Le plan initial prévoit la réalisation de 11 stations dont une de rabattement, faisant office de pôle d’échange bus-métro et dotée d’un parking pour voitures particulières à accès gratuit moyennant le prix du billet d’embarquement dans le métro.
Ledit pôle comportera ainsi, à la fois, une station de métro avec 3 voies et une autre pour bus. Il s’agit-là de la 5è m e station programmée sur le nouveau tracé.


Un tunnel entre El Mourouj 1 et 2
Le fait est que 4 des 11 stations prévues tout le long de l’itinéraire des nouvelles rames de métro vers la délégation d’El Mourouj font, actuellement, l’objet de travaux de revêtement voire de réaménagement nécessaires en vue de leur adaptation aux nouveaux équipements. Ces travaux permettront de faciliter l’accès à bord des engins dont la hauteur du plancher est de 0,35 mètre, d’où le fait que les anciens quais ne sont plus
adaptés. Pour ce faire, des stations de substitution provisoires ont été aménagées au niveau de certains points de la ligne présentant un taux d’embarquement particuliers et où l’affluence demeure constante.

Faut-il rappeler que la durée de vie de ces stations alternatives ne dépassera pas la date d’achèvement du revêtement des stations d’origine. Parce que les travaux d’extension ne se limitent pas à la voie ferrée, la TRANSTU a engagé, dans le cadre d’une convention signée avec le ministère de l’équipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire, une série d’interventions ciblant le volet infrastructure comptant, notamment, l’aménagement de la voierie par un doublement de la voie au niveau de l’autoroute A1 jusqu’au pôle d’échange
outre la révision du réseau de drainage et d’autres travaux d’assainissement, entre autres actions.
Sans doute, la principale composante du projet demeure le tunnel de liaison entre El Mourouj 1 et 2, qui passera
sous la GP3E et dont les travaux démarreront le 1er septembre prochain.

Le tunnel sera d’une longueur totale de 510 mètres dont 360 m couverts d’une profondeur moyenne de 10 m et renforcés par 1400 m de murs de soutènement.
Cette composante requerra une reprise intégrale de la voierie de la cité d’El Mourouj suivant un tracé axial entre le tunnel et la municipalité de ladite circonscription pour ensuite emprunter un passage latéral en direction du terminus. Ce dernier ne manquera pas d’ailleurs d’être assujettis à une éventuelle extension vers El Mourouj 6 dans la perspective de son raccordement avec le réseau RFR. L’autre grande composante du chantier concerne
l’équipement de la ligne, la gestion des conflits rail-route outre la résolution des problèmes d’expropriation.
A ce propos, il y a lieu de noter que 90% des équipements nécessaires ont déjà été acquis par la TRANSTRU
dont les nouvelles rames et les 3 stations d’alimentations électriques (transformateurs). Pour la gestion des conflits rail-route, la société a prévu l’équipement des 23 carrefours sur le tracé de la ligne avec la signalétique requise.
Les actions ciblant la voie ferrée interviendront, quant à elles, en dernier lieu.



Par ailleurs, le mois de septembre prochain sera marqué par la mise en circulation sur un tronçon de la ligne Sud de 8 rames à l’occasion de la rentrée scolaire et par le lancement d’une première campagne porte-à-porte par la TRANSTU auprès des habitants des quartiers desservis. Rappelons, toutefois, que les nouvelles rames de métro léger de marque «CITADIS» présentent une capacité de 300 passagers dont 50 places assises garanties. Ces rames sont unidirectionnelles et de type à plancher bas. La longueur de deux rames accouplées est de 64 m et leur largeur de 2,4 m. Elles sont climatisées et dotées d’un système de surveillance vidéo qui couvre l’intérieur
de la rame et l’accès aux portières outre un système d’information sonore conducteur envers les voyageurs et un panneau électrique d’indication des arrêts.

Hassène Khiari