Pourquoi les laïcs ont peur
Bonjour tout le monde,
Revenons au sujet qui est : les laïcs ont peur de l'islam.
ça tombe sous le sens puisqu'on a toujours peur de ce qu'on ne connait pas!
Mais derrière cette arrogance intellectuelle se cache peut être aussi un désespoir et une désillusion.
Le problème de la Tunisie et de ses courants découle de sa position géographique au début. En effet la Tunisie est un carrefour entre le monde occidental et le monde oriental et cette double culture parfois antagoniste crée des frictions et des séparations dans notre société mais rarement dans la famille.
Avec l'avènement de la technologie, Internet et surtout les télés satellitaires, le paysage culturel s'est métamorphosé et les disparités et divergences sont apparus au sein même de la famille.
Avec la disponibilité de la culture immédiate, on voit que l'individu lui même devient tiraillé et troublé au fond de sa conscience. S'il n'a pas la force nécessaire pour le maintenir et le soutenir face aux aléas de la vie, s'il ne croie pas en Dieu alors il restera toujours ballotté au gré de ses désirs et de ses démons.
Revenons au sujet qui est : les laïcs ont peur de l'islam.
ça tombe sous le sens puisqu'on a toujours peur de ce qu'on ne connait pas!
Mais derrière cette arrogance intellectuelle se cache peut être aussi un désespoir et une désillusion.
Le problème de la Tunisie et de ses courants découle de sa position géographique au début. En effet la Tunisie est un carrefour entre le monde occidental et le monde oriental et cette double culture parfois antagoniste crée des frictions et des séparations dans notre société mais rarement dans la famille.
Avec l'avènement de la technologie, Internet et surtout les télés satellitaires, le paysage culturel s'est métamorphosé et les disparités et divergences sont apparus au sein même de la famille.
Avec la disponibilité de la culture immédiate, on voit que l'individu lui même devient tiraillé et troublé au fond de sa conscience. S'il n'a pas la force nécessaire pour le maintenir et le soutenir face aux aléas de la vie, s'il ne croie pas en Dieu alors il restera toujours ballotté au gré de ses désirs et de ses démons.
je remercie kilani de m avoir rappeler l existence de ce sujet et je profite de l occasion pour demander a leila si elle n avait pas changé d avis sur les expats maintenant qu elle en fait partie depuis presque une année!leila wrote:
tu es modeste felten,ce n'est pas mon cas ni celui des autres loud generation mais nous sommes arrogantes pour la bonne cause,pour mettre la honte aux autres,surtout en ce qui concerne la double culture,certains pensent que parce qu'ils vivent à l'etranger et qu'ils sont tunisiens,ils detiennent automatiquement cette double culture,mais c'est faux,car une culture ça s'entretient comme un jardin de roses..
alors,on se sent comment dans la peau d'un expat?
on se sent super bien!jamais je ne me suis sentie aussi bien,je vis une très belle experience à tous les niveaux.ritchie wrote:je remercie kilani de m avoir rappeler l existence de ce sujet et je profite de l occasion pour demander a leila si elle n avait pas changé d avis sur les expats maintenant qu elle en fait partie depuis presque une année!leila wrote:
tu es modeste felten,ce n'est pas mon cas ni celui des autres loud generation mais nous sommes arrogantes pour la bonne cause,pour mettre la honte aux autres,surtout en ce qui concerne la double culture,certains pensent que parce qu'ils vivent à l'etranger et qu'ils sont tunisiens,ils detiennent automatiquement cette double culture,mais c'est faux,car une culture ça s'entretient comme un jardin de roses..
alors,on se sent comment dans la peau d'un expat?
Pourquoi ou de quoi ont-ils peur ? pas plus loin que sur ces pages on peut lire quelques commentaires des appels au meurtre du type (entre autres) :
ÚÈÏ ÇáÞåÇÑ (Switzerland) |Dimanche 04 Juillet 2010 à 11h 28m
æ Ãä íÞØÚ ÑÄæÓ ÇáãÑÊÏíä æ ÇáÐíä íÊßáãæä Ýí ÇáÏíä ÈÏæä Úáã Ãæ íÞíä Ãæ ÊÒßíÉ ãä ÚäÏ ÚáãÇÁ ÑÈÇäííä ÝÑÍã Çááå ÚáãÇÁ ÇáÒíÊæäÉ ÇáÛíæÑíä ßÇáÔíÎ ÇáäíÝÑ æ ÇáÔíÎ ÇáØÇåÑ ÇÈä ÚÇÔæÑ áæ ßÇäæÇ Úáì ÞíÏ ÇáÍíÇÉ áÞØÚÊ ÑÄæÓ ÇáãÑÊÏíä ßãÇ ÝÚáæÇ Èãä ÎÑÌ Úä ÇáÌÇÏÉ æ ÊÚáã
http://www.babnet.net/festivaldetail-28516.asp
Le modérateur a censuré une phrase de mon message ou je me félicitais que les commentaires les plus extrémistes et obscurantiste venaient de gens qui ne sont pas en Tunisie, et a trouvé normal des commentaires tel que celui là ! ou peut être que ces spécimens sont la principale clientèle de ce site ?
Ils ont peur pour leurs pays la Tunisie peut être ? En tout cas en lisant les commentaires un peut partout sur les sujets ici, j'imagine le mal qu'ils ont a faire raisonner les autres.
ÚÈÏ ÇáÞåÇÑ (Switzerland) |Dimanche 04 Juillet 2010 à 11h 28m
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http://www.babnet.net/festivaldetail-28516.asp
Le modérateur a censuré une phrase de mon message ou je me félicitais que les commentaires les plus extrémistes et obscurantiste venaient de gens qui ne sont pas en Tunisie, et a trouvé normal des commentaires tel que celui là ! ou peut être que ces spécimens sont la principale clientèle de ce site ?
Ils ont peur pour leurs pays la Tunisie peut être ? En tout cas en lisant les commentaires un peut partout sur les sujets ici, j'imagine le mal qu'ils ont a faire raisonner les autres.
pourquoi ils ont peur
Mon point de vue : Liberté, égalité, fraternité, Dieu ou Allah # religion.
Si vous voulez le point de vue d'un athée pour la diversité des idées : les laics n'ont pas peur de ce qu'ils ne connaissent pas mais au contraire de ce qu'ils connaissent tres bien grâce à l'histoire et aux medias qui permettent de voir ce que la non séparation de la religion avec la politique, l'Etat et ou la justice a donné et donne de liberticide, d'anti droits de l'homme et de guerres. Quand à Bourguiba, quelles que soient ses qualités et ses défauts, la modernisation du pays comme celle de tout pays, a du passer par la liberté et l'égalité des femmes, qui passent par la suppression du voile qui est la partie la plus visible de l'iceberg de la différence' et apartheid des femmes dans les sociétés musulmanes. Cela dit, l'Islam n'est pas la seule religion qui fait du mâle le supérieur en tout de la femme, la dessus toutes les religions se valent.
Il y a t il des Tunisiens athées ? des croyants d'autres religions que l'Islam? C'est peut être pour ca qu'il y a eu un déferlement sur les pauvres felten et ghost in the shell qui ont eu la témérité d'oser émettre une critique sur les excès d'une religion et surtout de certains religieux qui utilisent ces croyances pour avoir le pouvoir et l'argent. Dites vous bien qu'ils n'en ont rien à faire des palestiniens, sinon ils essairaient de faire la paix au lieu de provoquer les israeliens. D'ailleurs, ce conflit ne risque pas de se régler tant que les religieux interviendront, religieux palestiniens et juifs israeliens.
La religion ne fait que séparer les hommes des femmes, les adeptes d'une religion des adeptes d'une autre religion, les croyants des athées, elles mettent au ban en se melant de ce qui ne les regarde pas les gens qui ne sont pas comme elles voudraient qu'ils soient tel que les homosexuels. Alors oui, les laics ont peur de la religion. Peut etre que l'Islam est une religion de paix, et qui encourage la liberté des femmes, mais les gens qui l'utilisent eux ne sont pas des gens de paix et tout ce que nous montre l'Islam n'est que ségrégation des femmes, guerre, intolérance religieuse, uniformisation et fin des diversités, négation de ses défauts, obscurantisme avec un retour en arrière des pays musulmans partout dans le monde. Et ca n'a rien à voir avec la croyance en un dieu, qui serait beaucoup plus fraternelle et pacifiste si les religions ne s"en melaient pas. Comme si pour etre une bonne, une vraie musulmane et etre aimée d'Allah la femme devait porter un voile...
Continuez dans les pays musulmans à nier le danger de l'extrémisme de votre religion et vous allez vous retrouver dans un pays style Afghanistan taliban ou Iran. Fin de la démocratie, des libertés, du droit des femmes et de l'homme même. Voila de quoi les athées et laiques ont peur.
On dit que l'Islam est pour la paix, respecte les femmes? Citez nous donc des passages dans le Coran qui le prouvent sans discussion possible. Nous n'avons pas de preuves que l'Islam est contre la femme, etc...mais j'attend toujours des preuves du contraire. Ceux qui sont musulmans : vous devez avoir au moins lu le Coran, ne pas vous contenter de ce qu'on en dit, et vous devriez en trouver de ces preuves.
J'espère que ce message ne sera pas censuré car il montre un autre point de vue qu'il est bon de connaitre, et d'écouter jusqu'au bout si vraiment vous etes des musulmans tolérants et modérés.
Si vous voulez le point de vue d'un athée pour la diversité des idées : les laics n'ont pas peur de ce qu'ils ne connaissent pas mais au contraire de ce qu'ils connaissent tres bien grâce à l'histoire et aux medias qui permettent de voir ce que la non séparation de la religion avec la politique, l'Etat et ou la justice a donné et donne de liberticide, d'anti droits de l'homme et de guerres. Quand à Bourguiba, quelles que soient ses qualités et ses défauts, la modernisation du pays comme celle de tout pays, a du passer par la liberté et l'égalité des femmes, qui passent par la suppression du voile qui est la partie la plus visible de l'iceberg de la différence' et apartheid des femmes dans les sociétés musulmanes. Cela dit, l'Islam n'est pas la seule religion qui fait du mâle le supérieur en tout de la femme, la dessus toutes les religions se valent.
Il y a t il des Tunisiens athées ? des croyants d'autres religions que l'Islam? C'est peut être pour ca qu'il y a eu un déferlement sur les pauvres felten et ghost in the shell qui ont eu la témérité d'oser émettre une critique sur les excès d'une religion et surtout de certains religieux qui utilisent ces croyances pour avoir le pouvoir et l'argent. Dites vous bien qu'ils n'en ont rien à faire des palestiniens, sinon ils essairaient de faire la paix au lieu de provoquer les israeliens. D'ailleurs, ce conflit ne risque pas de se régler tant que les religieux interviendront, religieux palestiniens et juifs israeliens.
La religion ne fait que séparer les hommes des femmes, les adeptes d'une religion des adeptes d'une autre religion, les croyants des athées, elles mettent au ban en se melant de ce qui ne les regarde pas les gens qui ne sont pas comme elles voudraient qu'ils soient tel que les homosexuels. Alors oui, les laics ont peur de la religion. Peut etre que l'Islam est une religion de paix, et qui encourage la liberté des femmes, mais les gens qui l'utilisent eux ne sont pas des gens de paix et tout ce que nous montre l'Islam n'est que ségrégation des femmes, guerre, intolérance religieuse, uniformisation et fin des diversités, négation de ses défauts, obscurantisme avec un retour en arrière des pays musulmans partout dans le monde. Et ca n'a rien à voir avec la croyance en un dieu, qui serait beaucoup plus fraternelle et pacifiste si les religions ne s"en melaient pas. Comme si pour etre une bonne, une vraie musulmane et etre aimée d'Allah la femme devait porter un voile...
Continuez dans les pays musulmans à nier le danger de l'extrémisme de votre religion et vous allez vous retrouver dans un pays style Afghanistan taliban ou Iran. Fin de la démocratie, des libertés, du droit des femmes et de l'homme même. Voila de quoi les athées et laiques ont peur.
On dit que l'Islam est pour la paix, respecte les femmes? Citez nous donc des passages dans le Coran qui le prouvent sans discussion possible. Nous n'avons pas de preuves que l'Islam est contre la femme, etc...mais j'attend toujours des preuves du contraire. Ceux qui sont musulmans : vous devez avoir au moins lu le Coran, ne pas vous contenter de ce qu'on en dit, et vous devriez en trouver de ces preuves.
J'espère que ce message ne sera pas censuré car il montre un autre point de vue qu'il est bon de connaitre, et d'écouter jusqu'au bout si vraiment vous etes des musulmans tolérants et modérés.
Religion,Foi, Divinités.
Ayant pris connaissance de l'ensemble des posts qui se rapportent à cette thématique , j'en retire une impression dominante à savoir : la singularité de la personnalité culturelle Tunisienne et le fait qu'elle échappe à toute tentative normative.
Pour rester dans la thématique de la laïcité et de l'Islam , il convient de noter que le Tunisien en général , entretient un rapport particulierement complexe avec la religion.
Il est viscéralement attaché à l'Islam , tout en étant tiraillé par plusieurs courants de pensée et plusieurs modèles et schémas culturels, parfois contradictoires et aux connotations conflictuelles.
Il se sent proche à la fois, de Al Ghazali, d'Ibn Khaldoun et de Voltaire , pour me limiter à ces trois pôles de lumière qui se retrouvent par le jeu de la transmission culturelle mécanique, dans la mémoire collective de chaque Tunisien, fût-il illétré.
je pense très sincèrement, qu'il n'y a aucune honte à ce que nous soyons le produit complexe de notre histoire prestigieuse et dense et qu'il importe que nous l'assumions sans complexes et sans avoir à en rougir.
Oui, il existe une personnalité culturelle Tunisienne qui charrie dans les pensées les plus profondes de chaque Tunisien une multitude de nuances qui font que nous ne vivions pas notre foi ( dans son mode d'expression visible ) de la même façon qu'un musulman Yéménite , Jordanien ou Sénégalais et il n'y a aucun mal à celà.
S'il est incontournable qu'il y'ait une unité de pensée entre tous les Musulmans dans tout ce qui relève du Dogme et dans règles fondamentales de L'Islam , nous ne devrions avoir aucun complexe à développer une sensibilité Musulmane spécifiquement Tunisienne. Nos illustres penseurs Islamiques de la prestigieuse Université de la Zeitouna l'ont prouvé tout le long de notre histoire.
De ce fait, que nous soyons vécus comme des hérétiques par certains courants Moyenorientaux minoritaires , ne devrait pas nous émouvoir outre mesure.
Les partisans de la pensée unique et de la sensibilité unique ( la leur) , ne devraient pas nous impressionner.
Je me rends bien compte, qu'il s'avère nécessaire de développer et d'analyser longuement ce qui précède pour lui donner du volume et une densité dialectiquement crédible. Malheureusement ce n'est pas le lieu pour pouvoir l'envisager.
Raison pour laquelle, j'affirme d'une façon certes lapidaire, que les laïcs Tunisiens craignent non pas le regain de la pratique religieuse dans un pays qui a toujours été une terre d'Islam , mais ils craignent plutôt, la prédominence des certains shémas et certains courants de pensée importés à coup de milliards de Pétrodollars , qui se caractérisent par l'orthodoxie et qui en réalité, entendent véhiculer des concepts et des comportements dominés par l'extrémisme , l'intolérance et la mise en danger des acquis de la femme Tunisienne notamment.
Hilal
Pour rester dans la thématique de la laïcité et de l'Islam , il convient de noter que le Tunisien en général , entretient un rapport particulierement complexe avec la religion.
Il est viscéralement attaché à l'Islam , tout en étant tiraillé par plusieurs courants de pensée et plusieurs modèles et schémas culturels, parfois contradictoires et aux connotations conflictuelles.
Il se sent proche à la fois, de Al Ghazali, d'Ibn Khaldoun et de Voltaire , pour me limiter à ces trois pôles de lumière qui se retrouvent par le jeu de la transmission culturelle mécanique, dans la mémoire collective de chaque Tunisien, fût-il illétré.
je pense très sincèrement, qu'il n'y a aucune honte à ce que nous soyons le produit complexe de notre histoire prestigieuse et dense et qu'il importe que nous l'assumions sans complexes et sans avoir à en rougir.
Oui, il existe une personnalité culturelle Tunisienne qui charrie dans les pensées les plus profondes de chaque Tunisien une multitude de nuances qui font que nous ne vivions pas notre foi ( dans son mode d'expression visible ) de la même façon qu'un musulman Yéménite , Jordanien ou Sénégalais et il n'y a aucun mal à celà.
S'il est incontournable qu'il y'ait une unité de pensée entre tous les Musulmans dans tout ce qui relève du Dogme et dans règles fondamentales de L'Islam , nous ne devrions avoir aucun complexe à développer une sensibilité Musulmane spécifiquement Tunisienne. Nos illustres penseurs Islamiques de la prestigieuse Université de la Zeitouna l'ont prouvé tout le long de notre histoire.
De ce fait, que nous soyons vécus comme des hérétiques par certains courants Moyenorientaux minoritaires , ne devrait pas nous émouvoir outre mesure.
Les partisans de la pensée unique et de la sensibilité unique ( la leur) , ne devraient pas nous impressionner.
Je me rends bien compte, qu'il s'avère nécessaire de développer et d'analyser longuement ce qui précède pour lui donner du volume et une densité dialectiquement crédible. Malheureusement ce n'est pas le lieu pour pouvoir l'envisager.
Raison pour laquelle, j'affirme d'une façon certes lapidaire, que les laïcs Tunisiens craignent non pas le regain de la pratique religieuse dans un pays qui a toujours été une terre d'Islam , mais ils craignent plutôt, la prédominence des certains shémas et certains courants de pensée importés à coup de milliards de Pétrodollars , qui se caractérisent par l'orthodoxie et qui en réalité, entendent véhiculer des concepts et des comportements dominés par l'extrémisme , l'intolérance et la mise en danger des acquis de la femme Tunisienne notamment.
Hilal
ÊÃËíÑ ãÊÚÇÙã ááÞäæÇÊ ÇáÏíäíÉ ÇáÚÑÈíÉ Úáì ÇáãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí
ÊäÇãì ÎáÇá ÇáÓäæÇÊ ÇáÃÎíÑÉ æÈÔßá áÇÝÊ ÊÃËíÑ ÇáÅÚáÇã ÇáÏíäí Ýí ÇáãÔÑÞ ÇáÚÑÈí æÈÎÇÕÉ ÇáÝÖÇÆíÇÊ ÇáÏíäíÉ Úáì ÇáãÌÊãÚ ÇáÚÑÈí æãäå ÇáãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí¡ ÃßËÑ ÇáãÌÊãÚÇÊ ÇáÚÑÈíÉ ÇäÝÊÇÍÇð Úáì ÇáÛÑÈ. æíÄßÏ ãÎÊÕæä Ýí Úáã ÇáÇÌÊãÇÚ ÈÊæäÓ Ãä åÐå ÇáÝÖÇÆíÇÊ ÍãáÊ ãÚåÇ Åáì ÇáãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí ãÙÇåÑ æÓáæßíÇÊ ÏíäíÉ ÌÏíÏÉ äÔÃÊ Ýí ÈíÆÇÊ ãÎÊáÝÉ æíÊÚÇÑÖ ßËíÑ ãäåÇ ãÚ "ÇáÅÓáÇã ÇáÑÓãí" ááÏæáÉ æãÚ ÞæÇäíä ÇáÈáÇÏ ÇáÊí ÊæÕÝ ÈÃäåÇ ãÚÞá ãä ãÚÇÞá ÇáÍÏÇËÉ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ Ýí ÇáãäØÞÉ. æíÞæá ÇáÈÇÍË ÇáÇÌÊãÇÚí äÇÏÑ ÍÓä áæßÇáÉ ÇáÃäÈÇÁ ÇáÃáãÇäíÉ (Ï.È.Ã): Åä ÇÝÊÞÇÑ ÊæäÓ Åáì ÊáíÝÒíæä Ïíäí "ãÄËÑ æÌÐøÇÈ" Óåøá Úáì ÇáÝÖÇÆíÇÊ ÇáÃÌäÈíÉ "ÇÎÊÑÇÞ" ÇáãÌÊãÚ ÇáÐí ÃÕÈÍ íÚÊÈÑ ßËíÑÇð ãä åÐå ÇáÞäæÇÊ ãÑÌÚíÊå ÇáÏíäíÉ ÇáÑÆíÓíÉ æÃÝÞÏ ÇáÏæáÉ ÇáÓíØÑÉ Úáì ÇáÍÞá ÇáÅÚáÇãí ÇáÏíäí.
"ÇáãäÔæÑ 108" ÇáÔåíÑ Ýí ÊæäÓ¡ äÕ ÞÇäæäí íÍÙÑ ÇÑÊÏÇÁ ÇáÍÌÇÈ áÃäå "áÈÇÓ ØÇÆÝí" æáÇ ÊÚÊÈÑ ÊæäÓ åÐÇ ÇáÒí ÔßáÇð ãä ÃÔßÇá ÇáÅÓáÇã æÊÑì Ýíå ÑãÒÇ áÜ"ÇäÊãÇÁ ÓíÇÓí ãÚíä" æÚäæÇä ÊØÑÝ Ïíäí. æÑÛã ÇáãæÞÝ ÇáÑÓãí ÇáÑÇÝÖ¡ ÇäÊÔÑ ÇáÍÌÇÈ ÎáÇá ÇáÓäæÇÊ ÇáÎãÓ ÇáÃÎíÑÉ ÈÔßá áÇÝÊ ãÇ ÏÝÚ ÇáÍßæãÉ Åáì ÅØáÇÞ ÍãáÇÊ ÃãäíÉ Ýí ÇáãÏÇÑÓ æÇáÌÇãÚÇÊ Úáì æÌå ÇáÎÕæÕ ááÍÏ ãä ÇäÊÔÇÑ "ÇááÈÇÓ ÇáØÇÆÝí" Ýí ÕÝæÝ ÇáØÇáÈÇÊ.. æáæÍÙ ÇÒÏíÇÏ ÅÞÈÇá ÇáãÑÃÉ ÇáÊæäÓíÉ Úáì åÐÇ ÇááÈÇÓ. ÝÈÚÏ ÚÇãáÇÊ ÇáãÕÇäÚ æÇáÍÞæá æÇáããÑÖÇÊ æÇáØÈíÈÇÊ æÇáØÇáÈÇÊ æÇáãÏÑøÓÇÊ ÈÇáãÚÇåÏ ÇáËÇäæíÉ æÃÓÇÊÐÉ ÇáÌÇãÚÉ¡ ÔÑÚÊ Ýí ÇÑÊÏÇÆå ãÍÇãíÇÊ æÍÊì ÞÇÖíÇÊ. æÊÑÊÏí ÇáÊæäÓíÇÊ ÃäæÇÚÇð ãÎÊáÝÉ ãä ÇáÍÌÇÈ ãäåÇ ÇáÃÓæÏ ÇáÔÈíå ÈÍÌÇÈ ÇáÎáíÌíÇÊ æãäåÇ ãÇ ÇÕØáÍ Úáì ÊÓãíÊå ÈÇáÍÌÇÈ "ÇáÚÕÑí". æÊÞæá ÇáÃÓÊÇÐÉ ÇáÌÇãÚíÉ ÇáÊæäÓíÉ ÑÌÇÁ Èä ÓáÇãÉ Ýí åÐÇ ÇáÓíÇÞ: "áäÇ ÃãËáÉ ßËíÑÉ Úáì Ðáß ÊÙåÑ Ýí ÇáÌíäÒ ÇáÖøíøÞ ãÚ ÇáÍÌÇÈ¡ Ãæ ÇáÍÌÇÈ ÇáäøÇÝí ááÍÌÇÈ æÇáãÊÍæøá åæ äÝÓå Åáì ÒíäÉ æÃÓáæÈ ááÅËÇÑÉ... ÍÌÇÈ ÝÇÊä íÌáÈ ÇáÃäÙÇÑ". æÊÚáøÞ ÑÌÇÁ Èä ÓáÇãÉ Úáì ÇäÊÔÇÑ ÇáÍÌÇÈ ÈÇáÞæá: "íÌÈ Ãä äÚÊÑÝ ÈÃäø ÇáÍÌÇÈ íäÊÔÑ ÃÍÈÈäÇ Ãã ßÑåäÇ¡ æíÌÈ Ãä äÚÊÑÝ ÈÃäø ÎØÇÈÇÊäÇ ÇáãäÇåÖÉ ááÍÌÇÈ ÃÞáø ÊÃËíÑÇð ãä ÇáÎØÇÈÇÊ ÇáãÏÇÝÚÉ Úäå æÇáÍÇËøÉ Úáíå¡ áÃÓÈÇÈ ßËíÑÉ ÃæøáåÇ ØÈÚÇð ÇÎÊáÇÝ ØÈíÚÉ ÇáÍÌÌ¡ ÝÍÌÌäÇ áíÓÊ ÍÌÌ ÓáØÉ¡ ÈãÇ ÃäåÇ áÇ ÊÍíá Åáì ßáÇã Åáåíø Ãæ äÈæíø¡ æåí ÛíÑ äÇÈÚÉ ããøä íãËøáæä ÓáØÉ ÏíäíøÉ¡ ÈãÇ ÃäøäÇ áÓäÇ ÔíæÎÇð æáÇ ãÝÊíä æáÇ ÏÚÇÉ". æÚä ÏæÑ ÇáÅÚáÇã ÇáÏíäí ÇáÎÇÑÌí Ýí äÔÑ ÇáÍÌÇÈ ÈÊæäÓ¡ ÊÞæá Èä ÓáÇãÉ: "æËÇäí åÐå ÇáÃÓÈÇÈ ØÈíÚÉ æÓÇÆá ÇáÅÚáÇã ÇáãÚÊãÏÉ¡ ÝäÍä äßÊÈ ãÞÇáÇÊ æÃÈÍÇËÇð ääÔÑåÇ Ýí ÕÍÝ æãæÇÞÚ (ÅáßÊÑæäíÉ) ÞáíáÉ ÇáÇäÊÔÇÑ¡ æÏÚÇÉ ÇáÍÌÇÈ áåã ÇáÝÖÇÆíøÇÊ ÈÃäæÇÚåÇ æáåã ÃíÖÇð ÇáÕÍÝ æÇáãæÇÞÚ ÇáÃßËÑ ÇäÊÔÇÑÇð¡ æÊæÌÏ ÚÔÑÇÊ ÇáãæÇÞÚ ÇáãÊÎÕøÕÉ Ýí äÔÑ ÇáÍÌÇÈ Èá æÇáäøÞÇÈ". æÊÔíÑ ÇáÃÓÊÇÐÉ ÇáÌÇãÚíøÉ ÇáÊæäÓíÉ Åáì Ãä ßËíÑÇð ãä ÇáÝÊíÇÊ ÇáÊæäÓíÇÊ ÚÌÒä Úä "ãÞÇæãÉ ÅÛÑÇÁ åÐå ÇáãæÇÞÚ ÈÇáÊøÍÌøÈ" áÇÚÊãÇÏåÇ "ÃÓÇáíÈ ÇáæÚÙ æÇáåÏÇíÉ¡ æÇáÃäÇÔíÏ ÇáÏøíäíøÉ ÇáÊí ÊãÌøÏ ÇáÍÌÇÈ æÊÚÊÈÑå ÇáÍáø ÇáæÍíÏ áÅäÒÇá ÇáÓøßíäÉ Úáì ÇáäøÝÓ Ýí ÇáÏøäíÇ æááäøÌÇÉ Ýí ÇáÂÎÑÉ". æÞÏ ÇÚÊÈÑ 98 ÈÇáãÆÉ ãä ÇáãÔÇÑßíä Ýí ÇÓÊÝÊÇÁ ÈãæÞÚ "ÇáÍæÇÑ ãÚ ÇáÔÈÇÈ" ÇáÑÓãí¡ ÇáÐí ÃØáÞÊå ÇáÓáØÇÊ ÇáÊæäÓíÉ Úáì ÔÈßÉ ÇáÇäÊÑäÊ ÈãäÇÓÈÉ "ÓäÉ ÇáÍæÇÑ ãÚ ÇáÔÈÇÈ" (2008)¡ ÇáÍÌÇÈ "ÝÑÖÇð ÏíäíÇð".
Ýí Ùá ÇáÅÞÈÇá ÇáãÊÒÇíÏ ááÊæäÓíÇÊ Úáì ÇáÍÌÇÈ ÇäÊÔÑÊ ÊÌÇÑÊå ÈÔßá áÇÝÊ Ýí ÇáÃÓæÇÞ ÇáÔÚÈíÉ Èá Åä ãÍáÇÊ ÊÌÇÑíÉ ÑÇÞíÉ æÓØ ÇáÚÇÕãÉ ÊæäÓ ÊÌÇÒÝ ÈÚÑÖå Ýí æÇÌåÇÊåÇ ÇáÃãÇãíÉ ÑÛã ÃæÇãÑ ÇáãäÚ ÇáÕÇÏÑÉ ãä ÇáÌåÇÊ ÇáÃãäíÉ. æÑÌøÍ ãÑÇÞÈæä Ãä ÇáÓáØÉ ÃÕÈÍÊ "ÊÛÖø ÇáØÑÝ" ÍÊì áÇ ÊÞØÚ"ÑÒÞ" ÇáãÊÇÌÑíä ÈÇáÍÌÇÈ Ýí ÈáÏ ÊÈáÛ Ýíå äÓÈ ÇáÈØÇáÉ 14 ÈÇáãÆÉ. íÐßÑ Ãä ÃÌåÒÉ ÇáÃãä ÇáÊæäÓíÉ ÕÇÏÑÊ ÓäÉ 2006 ÇáÏãíÉ "ÝáÉ" ÇáãÊÍÌøÈÉ (ÇáäÓÎÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ãä ÇáÏãíÉ ÇáÛÑÈíøÉ ÈÇÑÈí) ãä ÇáÃÓæÇÞ æÝÑÖÊ ÛÑÇãÇÊ ãÇáíÉ Úáì ÊÌÇÑ ÇáÍÌÇÈ.
ãÚ ÊæÓøÚ ÊÌÇÑÉ ÇáÍÌÇÈ ÇäÊÔÑÊ ÊÌÇÑÉ ÈÞíÉ "ÇááæÇÒã ÇáÏíäíÉ" ãËá ÇáÓÈÍ æÓÌÇÏÇÊ ÇáÕáÇÉ æÇáÚÈÇÁÇÊ æÇáÌáÇÈíÈ ÇáäÓÇÆíÉ æÇáãÓß æÇáÚØÑ æÚæÏ ÇáÃÑÇß ÅÖÇÝÉ Åáì ÃÔÑØÉ æÇÓØæÇäÇÊ ÏíäíÉ. ÝíãÇ ÊÚÑÖ ÇáãßÊÈÇÊ ãÕÇÍÝ ãä ÃÍÌÇã ãÊÈÇíäÉ æÊÝÇÓíÑ ááÞÑÂä æßÊÈ ÃÍÇÏíË äÈæíÉ æãÄáÝÇÊ ÏíäíÉ ÃÎÑì. æáÇÍÙ ãÑÇÓá (Ï.È.Ã) Ãä ÊÌÇÑ ÇáßÊÈ ÇáÞÏíãÉ ÈÃÒÞÉ ÇáÚÇÕãÉ ÊæäÓ íÚÑÖæä Úáì ÇáÃÑÕÝÉ ßÊÈÇð ÏíäíÉ íÕÝåÇ ãÑÇÞÈæä ÈÜ"ÇáãÊÔÏøÏÉ" æ"ÇáÙáÇãíÉ" ãËá "ÃåæÇá ÇáÞÈæÑ" æ"ÇáÍíÇÉ ÇáÈÑÒÎíÉ" æ"ÇáßÈÇÆÑ" æÛíÑåÇ.
íÚÑÝ ÇáßÊÇÈ ÇáÏíäí ãäÐ ÓäæÇÊ ÞáíáÉ ÑæÇÌÇð ßÈíÑÇð Ýí ÊæäÓ ÊÌáøì ÈÇáÎÕæÕ Ýí ÅÞÈÇá ÛíÑ ãÓÈæÞ ãä ÞÈá ÇáãæÇØäíä Úáì ÇÞÊäÇÁ ßÊÈ Ïíä ãä ÅÕÏÇÑ ÏæÑ äÔÑ Ýí ÇáãÔÑÞ ÇáÚÑÈí ãä ÇáÊí ÊÔÇÑß Ýí ãÚÑÖ ÊæäÓ ÇáÏæáí ááßÊÇÈ ËÇäí ÃßÈÑ ãÚÑÖ ßÊÇÈ Ýí ÇáÚÇáã ÇáÚÑÈí ÈÚÏ ãÚÑÖ ÇáÞÇåÑÉ. æãäÚÊ ÊæäÓ ÇáÊí ÊÈÐá ÍßæãÊåÇ ÌåæÏÇð ßÈíÑÉ áãÞÇæãÉ "ÇáÊØÑÝ ÇáÏíäí" ÂáÇÝ ÇáßÊÈ ÇáÏíäíÉ "ÇáÙáÇãíÉ" ãä ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáÏæÑÉ 26 (ÇáÃÎíÑÉ) áãÚÑÖ ÊæäÓ ÇáÏæáí ááßÊÇÈ (25 ÃÈÑíá 2008 Åáì 4 ãÇíæ 2008). æÞÇá ÃÈæÈßÑ Èä ÝÑÌ ãÏíÑ ÇáãÚÑÖ: "áíÓ áäÇ Ãí ãÔßá ãÚ ÇáßÊÇÈ ÇáÏíäí áÃäø ÊæäÓ ÏæáÉ ÇáÅÓáÇã Ýí ÕæÑÊå ÇáÍÞíÞíÉ... áßä áÇ íãßä áãÚÑÖ ÊæäÓ ÇáÏæáí ááßÊÇÈ Ãä íÞÈá¡ ÊÍÊ Ãí ÙÑÝ¡ ãÔÇÑßÉ ÃÚãÇá ÊäÔÑ ÎØÇÈÇÊ ÅíÏíæáæÌíÉ ÙáÇãíÉ¡ ÊÊÚÇÑÖ ãÚ ÇáÞíã ÇáÃÓÇÓíÉ ááãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí" ãÔíÑÇð Åáì Ãä ãä Èíä ÇáßÊÈ ÇáããäæÚÉ ãÇ íÊÚáÞ ÈÃÓÇáíÈ ÇáÊÔíøÚ æÇáÊÕæøÝ.
ËæÈ ÎáíÌí æáÍíÉ ÃÝÛÇäíÉ æãæÇÙÈÉ Úáì ÃÏÇÁ ÕáÇÉ ÇáÌãÇÚÉ Ýí ÇáãÓÌÏ æ"ÛÑøÉ" Ýí ÇáÌÈíä ãä ÂËÇÑ ÇáÓÌæÏ åÐÇ åæ ÍÇá ÇáÔÇÈ "ã" - 33 ÚÇãÇð- ÇáÞÇØä ÈãÏíäÉ "ÓáíãÇä" ÇáÓÇÍáíÉ (30 ßáã ÌäæÈ ÇáÚÇÕãÉ ÊæäÓ) æÇáÐí ßÇä ãä ÞÈá ãä ÇáãæáÚíä ÈÇáãæÓíÞì ÇáÛÑÈíÉ æÈÓÑÇæíá ÇáÌíäÒ æÇáÃÍÐíÉ ÇáÑíÇÖíÉ ÇáÝÇÎÑÉ. "ã" ÞÇá áÜ(Ï.È.Ã): Åä Çááå ÞÏ "åÏÇäí" ÈÚÏ Ãä ßÇä "Ýí ÖáÇáÉ" ãÑÌÚÇð ÇáÝÖá Ýí Ðáß Åáì ÈÑÇãÌ ÞäæÇÊ ãËá "ÇÞÑÃ" æ"ÇáÑÍãÉ" æ"ÇáäÇÓ" ÎÇÕÉ ÈÑäÇãÌ "ÇáÔÑíÚÉ æÇáÍíÇÉ" ááÔíÎ íæÓÝ ÇáÞÑÖÇæí ÈÞäÇÉ "ÇáÌÒíÑÉ". æÃÝÇÏ ÈÃäå ãæÇÙÈ Úáì ãÊÇÈÚÉ åÐå ÇáÞäæÇÊ æÃäå ÃÞäÚ ßËíÑÇð ãä ÇáäÓÇÁ Ýí ÚÇÆáÊå ÈÇÑÊÏÇÁ ÇáÍÌÇÈ. æáã íÎÝ "ã" Ãä ãÙåÑå ÇáÌÏíÏ ÌáÈ áå ÇáßËíÑ ãä ÇáãÊÇÚÈ ãÚ ÇáÔÑØÉ ÎÇÕÉ ÈÏÇíÉ 2007 ÍíË ÏÎá ÓáÝíæä Ýí ÇÔÊÈÇßÇÊ ãÓáÍÉ ÈãÏíäÉ "ÓáíãÇä" ãÚ ÞæÇÊ ÇáÃãä (ÇäÊåÊ ÈãÞÊá 12 ÓáÝíÇð æÇËäíä ãä ÞæÇÊ ÇáÃãä) æÊã ÇÓÊÏÚÇÄå ááÊÍÞíÞ ÇáÃãäí ÈÚÏ Ãä ÇÔÊÈå Ýí ÃãÑå.
Ýí ÛãÑÉ ãæÌÉ ÇáÊÏíä ÛíÑ ÇáãÓÈæÞÉ Ýí ÊÇÑíÎ ÇáÈáÇÏ æÇáãÏÝæÚÉ ÈÅÚáÇã Ïíäí ÎÇÑÌí¡ áã íÚÏ ÛÑíÈÇð Ãä ÊäÊÙã Ýí ÊæäÓ ÍÝáÇÊ ÒÝÇÝ Êßæä ÇáÚÑæÓ ÝíåÇ ãÍÌÈÉ æÇáÚÑíÓ ãáÊÍíÇð æÊÚÒÝ ÝíåÇ ÝÑÞ "ÇáÓáÇãíÉ" (ÝÑÞ ÇáÅäÔÇÏ ÇáÏíäí) ÃÛÇä ÏíäíÉ. æÃÕÈÍ ßËíÑ ãä ÇáÚÇÆáÇÊ "ÇáãÊÏíäÉ" ÊÝÖá ÅÍíÇÁ ÍÝáÇÊ ÇáÒÝÇÝ æÎÊÇä ÇáÃØÝÇá Ãæ ÊÏÔíä ãäÇÒáåÇ ÇáÌÏíÏÉ ÈÜ"ÇáÓáÇãíÉ" ÈÚÏ Ãä ßÇäÊ ÊÚÊãÏ ãä ÞÈá Úáì ÝÑÞ ÇáÇæÑßÓÊÑÇ ÇáäÍÇÓíÉ Ãæ ãÌãæÚÇÊ "Ïí.Ìíå" ÇáÊí ÊÍíí ÓåÑÇÊ ÈÇáãÑÇæÍÉ Èíä ÇáãæÓíÞì ÇáÚÑÈíÉ æÇáÛÑÈíÉ. æÊÊßæøä ÝÑÞ ÇáÓáÇãíÉ ãä äÍæ ÎãÓÉ ãäÔÏíä Úáì ÇáÃÞá - íØáÞ ÈÚÖåã ÇááÍíÉ- æáÇ íÓÊÚãáæä ãä ÇáÂáÇÊ ÇáÅíÞÇÚíÉ ÅáÇ ÇáÏÝæÝ æáÇ íÑÏÏæä ãä ÇáÃÛÇäí Óæì ÇáÏíäí.
íÍÙÑ ÇáÞÇäæä ÇáÊæäÓí ÇáÒæÇÌ ÇáÚÑÝí æíÚÇÞÈ Úáíå ÈÇáÓÌä áãÏÉ ÚÇã æÇÍÏ. æíãäÚ ÇáÝÕá 18 ãä "ãÌáÉ (ÞÇäæä) ÇáÃÍæÇá ÇáÔÎÕíÉ" ÇáÊí æÖÚåÇ ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí ÇáÓÇÈÞ ÇáÍÈíÈ ÈæÑÞíÈÉ ÊÚÏÏ ÇáÒæÌÇÊ æ"ÇáÒæÇÌ Úáì ÛíÑ ÇáÕíÛ ÇáÞÇäæäíÉ" æãäåÇ ÇáÚÑÝí. æÝí ÃÈÑíá 2008 ÝÌøÑ ÇáÝíáã ÇáÓíäãÇÆí "ßáãÉ ÑÌÇá" ááãÎÑÌ "ãÚÒ ßãæä" ãÝÇÌÃÉ ãä ÇáÚíÇÑ ÇáËÞíá ÚäÏãÇ ßÔÝ Ãä ÇáÒæÇÌ ÇáÚÑÝí ããÇÑÓÉ ãæÌæÏÉ Ýí ÊæäÓ æáßäøåÇ ãÎÝíøÉ. æÃËÇÑ ÇáÝíáã ÇáÐí íÓÊãÑ äÍæ ÓÇÚÉ æäÕÝ ÇáÓÇÚÉ ÌÏáÇð ßÈíÑÇð Ýí ÊæäÓ ÇáÊí ÊÑì Ïæá ÃæÑæÈíÉ Ãä "ãÌáÉ ÇáÃÍæÇá ÇáÔÎÕíÉ" ÃÍÏ ÚäÇæíä ÍÏÇËÊåÇ. ßãÇ ÓÌøá ÇáÝíáã áÌÑÃÊå Ýí ÇáÊØÑøÞ Åáì åÐÇ ÇáãæÖæÚ äÌÇÍÇð ÊÌÇÑíÇð æÕÝå ãÑÇÞÈæä ÈÇáÞíÇÓí ÅÐ ÔÇåÏå ÃßËÑ ãä 50 ÃáÝ ãÊÝÑÌ ÎáÇá ÇáÃÓÇÈíÚ ÇáËãÇäíÉ ÇáÃæáì ãä ÚÑÖå ÈÞÇÚÇÊ ÇáÓíäãÇ ÇáÊæäÓíÉ. æÃßÏÊ ãÕÇÏÑ ãØáÚÉ áÜ (Ï.È.Ã) ÊÓÌíá ÍÇáÇÊ ÒæÇÌ ÚÑÝí Èíä ØáÇÈ "ãÊÏíäíä" Ýí ÇáÌÇãÚÉ ÇáÊæäÓíÉ æÅÞÏÇã ÑÌÇá "ãÊÏíäíä" ãÊÒæÌíä Úáì ÒæÇÌ ÚÑÝí ãä ÇãÑÃÉ ËÇäíÉ ÈåÏÝ ÅÖÝÇÁ ÔÑÚíÉ Úáì ãÚÇÔÑÊåÇ ÌäÓíÇð. æÞÇá ÇáÈÇÍË ÇáÇÌÊãÇÚí äÇÏÑ ÍÓä áÜ(Ï.È.Ã): "ãä ÇáÕÚÈ ãÚÑÝÉ ÍÌã ÇäÊÔÇÑ ÇáÒæÇÌ ÇáÚÑÝí Ýí ÊæäÓ áÃä ããÇÑÓíå íÍíØæäå ÈßËíÑ ãä ÇáÓÑíÉ ÎæÝÇð ãä ÇáÊÊÈÚÇÊ ÇáÚÏáíÉ" ãÄßÏÇð "ÇáÊÃËíÑ ÇáæÇÖÍ Ýí åÐÇ ÇáãÌÇá ááÅÚáÇã ÇáÏíäí ÇáÎÇÑÌí æÇáãÓáÓáÇÊ ÇáãÔÑÞíÉ ÇáÊí ÊÞÏøã ÇáÒæÇÌ ÇáÚÑÝí æÃäæÇÚÇð ÃÎÑì ãä ÇáÒæÇÌ ßÇáãÓíÇÑ æÛíÑå ßÍÞ ãÔÑæÚ ááãÓáã".
ÐÇÚÊ Ýí ÊæäÓ ÔåÑÉ ÔíæÎ ÇáÞäæÇÊ ÇáÏíäíÉ æÏÚÇÊåÇ ãËá ÇáÞÑÖÇæí æÚãÑæ ÎÇáÏ æÛíÑåãÇ. æÃÕÈÍ ÊæäÓíæä æÊæäÓíÇÊ áÇ íÊÑÏÏæä Ýí ØáÈ ÝÊÇæì ÏíäíÉ ÚÈÑ ÇáåÇÊÝ ãä ÔíæÎ åÐå ÇáÞäæÇÊ æÏÚÇÊåÇ ÝíãÇ íÝÖá ÂÎÑæä ÒíÇÑÉ ÇáãæÇÞÚ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáÎáíÌíÉ ÇáÇáßÊÑæäíÉ ØáÈÇð áÝÊÇæì "ÅáßÊÑæäíÉ". æÛÇáÈÇð ãÇ ÊÕØÏã åÐå ÇáÝÊÇæì ãÚ ÞæÇäíä ÇáÈáÇÏ ÇáæÖÚíÉ ÇáÊí áÇ ÊãäÚ ÇáÇÎÊáÇØ Èíä ÇáÌäÓíä Ýí ÃãÇßä ÇáÏÑÇÓÉ æÇáÚãá¡ æÊÍÙÑ ÊÚÏÏ ÇáÒæÌÇÊ æÇáÒæÇÌ ÇáÚÑÝí æÇáØáÇÞ ÎÇÑÌ ÇáãÍßãÉ æÍãá ÇáÍÌÇÈ Ýí ÇáãÏÇÑÓ æÃãÇßä ÇáÚãá ÈÇáÞØÇÚ ÇáÚÇã. æÑÛã Ãä ÇáØáÇÞ Ýí ÊæäÓ ÞÖÇÆí (ãäÐ ÓäÉ 1956 ÊÇÑíÎ ÅÕÏÇÑ ãÌáÉ ÇáÃÍæÇá ÇáÔÎÕíÉ) Ãí Ãäå áÇ íÊã ÅáÇ áÏì ÇáãÍßãÉ æÈÍÖæÑ ÞÇÖ íÓÊäÝÏ ßá ÇáãÍÇæáÇÊ áÅÕáÇÍ ÐÇÊ ÇáÈíä Èíä ÇáÒæÌíä¡ ÝÞÏ ÃÞÏã ÊæäÓí ÚÇã 2008 æÝí ãÎÇáÝÉ áÞæÇäíä ÇáÈáÇÏ Úáì ÊØáíÞ ÒæÌÊå ÈÅÓãÇÚåÇ ÚÈÇÑÉ "ÃäÊ ØÇáÞ" ËáÇË ãÑÇÊ ßãÇ åæ ÇáÃãÑ Ýí ÇáãÔÑÞ ÇáÚÑÈí ÍíË ÊÚÊãÏ ÃÍßÇã ÇáÔÑíÚÉ Ýí ÞÖÇíÇ ÇáÒæÇÌ æÇáØáÇÞ.
æÇÓÊÝÊÊ ÇáÒæÌÉ ÇáãØáÞÉ ÔÝÇåíÇð ÇáÔíÎ ßãÇá ÇáÏíä ÌÚíØ ãÝÊí ÊæäÓ ÝÃÕÏÑ ÝÊæì ÃÚáãåÇ ÝíåÇ ÈÃäåÇ ÃÕÈÍÊ ãÍÑøãÉ Úáì ÒæÌåÇ æÏÚÇåÇ Åáì ÇáÔÑæÚ Ýí ÅÌÑÇÁÇÊ ÇáØáÇÞ æÓáøãåÇ æËíÞÉ Ýí Ðáß ÊÍãá ÎÊãå. æÃËÇÑ ÅÕÏÇÑ åÐå ÇáÝÊæì ÌÏáÇð æÇÓÚÇð æÇäÊÞÇÏÇÊ ßÈíÑÉ ÅÐ ÇÚÊÈÑÊ ÕÍíÝÉ "ÇáØÑíÞ ÇáÌÏíÏ" ÇáäÇØÞÉ ÈÇÓã "ÍÑßÉ ÇáÊÌÏíÏ" (ÍÒÈ íÓÇÑí ÊæäÓí ãÚÇÑÖ ããËá Ýí ÇáÈÑáãÇä) Ýí ÚÏÏåÇ ÇáÕÇÏÑ íæã 7 íæäíæ 2008 ÇáÝÊæì "ÊåÏíÏÇð ááãßÇÓÈ ÇáãÏäíÉ ãÇ íÝÊÍ ÇáãÌÇá ááÊÃæíáÇÊ ÇáÏíäíÉ æÇáÝÊÇæì Ýí æÞÊ äÍÊÇÌ Ýíå áÊÏÚíã ÇáãÓÇÑ ÇáÊÍÏíËí æÝÑÖ ÇÍÊÑÇã ÊØÈíÞ ÇáÞæÇäíä ÇáæÖÚíÉ æÊßÑíÓ ãÈÏà ÚáæíÉ ÇáãÄÓÓÇÊ". æÚÈÑÊ "ÌãÚíÉ ÇáäÓÇÁ ÇáÏíãÞÑÇØíÇÊ" ÇáÚáãÇäíÉ ÇáÊí ÊÏÚæ Åáì ÝÕá ÇáÏíä Úä ÇáÏæáÉ æÊÍÞíÞ ÇáãÓÇæÇÉ ÇáßÇãáÉ Èíä ÇáÑÌá æÇáãÑÃÉ ÈãÇ Ýí Ðáß Ýí ÇáãíÑÇË Úä "ÇÓÊÛÑÇÈåÇ ÇáÔÏíÏ" ãä ÇáÝÊæì ÇáãÐßæÑÉ ÝíãÇ ÇÚÊÈÑåÇ ÂÎÑæä ãÍÇæáÉ ãä ãÝÊí ÊæäÓ ááÇáÊÝÇÝ Úáì ÞæÇäíä ÇáÏæáÉ ÇáãÏäíÉ æÏÓÊæÑåÇ.
Ï È Ã
ÊäÇãì ÎáÇá ÇáÓäæÇÊ ÇáÃÎíÑÉ æÈÔßá áÇÝÊ ÊÃËíÑ ÇáÅÚáÇã ÇáÏíäí Ýí ÇáãÔÑÞ ÇáÚÑÈí æÈÎÇÕÉ ÇáÝÖÇÆíÇÊ ÇáÏíäíÉ Úáì ÇáãÌÊãÚ ÇáÚÑÈí æãäå ÇáãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí¡ ÃßËÑ ÇáãÌÊãÚÇÊ ÇáÚÑÈíÉ ÇäÝÊÇÍÇð Úáì ÇáÛÑÈ. æíÄßÏ ãÎÊÕæä Ýí Úáã ÇáÇÌÊãÇÚ ÈÊæäÓ Ãä åÐå ÇáÝÖÇÆíÇÊ ÍãáÊ ãÚåÇ Åáì ÇáãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí ãÙÇåÑ æÓáæßíÇÊ ÏíäíÉ ÌÏíÏÉ äÔÃÊ Ýí ÈíÆÇÊ ãÎÊáÝÉ æíÊÚÇÑÖ ßËíÑ ãäåÇ ãÚ "ÇáÅÓáÇã ÇáÑÓãí" ááÏæáÉ æãÚ ÞæÇäíä ÇáÈáÇÏ ÇáÊí ÊæÕÝ ÈÃäåÇ ãÚÞá ãä ãÚÇÞá ÇáÍÏÇËÉ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ Ýí ÇáãäØÞÉ. æíÞæá ÇáÈÇÍË ÇáÇÌÊãÇÚí äÇÏÑ ÍÓä áæßÇáÉ ÇáÃäÈÇÁ ÇáÃáãÇäíÉ (Ï.È.Ã): Åä ÇÝÊÞÇÑ ÊæäÓ Åáì ÊáíÝÒíæä Ïíäí "ãÄËÑ æÌÐøÇÈ" Óåøá Úáì ÇáÝÖÇÆíÇÊ ÇáÃÌäÈíÉ "ÇÎÊÑÇÞ" ÇáãÌÊãÚ ÇáÐí ÃÕÈÍ íÚÊÈÑ ßËíÑÇð ãä åÐå ÇáÞäæÇÊ ãÑÌÚíÊå ÇáÏíäíÉ ÇáÑÆíÓíÉ æÃÝÞÏ ÇáÏæáÉ ÇáÓíØÑÉ Úáì ÇáÍÞá ÇáÅÚáÇãí ÇáÏíäí.
"ÇáãäÔæÑ 108" ÇáÔåíÑ Ýí ÊæäÓ¡ äÕ ÞÇäæäí íÍÙÑ ÇÑÊÏÇÁ ÇáÍÌÇÈ áÃäå "áÈÇÓ ØÇÆÝí" æáÇ ÊÚÊÈÑ ÊæäÓ åÐÇ ÇáÒí ÔßáÇð ãä ÃÔßÇá ÇáÅÓáÇã æÊÑì Ýíå ÑãÒÇ áÜ"ÇäÊãÇÁ ÓíÇÓí ãÚíä" æÚäæÇä ÊØÑÝ Ïíäí. æÑÛã ÇáãæÞÝ ÇáÑÓãí ÇáÑÇÝÖ¡ ÇäÊÔÑ ÇáÍÌÇÈ ÎáÇá ÇáÓäæÇÊ ÇáÎãÓ ÇáÃÎíÑÉ ÈÔßá áÇÝÊ ãÇ ÏÝÚ ÇáÍßæãÉ Åáì ÅØáÇÞ ÍãáÇÊ ÃãäíÉ Ýí ÇáãÏÇÑÓ æÇáÌÇãÚÇÊ Úáì æÌå ÇáÎÕæÕ ááÍÏ ãä ÇäÊÔÇÑ "ÇááÈÇÓ ÇáØÇÆÝí" Ýí ÕÝæÝ ÇáØÇáÈÇÊ.. æáæÍÙ ÇÒÏíÇÏ ÅÞÈÇá ÇáãÑÃÉ ÇáÊæäÓíÉ Úáì åÐÇ ÇááÈÇÓ. ÝÈÚÏ ÚÇãáÇÊ ÇáãÕÇäÚ æÇáÍÞæá æÇáããÑÖÇÊ æÇáØÈíÈÇÊ æÇáØÇáÈÇÊ æÇáãÏÑøÓÇÊ ÈÇáãÚÇåÏ ÇáËÇäæíÉ æÃÓÇÊÐÉ ÇáÌÇãÚÉ¡ ÔÑÚÊ Ýí ÇÑÊÏÇÆå ãÍÇãíÇÊ æÍÊì ÞÇÖíÇÊ. æÊÑÊÏí ÇáÊæäÓíÇÊ ÃäæÇÚÇð ãÎÊáÝÉ ãä ÇáÍÌÇÈ ãäåÇ ÇáÃÓæÏ ÇáÔÈíå ÈÍÌÇÈ ÇáÎáíÌíÇÊ æãäåÇ ãÇ ÇÕØáÍ Úáì ÊÓãíÊå ÈÇáÍÌÇÈ "ÇáÚÕÑí". æÊÞæá ÇáÃÓÊÇÐÉ ÇáÌÇãÚíÉ ÇáÊæäÓíÉ ÑÌÇÁ Èä ÓáÇãÉ Ýí åÐÇ ÇáÓíÇÞ: "áäÇ ÃãËáÉ ßËíÑÉ Úáì Ðáß ÊÙåÑ Ýí ÇáÌíäÒ ÇáÖøíøÞ ãÚ ÇáÍÌÇÈ¡ Ãæ ÇáÍÌÇÈ ÇáäøÇÝí ááÍÌÇÈ æÇáãÊÍæøá åæ äÝÓå Åáì ÒíäÉ æÃÓáæÈ ááÅËÇÑÉ... ÍÌÇÈ ÝÇÊä íÌáÈ ÇáÃäÙÇÑ". æÊÚáøÞ ÑÌÇÁ Èä ÓáÇãÉ Úáì ÇäÊÔÇÑ ÇáÍÌÇÈ ÈÇáÞæá: "íÌÈ Ãä äÚÊÑÝ ÈÃäø ÇáÍÌÇÈ íäÊÔÑ ÃÍÈÈäÇ Ãã ßÑåäÇ¡ æíÌÈ Ãä äÚÊÑÝ ÈÃäø ÎØÇÈÇÊäÇ ÇáãäÇåÖÉ ááÍÌÇÈ ÃÞáø ÊÃËíÑÇð ãä ÇáÎØÇÈÇÊ ÇáãÏÇÝÚÉ Úäå æÇáÍÇËøÉ Úáíå¡ áÃÓÈÇÈ ßËíÑÉ ÃæøáåÇ ØÈÚÇð ÇÎÊáÇÝ ØÈíÚÉ ÇáÍÌÌ¡ ÝÍÌÌäÇ áíÓÊ ÍÌÌ ÓáØÉ¡ ÈãÇ ÃäåÇ áÇ ÊÍíá Åáì ßáÇã Åáåíø Ãæ äÈæíø¡ æåí ÛíÑ äÇÈÚÉ ããøä íãËøáæä ÓáØÉ ÏíäíøÉ¡ ÈãÇ ÃäøäÇ áÓäÇ ÔíæÎÇð æáÇ ãÝÊíä æáÇ ÏÚÇÉ". æÚä ÏæÑ ÇáÅÚáÇã ÇáÏíäí ÇáÎÇÑÌí Ýí äÔÑ ÇáÍÌÇÈ ÈÊæäÓ¡ ÊÞæá Èä ÓáÇãÉ: "æËÇäí åÐå ÇáÃÓÈÇÈ ØÈíÚÉ æÓÇÆá ÇáÅÚáÇã ÇáãÚÊãÏÉ¡ ÝäÍä äßÊÈ ãÞÇáÇÊ æÃÈÍÇËÇð ääÔÑåÇ Ýí ÕÍÝ æãæÇÞÚ (ÅáßÊÑæäíÉ) ÞáíáÉ ÇáÇäÊÔÇÑ¡ æÏÚÇÉ ÇáÍÌÇÈ áåã ÇáÝÖÇÆíøÇÊ ÈÃäæÇÚåÇ æáåã ÃíÖÇð ÇáÕÍÝ æÇáãæÇÞÚ ÇáÃßËÑ ÇäÊÔÇÑÇð¡ æÊæÌÏ ÚÔÑÇÊ ÇáãæÇÞÚ ÇáãÊÎÕøÕÉ Ýí äÔÑ ÇáÍÌÇÈ Èá æÇáäøÞÇÈ". æÊÔíÑ ÇáÃÓÊÇÐÉ ÇáÌÇãÚíøÉ ÇáÊæäÓíÉ Åáì Ãä ßËíÑÇð ãä ÇáÝÊíÇÊ ÇáÊæäÓíÇÊ ÚÌÒä Úä "ãÞÇæãÉ ÅÛÑÇÁ åÐå ÇáãæÇÞÚ ÈÇáÊøÍÌøÈ" áÇÚÊãÇÏåÇ "ÃÓÇáíÈ ÇáæÚÙ æÇáåÏÇíÉ¡ æÇáÃäÇÔíÏ ÇáÏøíäíøÉ ÇáÊí ÊãÌøÏ ÇáÍÌÇÈ æÊÚÊÈÑå ÇáÍáø ÇáæÍíÏ áÅäÒÇá ÇáÓøßíäÉ Úáì ÇáäøÝÓ Ýí ÇáÏøäíÇ æááäøÌÇÉ Ýí ÇáÂÎÑÉ". æÞÏ ÇÚÊÈÑ 98 ÈÇáãÆÉ ãä ÇáãÔÇÑßíä Ýí ÇÓÊÝÊÇÁ ÈãæÞÚ "ÇáÍæÇÑ ãÚ ÇáÔÈÇÈ" ÇáÑÓãí¡ ÇáÐí ÃØáÞÊå ÇáÓáØÇÊ ÇáÊæäÓíÉ Úáì ÔÈßÉ ÇáÇäÊÑäÊ ÈãäÇÓÈÉ "ÓäÉ ÇáÍæÇÑ ãÚ ÇáÔÈÇÈ" (2008)¡ ÇáÍÌÇÈ "ÝÑÖÇð ÏíäíÇð".
Ýí Ùá ÇáÅÞÈÇá ÇáãÊÒÇíÏ ááÊæäÓíÇÊ Úáì ÇáÍÌÇÈ ÇäÊÔÑÊ ÊÌÇÑÊå ÈÔßá áÇÝÊ Ýí ÇáÃÓæÇÞ ÇáÔÚÈíÉ Èá Åä ãÍáÇÊ ÊÌÇÑíÉ ÑÇÞíÉ æÓØ ÇáÚÇÕãÉ ÊæäÓ ÊÌÇÒÝ ÈÚÑÖå Ýí æÇÌåÇÊåÇ ÇáÃãÇãíÉ ÑÛã ÃæÇãÑ ÇáãäÚ ÇáÕÇÏÑÉ ãä ÇáÌåÇÊ ÇáÃãäíÉ. æÑÌøÍ ãÑÇÞÈæä Ãä ÇáÓáØÉ ÃÕÈÍÊ "ÊÛÖø ÇáØÑÝ" ÍÊì áÇ ÊÞØÚ"ÑÒÞ" ÇáãÊÇÌÑíä ÈÇáÍÌÇÈ Ýí ÈáÏ ÊÈáÛ Ýíå äÓÈ ÇáÈØÇáÉ 14 ÈÇáãÆÉ. íÐßÑ Ãä ÃÌåÒÉ ÇáÃãä ÇáÊæäÓíÉ ÕÇÏÑÊ ÓäÉ 2006 ÇáÏãíÉ "ÝáÉ" ÇáãÊÍÌøÈÉ (ÇáäÓÎÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ãä ÇáÏãíÉ ÇáÛÑÈíøÉ ÈÇÑÈí) ãä ÇáÃÓæÇÞ æÝÑÖÊ ÛÑÇãÇÊ ãÇáíÉ Úáì ÊÌÇÑ ÇáÍÌÇÈ.
ãÚ ÊæÓøÚ ÊÌÇÑÉ ÇáÍÌÇÈ ÇäÊÔÑÊ ÊÌÇÑÉ ÈÞíÉ "ÇááæÇÒã ÇáÏíäíÉ" ãËá ÇáÓÈÍ æÓÌÇÏÇÊ ÇáÕáÇÉ æÇáÚÈÇÁÇÊ æÇáÌáÇÈíÈ ÇáäÓÇÆíÉ æÇáãÓß æÇáÚØÑ æÚæÏ ÇáÃÑÇß ÅÖÇÝÉ Åáì ÃÔÑØÉ æÇÓØæÇäÇÊ ÏíäíÉ. ÝíãÇ ÊÚÑÖ ÇáãßÊÈÇÊ ãÕÇÍÝ ãä ÃÍÌÇã ãÊÈÇíäÉ æÊÝÇÓíÑ ááÞÑÂä æßÊÈ ÃÍÇÏíË äÈæíÉ æãÄáÝÇÊ ÏíäíÉ ÃÎÑì. æáÇÍÙ ãÑÇÓá (Ï.È.Ã) Ãä ÊÌÇÑ ÇáßÊÈ ÇáÞÏíãÉ ÈÃÒÞÉ ÇáÚÇÕãÉ ÊæäÓ íÚÑÖæä Úáì ÇáÃÑÕÝÉ ßÊÈÇð ÏíäíÉ íÕÝåÇ ãÑÇÞÈæä ÈÜ"ÇáãÊÔÏøÏÉ" æ"ÇáÙáÇãíÉ" ãËá "ÃåæÇá ÇáÞÈæÑ" æ"ÇáÍíÇÉ ÇáÈÑÒÎíÉ" æ"ÇáßÈÇÆÑ" æÛíÑåÇ.
íÚÑÝ ÇáßÊÇÈ ÇáÏíäí ãäÐ ÓäæÇÊ ÞáíáÉ ÑæÇÌÇð ßÈíÑÇð Ýí ÊæäÓ ÊÌáøì ÈÇáÎÕæÕ Ýí ÅÞÈÇá ÛíÑ ãÓÈæÞ ãä ÞÈá ÇáãæÇØäíä Úáì ÇÞÊäÇÁ ßÊÈ Ïíä ãä ÅÕÏÇÑ ÏæÑ äÔÑ Ýí ÇáãÔÑÞ ÇáÚÑÈí ãä ÇáÊí ÊÔÇÑß Ýí ãÚÑÖ ÊæäÓ ÇáÏæáí ááßÊÇÈ ËÇäí ÃßÈÑ ãÚÑÖ ßÊÇÈ Ýí ÇáÚÇáã ÇáÚÑÈí ÈÚÏ ãÚÑÖ ÇáÞÇåÑÉ. æãäÚÊ ÊæäÓ ÇáÊí ÊÈÐá ÍßæãÊåÇ ÌåæÏÇð ßÈíÑÉ áãÞÇæãÉ "ÇáÊØÑÝ ÇáÏíäí" ÂáÇÝ ÇáßÊÈ ÇáÏíäíÉ "ÇáÙáÇãíÉ" ãä ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáÏæÑÉ 26 (ÇáÃÎíÑÉ) áãÚÑÖ ÊæäÓ ÇáÏæáí ááßÊÇÈ (25 ÃÈÑíá 2008 Åáì 4 ãÇíæ 2008). æÞÇá ÃÈæÈßÑ Èä ÝÑÌ ãÏíÑ ÇáãÚÑÖ: "áíÓ áäÇ Ãí ãÔßá ãÚ ÇáßÊÇÈ ÇáÏíäí áÃäø ÊæäÓ ÏæáÉ ÇáÅÓáÇã Ýí ÕæÑÊå ÇáÍÞíÞíÉ... áßä áÇ íãßä áãÚÑÖ ÊæäÓ ÇáÏæáí ááßÊÇÈ Ãä íÞÈá¡ ÊÍÊ Ãí ÙÑÝ¡ ãÔÇÑßÉ ÃÚãÇá ÊäÔÑ ÎØÇÈÇÊ ÅíÏíæáæÌíÉ ÙáÇãíÉ¡ ÊÊÚÇÑÖ ãÚ ÇáÞíã ÇáÃÓÇÓíÉ ááãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí" ãÔíÑÇð Åáì Ãä ãä Èíä ÇáßÊÈ ÇáããäæÚÉ ãÇ íÊÚáÞ ÈÃÓÇáíÈ ÇáÊÔíøÚ æÇáÊÕæøÝ.
ËæÈ ÎáíÌí æáÍíÉ ÃÝÛÇäíÉ æãæÇÙÈÉ Úáì ÃÏÇÁ ÕáÇÉ ÇáÌãÇÚÉ Ýí ÇáãÓÌÏ æ"ÛÑøÉ" Ýí ÇáÌÈíä ãä ÂËÇÑ ÇáÓÌæÏ åÐÇ åæ ÍÇá ÇáÔÇÈ "ã" - 33 ÚÇãÇð- ÇáÞÇØä ÈãÏíäÉ "ÓáíãÇä" ÇáÓÇÍáíÉ (30 ßáã ÌäæÈ ÇáÚÇÕãÉ ÊæäÓ) æÇáÐí ßÇä ãä ÞÈá ãä ÇáãæáÚíä ÈÇáãæÓíÞì ÇáÛÑÈíÉ æÈÓÑÇæíá ÇáÌíäÒ æÇáÃÍÐíÉ ÇáÑíÇÖíÉ ÇáÝÇÎÑÉ. "ã" ÞÇá áÜ(Ï.È.Ã): Åä Çááå ÞÏ "åÏÇäí" ÈÚÏ Ãä ßÇä "Ýí ÖáÇáÉ" ãÑÌÚÇð ÇáÝÖá Ýí Ðáß Åáì ÈÑÇãÌ ÞäæÇÊ ãËá "ÇÞÑÃ" æ"ÇáÑÍãÉ" æ"ÇáäÇÓ" ÎÇÕÉ ÈÑäÇãÌ "ÇáÔÑíÚÉ æÇáÍíÇÉ" ááÔíÎ íæÓÝ ÇáÞÑÖÇæí ÈÞäÇÉ "ÇáÌÒíÑÉ". æÃÝÇÏ ÈÃäå ãæÇÙÈ Úáì ãÊÇÈÚÉ åÐå ÇáÞäæÇÊ æÃäå ÃÞäÚ ßËíÑÇð ãä ÇáäÓÇÁ Ýí ÚÇÆáÊå ÈÇÑÊÏÇÁ ÇáÍÌÇÈ. æáã íÎÝ "ã" Ãä ãÙåÑå ÇáÌÏíÏ ÌáÈ áå ÇáßËíÑ ãä ÇáãÊÇÚÈ ãÚ ÇáÔÑØÉ ÎÇÕÉ ÈÏÇíÉ 2007 ÍíË ÏÎá ÓáÝíæä Ýí ÇÔÊÈÇßÇÊ ãÓáÍÉ ÈãÏíäÉ "ÓáíãÇä" ãÚ ÞæÇÊ ÇáÃãä (ÇäÊåÊ ÈãÞÊá 12 ÓáÝíÇð æÇËäíä ãä ÞæÇÊ ÇáÃãä) æÊã ÇÓÊÏÚÇÄå ááÊÍÞíÞ ÇáÃãäí ÈÚÏ Ãä ÇÔÊÈå Ýí ÃãÑå.
Ýí ÛãÑÉ ãæÌÉ ÇáÊÏíä ÛíÑ ÇáãÓÈæÞÉ Ýí ÊÇÑíÎ ÇáÈáÇÏ æÇáãÏÝæÚÉ ÈÅÚáÇã Ïíäí ÎÇÑÌí¡ áã íÚÏ ÛÑíÈÇð Ãä ÊäÊÙã Ýí ÊæäÓ ÍÝáÇÊ ÒÝÇÝ Êßæä ÇáÚÑæÓ ÝíåÇ ãÍÌÈÉ æÇáÚÑíÓ ãáÊÍíÇð æÊÚÒÝ ÝíåÇ ÝÑÞ "ÇáÓáÇãíÉ" (ÝÑÞ ÇáÅäÔÇÏ ÇáÏíäí) ÃÛÇä ÏíäíÉ. æÃÕÈÍ ßËíÑ ãä ÇáÚÇÆáÇÊ "ÇáãÊÏíäÉ" ÊÝÖá ÅÍíÇÁ ÍÝáÇÊ ÇáÒÝÇÝ æÎÊÇä ÇáÃØÝÇá Ãæ ÊÏÔíä ãäÇÒáåÇ ÇáÌÏíÏÉ ÈÜ"ÇáÓáÇãíÉ" ÈÚÏ Ãä ßÇäÊ ÊÚÊãÏ ãä ÞÈá Úáì ÝÑÞ ÇáÇæÑßÓÊÑÇ ÇáäÍÇÓíÉ Ãæ ãÌãæÚÇÊ "Ïí.Ìíå" ÇáÊí ÊÍíí ÓåÑÇÊ ÈÇáãÑÇæÍÉ Èíä ÇáãæÓíÞì ÇáÚÑÈíÉ æÇáÛÑÈíÉ. æÊÊßæøä ÝÑÞ ÇáÓáÇãíÉ ãä äÍæ ÎãÓÉ ãäÔÏíä Úáì ÇáÃÞá - íØáÞ ÈÚÖåã ÇááÍíÉ- æáÇ íÓÊÚãáæä ãä ÇáÂáÇÊ ÇáÅíÞÇÚíÉ ÅáÇ ÇáÏÝæÝ æáÇ íÑÏÏæä ãä ÇáÃÛÇäí Óæì ÇáÏíäí.
íÍÙÑ ÇáÞÇäæä ÇáÊæäÓí ÇáÒæÇÌ ÇáÚÑÝí æíÚÇÞÈ Úáíå ÈÇáÓÌä áãÏÉ ÚÇã æÇÍÏ. æíãäÚ ÇáÝÕá 18 ãä "ãÌáÉ (ÞÇäæä) ÇáÃÍæÇá ÇáÔÎÕíÉ" ÇáÊí æÖÚåÇ ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí ÇáÓÇÈÞ ÇáÍÈíÈ ÈæÑÞíÈÉ ÊÚÏÏ ÇáÒæÌÇÊ æ"ÇáÒæÇÌ Úáì ÛíÑ ÇáÕíÛ ÇáÞÇäæäíÉ" æãäåÇ ÇáÚÑÝí. æÝí ÃÈÑíá 2008 ÝÌøÑ ÇáÝíáã ÇáÓíäãÇÆí "ßáãÉ ÑÌÇá" ááãÎÑÌ "ãÚÒ ßãæä" ãÝÇÌÃÉ ãä ÇáÚíÇÑ ÇáËÞíá ÚäÏãÇ ßÔÝ Ãä ÇáÒæÇÌ ÇáÚÑÝí ããÇÑÓÉ ãæÌæÏÉ Ýí ÊæäÓ æáßäøåÇ ãÎÝíøÉ. æÃËÇÑ ÇáÝíáã ÇáÐí íÓÊãÑ äÍæ ÓÇÚÉ æäÕÝ ÇáÓÇÚÉ ÌÏáÇð ßÈíÑÇð Ýí ÊæäÓ ÇáÊí ÊÑì Ïæá ÃæÑæÈíÉ Ãä "ãÌáÉ ÇáÃÍæÇá ÇáÔÎÕíÉ" ÃÍÏ ÚäÇæíä ÍÏÇËÊåÇ. ßãÇ ÓÌøá ÇáÝíáã áÌÑÃÊå Ýí ÇáÊØÑøÞ Åáì åÐÇ ÇáãæÖæÚ äÌÇÍÇð ÊÌÇÑíÇð æÕÝå ãÑÇÞÈæä ÈÇáÞíÇÓí ÅÐ ÔÇåÏå ÃßËÑ ãä 50 ÃáÝ ãÊÝÑÌ ÎáÇá ÇáÃÓÇÈíÚ ÇáËãÇäíÉ ÇáÃæáì ãä ÚÑÖå ÈÞÇÚÇÊ ÇáÓíäãÇ ÇáÊæäÓíÉ. æÃßÏÊ ãÕÇÏÑ ãØáÚÉ áÜ (Ï.È.Ã) ÊÓÌíá ÍÇáÇÊ ÒæÇÌ ÚÑÝí Èíä ØáÇÈ "ãÊÏíäíä" Ýí ÇáÌÇãÚÉ ÇáÊæäÓíÉ æÅÞÏÇã ÑÌÇá "ãÊÏíäíä" ãÊÒæÌíä Úáì ÒæÇÌ ÚÑÝí ãä ÇãÑÃÉ ËÇäíÉ ÈåÏÝ ÅÖÝÇÁ ÔÑÚíÉ Úáì ãÚÇÔÑÊåÇ ÌäÓíÇð. æÞÇá ÇáÈÇÍË ÇáÇÌÊãÇÚí äÇÏÑ ÍÓä áÜ(Ï.È.Ã): "ãä ÇáÕÚÈ ãÚÑÝÉ ÍÌã ÇäÊÔÇÑ ÇáÒæÇÌ ÇáÚÑÝí Ýí ÊæäÓ áÃä ããÇÑÓíå íÍíØæäå ÈßËíÑ ãä ÇáÓÑíÉ ÎæÝÇð ãä ÇáÊÊÈÚÇÊ ÇáÚÏáíÉ" ãÄßÏÇð "ÇáÊÃËíÑ ÇáæÇÖÍ Ýí åÐÇ ÇáãÌÇá ááÅÚáÇã ÇáÏíäí ÇáÎÇÑÌí æÇáãÓáÓáÇÊ ÇáãÔÑÞíÉ ÇáÊí ÊÞÏøã ÇáÒæÇÌ ÇáÚÑÝí æÃäæÇÚÇð ÃÎÑì ãä ÇáÒæÇÌ ßÇáãÓíÇÑ æÛíÑå ßÍÞ ãÔÑæÚ ááãÓáã".
ÐÇÚÊ Ýí ÊæäÓ ÔåÑÉ ÔíæÎ ÇáÞäæÇÊ ÇáÏíäíÉ æÏÚÇÊåÇ ãËá ÇáÞÑÖÇæí æÚãÑæ ÎÇáÏ æÛíÑåãÇ. æÃÕÈÍ ÊæäÓíæä æÊæäÓíÇÊ áÇ íÊÑÏÏæä Ýí ØáÈ ÝÊÇæì ÏíäíÉ ÚÈÑ ÇáåÇÊÝ ãä ÔíæÎ åÐå ÇáÞäæÇÊ æÏÚÇÊåÇ ÝíãÇ íÝÖá ÂÎÑæä ÒíÇÑÉ ÇáãæÇÞÚ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáÎáíÌíÉ ÇáÇáßÊÑæäíÉ ØáÈÇð áÝÊÇæì "ÅáßÊÑæäíÉ". æÛÇáÈÇð ãÇ ÊÕØÏã åÐå ÇáÝÊÇæì ãÚ ÞæÇäíä ÇáÈáÇÏ ÇáæÖÚíÉ ÇáÊí áÇ ÊãäÚ ÇáÇÎÊáÇØ Èíä ÇáÌäÓíä Ýí ÃãÇßä ÇáÏÑÇÓÉ æÇáÚãá¡ æÊÍÙÑ ÊÚÏÏ ÇáÒæÌÇÊ æÇáÒæÇÌ ÇáÚÑÝí æÇáØáÇÞ ÎÇÑÌ ÇáãÍßãÉ æÍãá ÇáÍÌÇÈ Ýí ÇáãÏÇÑÓ æÃãÇßä ÇáÚãá ÈÇáÞØÇÚ ÇáÚÇã. æÑÛã Ãä ÇáØáÇÞ Ýí ÊæäÓ ÞÖÇÆí (ãäÐ ÓäÉ 1956 ÊÇÑíÎ ÅÕÏÇÑ ãÌáÉ ÇáÃÍæÇá ÇáÔÎÕíÉ) Ãí Ãäå áÇ íÊã ÅáÇ áÏì ÇáãÍßãÉ æÈÍÖæÑ ÞÇÖ íÓÊäÝÏ ßá ÇáãÍÇæáÇÊ áÅÕáÇÍ ÐÇÊ ÇáÈíä Èíä ÇáÒæÌíä¡ ÝÞÏ ÃÞÏã ÊæäÓí ÚÇã 2008 æÝí ãÎÇáÝÉ áÞæÇäíä ÇáÈáÇÏ Úáì ÊØáíÞ ÒæÌÊå ÈÅÓãÇÚåÇ ÚÈÇÑÉ "ÃäÊ ØÇáÞ" ËáÇË ãÑÇÊ ßãÇ åæ ÇáÃãÑ Ýí ÇáãÔÑÞ ÇáÚÑÈí ÍíË ÊÚÊãÏ ÃÍßÇã ÇáÔÑíÚÉ Ýí ÞÖÇíÇ ÇáÒæÇÌ æÇáØáÇÞ.
æÇÓÊÝÊÊ ÇáÒæÌÉ ÇáãØáÞÉ ÔÝÇåíÇð ÇáÔíÎ ßãÇá ÇáÏíä ÌÚíØ ãÝÊí ÊæäÓ ÝÃÕÏÑ ÝÊæì ÃÚáãåÇ ÝíåÇ ÈÃäåÇ ÃÕÈÍÊ ãÍÑøãÉ Úáì ÒæÌåÇ æÏÚÇåÇ Åáì ÇáÔÑæÚ Ýí ÅÌÑÇÁÇÊ ÇáØáÇÞ æÓáøãåÇ æËíÞÉ Ýí Ðáß ÊÍãá ÎÊãå. æÃËÇÑ ÅÕÏÇÑ åÐå ÇáÝÊæì ÌÏáÇð æÇÓÚÇð æÇäÊÞÇÏÇÊ ßÈíÑÉ ÅÐ ÇÚÊÈÑÊ ÕÍíÝÉ "ÇáØÑíÞ ÇáÌÏíÏ" ÇáäÇØÞÉ ÈÇÓã "ÍÑßÉ ÇáÊÌÏíÏ" (ÍÒÈ íÓÇÑí ÊæäÓí ãÚÇÑÖ ããËá Ýí ÇáÈÑáãÇä) Ýí ÚÏÏåÇ ÇáÕÇÏÑ íæã 7 íæäíæ 2008 ÇáÝÊæì "ÊåÏíÏÇð ááãßÇÓÈ ÇáãÏäíÉ ãÇ íÝÊÍ ÇáãÌÇá ááÊÃæíáÇÊ ÇáÏíäíÉ æÇáÝÊÇæì Ýí æÞÊ äÍÊÇÌ Ýíå áÊÏÚíã ÇáãÓÇÑ ÇáÊÍÏíËí æÝÑÖ ÇÍÊÑÇã ÊØÈíÞ ÇáÞæÇäíä ÇáæÖÚíÉ æÊßÑíÓ ãÈÏà ÚáæíÉ ÇáãÄÓÓÇÊ". æÚÈÑÊ "ÌãÚíÉ ÇáäÓÇÁ ÇáÏíãÞÑÇØíÇÊ" ÇáÚáãÇäíÉ ÇáÊí ÊÏÚæ Åáì ÝÕá ÇáÏíä Úä ÇáÏæáÉ æÊÍÞíÞ ÇáãÓÇæÇÉ ÇáßÇãáÉ Èíä ÇáÑÌá æÇáãÑÃÉ ÈãÇ Ýí Ðáß Ýí ÇáãíÑÇË Úä "ÇÓÊÛÑÇÈåÇ ÇáÔÏíÏ" ãä ÇáÝÊæì ÇáãÐßæÑÉ ÝíãÇ ÇÚÊÈÑåÇ ÂÎÑæä ãÍÇæáÉ ãä ãÝÊí ÊæäÓ ááÇáÊÝÇÝ Úáì ÞæÇäíä ÇáÏæáÉ ÇáãÏäíÉ æÏÓÊæÑåÇ.
Ï È Ã
Chikibiki le beau, le brun et le joli
Bonjour tout le monde,
Vu le contexte où nous vivons, il y a lieu de distinguer trois types de laicité.
La laïcité européenne, face à l'Eglise et qui est donc une refondation de l’idéal de citoyenneté républicaine.
La laïcité dans les pays musulmans où la Chariâa s'impose aux lois.
et enfin la laïcité en Tunisie.
Toujours est-il qu'il faut aussi faire attention à l'islam en tant que foi et religion et l'Islam politisé et utilisé par la politique pour mieux contrôler le peuple.
Dans ce dernier contexte, les laïcs ont toutes les raisons d'en avoir peur.
Mais dans les autres cas ils ont l'illusion d'être plus libre de leur choix démocratique, indépendamment des religions qui émergent.
Ne faisons pas aussi l'amalgame et ne tombons pas dans le piège de la question de la liberté de la femme.
La liberté de la femme est un acquis, et c'est surtout à la femme tunisienne qu'on le doit, et non a des prises de positions politiques où à la clairvoyance d'un souverain.
Vu le contexte où nous vivons, il y a lieu de distinguer trois types de laicité.
La laïcité européenne, face à l'Eglise et qui est donc une refondation de l’idéal de citoyenneté républicaine.
La laïcité dans les pays musulmans où la Chariâa s'impose aux lois.
et enfin la laïcité en Tunisie.
Toujours est-il qu'il faut aussi faire attention à l'islam en tant que foi et religion et l'Islam politisé et utilisé par la politique pour mieux contrôler le peuple.
Dans ce dernier contexte, les laïcs ont toutes les raisons d'en avoir peur.
Mais dans les autres cas ils ont l'illusion d'être plus libre de leur choix démocratique, indépendamment des religions qui émergent.
Ne faisons pas aussi l'amalgame et ne tombons pas dans le piège de la question de la liberté de la femme.
La liberté de la femme est un acquis, et c'est surtout à la femme tunisienne qu'on le doit, et non a des prises de positions politiques où à la clairvoyance d'un souverain.
Bonjour Chikibi,Chikibiki wrote:ÊÃËíÑ ãÊÚÇÙã ááÞäæÇÊ ÇáÏíäíÉ ÇáÚÑÈíÉ Úáì ÇáãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí
æÇÓÊÝÊÊ ÇáÒæÌÉ ÇáãØáÞÉ ÔÝÇåíÇð ÇáÔíÎ ßãÇá ÇáÏíä ÌÚíØ ãÝÊí ÊæäÓ ÝÃÕÏÑ ÝÊæì ÃÚáãåÇ ÝíåÇ ÈÃäåÇ ÃÕÈÍÊ ãÍÑøãÉ Úáì ÒæÌåÇ æÏÚÇåÇ Åáì ÇáÔÑæÚ Ýí ÅÌÑÇÁÇÊ ÇáØáÇÞ æÓáøãåÇ æËíÞÉ Ýí Ðáß ÊÍãá ÎÊãå. æÃËÇÑ ÅÕÏÇÑ åÐå ÇáÝÊæì ÌÏáÇð æÇÓÚÇð æÇäÊÞÇÏÇÊ ßÈíÑÉ ÅÐ ÇÚÊÈÑÊ ÕÍíÝÉ "ÇáØÑíÞ ÇáÌÏíÏ" ÇáäÇØÞÉ ÈÇÓã "ÍÑßÉ ÇáÊÌÏíÏ" (ÍÒÈ íÓÇÑí ÊæäÓí ãÚÇÑÖ ããËá Ýí ÇáÈÑáãÇä) Ýí ÚÏÏåÇ ÇáÕÇÏÑ íæã 7 íæäíæ 2008 ÇáÝÊæì "ÊåÏíÏÇð ááãßÇÓÈ ÇáãÏäíÉ ãÇ íÝÊÍ ÇáãÌÇá ááÊÃæíáÇÊ ÇáÏíäíÉ æÇáÝÊÇæì Ýí æÞÊ äÍÊÇÌ Ýíå áÊÏÚíã ÇáãÓÇÑ ÇáÊÍÏíËí æÝÑÖ ÇÍÊÑÇã ÊØÈíÞ ÇáÞæÇäíä ÇáæÖÚíÉ æÊßÑíÓ ãÈÏà ÚáæíÉ ÇáãÄÓÓÇÊ". æÚÈÑÊ "ÌãÚíÉ ÇáäÓÇÁ ÇáÏíãÞÑÇØíÇÊ" ÇáÚáãÇäíÉ ÇáÊí ÊÏÚæ Åáì ÝÕá ÇáÏíä Úä ÇáÏæáÉ æÊÍÞíÞ ÇáãÓÇæÇÉ ÇáßÇãáÉ Èíä ÇáÑÌá æÇáãÑÃÉ ÈãÇ Ýí Ðáß Ýí ÇáãíÑÇË Úä "ÇÓÊÛÑÇÈåÇ ÇáÔÏíÏ" ãä ÇáÝÊæì ÇáãÐßæÑÉ ÝíãÇ ÇÚÊÈÑåÇ ÂÎÑæä ãÍÇæáÉ ãä ãÝÊí ÊæäÓ ááÇáÊÝÇÝ Úáì ÞæÇäíä ÇáÏæáÉ ÇáãÏäíÉ æÏÓÊæÑåÇ.
Ï È Ã
Je te remercie pour ton exposé et tu as tout à fait raison de montrer le rôle des médias dans la propagation du commerce religieux et l'émergence de la politique mercantile qui adapte les lois au gré du pouvoir qu'elle compte instaurer pour mieux contrôler.
Mais je crois que nos discours sont dépassés, la liberté, la fraternité, les valeurs nobles,... sont dépassés et bafoués depuis le 11 septembre 2001 où l'humanité avait pris un autre tournant, et où un autre ordre mondial s'est instauré donnant plus de pouvoirs aux dictateurs et lésant par là même toute forme de démocratie.
Aujourd'hui les états veulent se séparer des religions, et instaurer leurs dictatures démocratiques, en oubliant que la politique n’est pas une solution, la politique étant entendue comme l’action de l’État pour réorganiser l’économie. La foi (la religion) et la culture (transmis de génération en génération) sont le fondement propre de la société et les écarter du cercle du pouvoir reviendrait à mettre le peuple en esclavage intellectuel.
Bonjour khorasan,khorasan wrote:ha ha...kilani_se wrote: c'est surtout à la femme tunisienne qu'on le doit, et non a des prises de positions politiques où à la clairvoyance d'un souverain.
Je trouve très sympathique d'émettre ses idées par une onomatopée,
Je suppose que tu veux dire que tu es sceptique mais pas franchement contre, sinon j'aurai eu droit à un "Oooh".
L'humanité ne peut pas revenir sur ses acquis, comme l'égalité des droits de la femme ou l'abolition de l'esclavage...
C'est comme les salaires, on ne peut pas les baisser mais on augmente le coût de la vie (principe de l'inflation)