eu le temps de breveter)
Résultat de la course au pouvoir:
Une économie florissante pour une caste de personnes 'le retour de Ben Mabrouks,...) au détriment d'un peuple asservi et qui continue à trimer comme un esclave pour une bouchée de pain. Tais toi et travailles, pour que certains puissent remplir les coffres suisses.
@radhouene, donc tu vois vraiment pas de regrets du règne de Ben Ali,on est en plein dedans.
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Dorénavant, nous avons tout pour être ...gais !!!
. Regretter Ben Ali ? et puis quoi encore ? Au contraire, nous allons redevenir ce que nous étions : libres, (presque) indépendants, et que sais-je encore, comme nous l'étions avant Ben Ali, il ya....130 ans. Il y a 130ans, donc, c'était, et pour la plus grande joie de tous, l'instauration du "protectorat français" (1881). Ensuite, ce fut l'euphorie de l'indépendance, puis l'instauration de la "chose" publique, appelée, pompeusement et le avec le faux et l'usage de faux que cela implique, la République. Nous eûmes alors droit à trente ans de dictature bourguibienne. Je me souviens avoir entendu des gamins, nés bien aprés l'accession à l'indépendance,murmurer, au bout d'un long soupir :"yé hasra aal aakri!!!". Et il y eût le fameux "changement", porté à bout de bras, par tous. Le 7 novembre (heureux ou fatidique) nous eûme droit, dans un gd quotidien de la place, spécialisé, surtout, pour sa rubrique "nécrologie", et autres petites annonces, à deux éditoriaux. Le premier, faisant l'apologie du bourguibisme. Il est vrai que le n° était distribué 3 ou 4 heures avant l'annonce, par ben Ali de..... Le second (édito) applaudissant un événement qui nous "a sauvé de...bourguiba". Le hic, c'est que les 2 éditos portaient, devinez (?), la même signature. En la matière, et à ce jour, sur le plan médiatique, nous avons dépassé, de loin, le célébre "Braccheti", spécialiste mondial du travestisme.J'ai oublié de rappeler qu'à la mort de Bourguiba, ceux qui le pleuraient le plus, à chaudes larmes (comme ne savent le faire que les tunisiens), hé bien c'était des jeunes, instruits (et encore!), mais pas "éduqués" comme on a tendance à en qualifier, à tort, nos révoltétionnaires (mot composé,hééé oui) des temps présent.Et nous voila, comme d'ab, à l'aube d'un changement que beaucoup, la plupart, disons, applaudissent à tout rompre. Leurs mots d'ordre ? "digage", ou alors "hoc volo, sic jubeo" (vous l'auriez compris, si vous accomplissiez vos prières en...latin!) : "je le veux, je l'ordonne". Et ils veulent un autre premier ministre, la tête de Ghannouchi ne payant pas de mine. Le futur président doit, de son côté, être natif de Sidi Bou...zid, élevé à la rue du Dey (la médina de Tunis), être grand (+ de 1m 85), sportif, jeune (32/36 ans),ttbm (pour que quand il nous...il le fasse franchement), blond. Les autres détails vous parviendront plus tard, et je vous promets, wrahmèt ommi, que ce ne sont pas là les voeux d'une association gay. Nous allons être, dorénavant, "heu-reux", parce que jouissant (il fallait bien que ça arrive) de la démocratie que nous avons "installée" (comme s'il s'agissait d'une table et de 4 chaises), de la liberté d'expression (quand bien même nous la confondrions, encore,et pour longtemps, idha hab rabbi, avec la "licence")parce que ne sachant pas la gérer,et ne comprenant pas que pour en bénéficier, il nous faut avoir le courage d'oser et la sagesse de doser. Rien ni personne ne nous ferons plus pleurer. Bof, peut-être l'annonce de la mort de ben ali....( que tous regretterons à n'en plus pouvoir, pour être au diapason de nos traditions ancestrales, dès lors qu'il s'agit de "qalbèn vista") hamadi khammarradhouene wrote:je commence a regretter le regne de ben ali
Re: Dorénavant, nous avons tout pour être ...gais !!!
Cher hamadi khammar,
Vous parlez d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre,...
Non franchement, la mondialisation ou la globalisation a changé tous les systèmes de valeurs.
Il fut un temps où la valeur de l'être humain était évaluée par sa force, puis par son instruction, puis par son intelligence, mais aujourd'hui elle est synonyme de surface financière.
Cette révolution ne nous appartient plus dès que nous essayons de la comparer aux normes occidentales.
Malgré la force, le pouvoir, le savoir et les compétences, nous ne sommes que des pions sur un vaste échiquier mondial, et parfois de fous, parfois de reines parfois des ministres nous sacrifient pour perdurer.
Si aujourd'hui la Tunisie pouvait apporter une réponse socio-politico-économique à sa destinée, c'est prétentieux, mais c'est la réponse que toutes les nations du monde cherchent en vain.
Vous parlez d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre,...
Non franchement, la mondialisation ou la globalisation a changé tous les systèmes de valeurs.
Il fut un temps où la valeur de l'être humain était évaluée par sa force, puis par son instruction, puis par son intelligence, mais aujourd'hui elle est synonyme de surface financière.
Cette révolution ne nous appartient plus dès que nous essayons de la comparer aux normes occidentales.
Malgré la force, le pouvoir, le savoir et les compétences, nous ne sommes que des pions sur un vaste échiquier mondial, et parfois de fous, parfois de reines parfois des ministres nous sacrifient pour perdurer.
Si aujourd'hui la Tunisie pouvait apporter une réponse socio-politico-économique à sa destinée, c'est prétentieux, mais c'est la réponse que toutes les nations du monde cherchent en vain.