@mah20 France.

Salut frère. Comment vas-tu ?
Voilà il faut essayer de faire avancer le débat. La vérité absolue personne ne la détient.. et là nous sommes devant la vérité relative, sociale, politique, ... On ne débat pas sur l'existence de Dieu, ou pas, mais bien de ce qui est en mouvement, qui bouge.

Bonne soirée.

Mhandouj
Salut frère
Parfaitement frère,je partage ta position: c est dans la réflexion et le débat d idées que nous avancerons ,de façon dépassionnèe et ...inspirée....
Mais qui s érige en gardien du temple,en défenseur acharné des principes musulmans?la Colibe a rédigé un rapport et nous devrions tous en discuter.....mais pour certains ,une vision de l islam est immuable et ne doit pas évoluer...comme le voudraient les tenants du wahabisme qui vivent une réalité très différente que nous dans leur pays d origine,nous qui avions appris ,par exemple,que la femme est bien un être à part entière avec qui nous
conjuguons pour tous les aspects de la vie...
somme nous justes,d autre part ,et égalitaristes,honnête si nous disposions de la propriété d autrui sur des simples considérations sexistes?en sachant que la place de la femme ,les responsabilités que lui reconnaissant ainsi que le rôle,les devoirs et les droits,n ont rien à voir avec la période pré islamique qui a vu naître la révélation!je pense que dieu,conscient de l évolution du monde,mais tenu par l impératif de délivrer un message
intelligible aux contemporains du rassoul,a introduit l idée d ijtihad qui nous permet et nous oblige de nous élever au dessous des dogmes...
Salut frère...

Aujourd’hui il y a pas mal d’éléments versés au débat. Il y a l’existant (que certains qualifient du statuquo –avec tout le négatif que porte le mot statuquo), il y a l’héritage juridique et juridictionnel qui est méconnu à la grande majorité, et il y a, le proposé, (les 235 pages du comité de l’égalité).
- Le présent qui régit la société aujourd’hui, (nos actuels codes, lois, jurisprudences, ordonnances,…),
- L’héritage juridique et juridictionnel.. qui est au même temps source vivante de réflexion, et au même temps source de lois, d’une manière ou d’une autre, (le législateur le prend en compte pour légiférer),
- Le proposé qui est qualifié d’innovation par certains, et d’attaque à l’identité religieuse et morale de la société.. et aussi de dérive dangereuse qui mettra la société humaine en dérive (au plan de l’individu et de la famille.


Moi juste j’ai envie de dire deux choses :


1- Aujourd’hui les éléments versés par les différents débatteur sur la scène publique, négligent l’élément dignité (el karama).. la dignité que vive chaque peuple, chaque société, est une chaine d’étape de réalisations juridiques et de lutte politique et sociale. La dignité du salarié français (à titre d’exemple les années 1950, n’est pas celle des années 1990, ni celle d’aujourd’hui, en termes de considérations, ni en terme de pouvoir d’achat..
IDEM pour la femme, l’enfant, … on peut prendre le même exemple pour la Tunisie ou toute autre société… on peut se mettre d’accord importe qui nous sommes sur les éléments de bases de la dignité (nous sommes égaux en terme d’origine (pour ne pas dire de race –le mot race est Baní de la constitution française-), de culture, de genre, homme ou femme nous avons une même égalité humaine commune et collective. Puis il y a la question de la
dignité (el karama), dans l’espace temporel organisation sociale, politique, économique de la société. Pour nous les tunisiennes et tunisiens.. C’est sur cette partie (la question de la dignité (el karama), dans l’espace temporel organisation sociale, politique, économique de la société) de la dignité complexe et en mouvement et qui nécessité à chaque époque, ou évènement particulier, une ordonnance, une nouvelle loi, des nouveaux décrets, …), et
même une nouvelle constitution, que le débat se fait. Et bien afin que le debat avance dans la bonne direction et sur la bonne voie, il faut à mon sens favoriser la place de la dignité (el karama) dans la réflexion et le débat.. Comme ça était avant, à chaque avènement historique et universel par sa portée. A titre d’exemple, 2 exemples :


- L’avènement de l’islam était à portée universelle.. et bien dans ses juridictions durant toute l’époque de el ijtihad (de créativité juridique), a proposé certes un ensemble de bases, que les juristes ont fait expliquer, appliquer d’une société à une autre avec des manières différentes, et même proportionnelles par apport à la règle générale,…Pour nous les tunisiennes et tunisiens, la période 1955/1959 «était toute une période de gestation et
d’ijtihad (de créativité juridique), ».


- IDEM, si on prend la révolution française 1789, était un avènement à portée universelle… une grande partie des lois étaient abolie, y compris le régime politique, comme à l’époque de l’islam (du régime tribal, la société est passée au régime état). En France de la royauté la société est passée à un nouveau régime, la république, ….



2- La deuxième chose, c’est la question du progrès.. Pour moi, toute élément de progrès est un élément de santé pour l’individu et pour la société et pour la nature… regardons là où il y a santé pour la société (individus, groupes, vivre ensemble), et légiférant. La santé ici, ce n’est pas les fièvres, les épidémies, ce n’est pas la santé en terme de pathologies.. mais bien la santé sociale (l’organisation sociale et politique), de l’individu et
du groupe… n’ayant pas peur, il faut regarder et aller loin dans la réflexion et le débat. La chose débat doit-être versée dans le but de faire évoluer la condition humaine (sociale, politique), et non pour mettre un terme à une religion, ou évincer de la société les laïques et les athées.


Joindre et conjuguer ces deux éléments (la dignité et le progrès) dans le débat et la réflexion, et surtout ne pas les dissocier. Il faut du courage, il faut arrêter avec les frustrations irrationnelles, que développent au même temps, et les conservateurs, et les modernistes. Je sais que le président de la république a mis en place ce comité sous la pression d’un certain camp.. Lui-même n’est pas convaincu, et il l’a dis (la loi ne changera pas
de mon vivant, je cite le président, le 13 aout 2017). Mais qu’il n’était pas contre une réflexion. Les 230 pages sonnent aujourd’hui comme quoi ? Comme une invitation au débat pour faire évoluer la condition sociale et politique et économique, de la femme de l’enfant, de la famille, de l’individu, et de l’’humain tout court ? ou bien sonne comme autre chose qui passera coute que coute les réactions et les avis..

Moi je pense qu’on devrait être plus intelligent que des présumés chirurgiens aux couteaux est sabres.. Ceux et celles qui portent le sabre de la dite modernité, sont au même niveau que ceux qui portent le sabre de la religion (tous des daeches et des terroristes)… les avancées sociales et politiques et démocratiques après notre révolution qui nous a uni, à ma connaissance, passent par le débat calme, la profonde réflexion,… mais jamais par les
opérations forceps, ou frappe nucléaires. Conservateur régressiste et réactionnaire et ne comprend tchi à la société, ou moderniste, laïque égarés, ça il faut le mettre de côté, et dans le calme on avancera vers plus de dignité et plus de progrès, et ça n’interdira jamais à la Tunisie d’être et de continuer à être un pays musulman.

Karim Youssef
Bonjour et merci pour ce rappel et pour ce commentaire judicieux ...
L approche critique de l islam est fonction des chapelles et des sensibilités ....
Pourtant l islam prévoit et intégre les controverses et dans le coran les matériaux analytiques et conciliatoires disponibles ou du moins suggérés ,sont disponibles....l islam nous invite en toute occasions de faire preuve de sagesse et de faire l effort de réflexion,d interprétation de façon dépassionnée et vécu discernement....mais ces recommandations ne sont pas du goût des forces d inertie plus préoccupées à défendre des positions , des
statures ,ou des avantages que de rechercher progrès et évolutions....

En 1965 Les oulémas en Arabie saoudite étaient contre l'utilisation de la TV, considérée Haram.il y a eu un ministre assassiné.
Jusqu' aujourd'hui,ils interdisent à la femme de conduire.les autorisations actuelles sont imposés par la pression international.
Ceux qu'on appelle oulémas sont des personnes formatées par une vision archaïque de la société et de la religion.
Ils cherchent à maintenir le statico.ils ont jamais innové dans quoi que soit

Https://m.youtube.com/watch?v=yU5Wu6UqAoU

Une fille qui décède avant son père ces enfants n’héritent
rien. alors que faire?
Dans l'héritage il faut appliquer elwassiya avant tout.