Une législation de biosécurité est plus que jamais nécessaire en Tunisie
La Tunisie est en plein défi d’autosuffisance alimentaire en produits agricoles de base notamment après l’augmentation très importante des prix du blé et des aliments de bétail, a constaté APA lors d’une rencontre scientifique nationale mardi à Tunis.
La journée d’information sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) et la biosécurité organisée par l’Institut National Agronomique de Tunisie (INAT) a dévoilé que le plan directeur présidentiel pour la recherche agronomique établi entre 1998 et 2008 a permis d’obtenir de nouvelles variétés de céréales, légumières et fourragères et aussi d’établir une base de recherche pour la tolérance aux changements climatiques.
La création de la banque nationale des gènes a pour objectif «la conservation des ressources génétiques végétales et animales devant les risques d’érosion génétique à travers l’adoption de modèles d’intensification agricoles», selon le Secrétaire d’Etat tunisien chargé de la pêche, Abderrazak Daâloul.
M. Daâloul a expliqué que les efforts du Ministère de l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance en blé dur et en orge reposent sur «une meilleure exploitation des potentialités agricoles et une utilisation de moyens de fertilisation et de lutte phytosanitaire intégrée».
La journée d’information sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) et la biosécurité organisée par l’Institut National Agronomique de Tunisie (INAT) a dévoilé que le plan directeur présidentiel pour la recherche agronomique établi entre 1998 et 2008 a permis d’obtenir de nouvelles variétés de céréales, légumières et fourragères et aussi d’établir une base de recherche pour la tolérance aux changements climatiques.
La création de la banque nationale des gènes a pour objectif «la conservation des ressources génétiques végétales et animales devant les risques d’érosion génétique à travers l’adoption de modèles d’intensification agricoles», selon le Secrétaire d’Etat tunisien chargé de la pêche, Abderrazak Daâloul.
M. Daâloul a expliqué que les efforts du Ministère de l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance en blé dur et en orge reposent sur «une meilleure exploitation des potentialités agricoles et une utilisation de moyens de fertilisation et de lutte phytosanitaire intégrée».
Selon M. Daâloul, la problématique des OGM en Tunisie est à clarifier par le renforcement de la recherche et la formation dans ce domaine pour mieux comprendre les dossiers à étudier et les mécanismes et évaluer le risque, la mise en place d’un système National de détection des OGM (laboratoire) et la programmation d’un centre de veille scientifique pour mieux expliquer les risques et conseiller les commerçants et les consommateurs.
Il a appelé à mettre en place une «législation de biosécurité» qui prendrait en considération des aspects tels que le confinement de la recherche sur les OGM, l’évaluation des risques ainsi que les précautions en matière d’importations des semences, plants et denrées alimentaires.
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