Ces résultats ont été obtenus grâce à la mise en place des mécanismes nécessaires pour observer et prévenir les maladies émergentes et réémergentes », depuis l’enregistrement du premier cas de grippe aviaire dans la région du sud-est asiatique, a-t-il indiqué.

Présidant les travaux de cette commission créée en 2005, le ministre a appelé toutes les parties concernées « à redoubler de vigilance en matière de préservation de la santé animale et de concrétisation du plan d’information mis au point à cet effet, de manière à lever tout amalgame pouvant induire le citoyen en erreur ou avoir un impact négatif sur l’économie nationale ».

D’autre part, M. Rafaa Dekhil, ministre de la Communication, a appelé les médias à « présenter une information fiable » concernant cette épizootie et à « sensibiliser les citoyens aux divers aspects sanitaires » afin « d’éviter tout ce qui est de nature à porter atteinte au secteur avicole, à sa croissance et à sa rentabilité ».

Les intervenants à cette réunion ont affirmé que les produits avicoles tunisiens sont sains et saufs, précisant que les structures spécialisées, à l’échelle locale, régionale et nationale, assurent un contrôle continu de ces produits et un suivi quotidien de la situation sanitaire du secteur.

La Commission a révélé qu’environ 667 visites et 3863 analyses d’échantillons ont été effectuées depuis le mois de décembre 2006.

Par ailleurs, les voyageurs en provenance des pays affectés par cette épizootie « sont régulièrement contrôlés » et les services concernés s’attèlent actuellement à se préparer au mieux aux deux saisons de la migration qui verront, au cours du printemps et de l’été prochains, plusieurs oiseaux traverser la Tunisie ou s’y installer durant la période de l’accouplement, avant de reprendre leur chemin vers d’autres lieux.