V.H.S. (Kahloucha) de Néjib Belkadhi
C’est hier qu'a démarré «Doc à Tunis» Premier Festival international du film documentaire avec plus de cinquante films documentaires.
V.H.S. (Kahloucha) du jeune réalisateur tunisien Néjib Belkadhi a ouvert cette première édition au cinéma «Le Colisée».
Néjib Belkadhi dipomé de l’HEC, est plus connu depuis quelques années comme acteur et surtout réalisateur représente l’image de la jeune génération qui a misé sur son savoir faire et sur son talent pour insuffler un bol d’air frais dans notre Paysage Audiovisuel Tunisien.
V.H.S. (Kahloucha) du jeune réalisateur tunisien Néjib Belkadhi a ouvert cette première édition au cinéma «Le Colisée».
Néjib Belkadhi dipomé de l’HEC, est plus connu depuis quelques années comme acteur et surtout réalisateur représente l’image de la jeune génération qui a misé sur son savoir faire et sur son talent pour insuffler un bol d’air frais dans notre Paysage Audiovisuel Tunisien.
V.H.S. (Kahloucha) est un documentaire de 80 minutes est déjà sélectionné à Cannes dans la section cinéma du monde et semble voué à une longue et heureuse carrière internationale.
L’histoire de «V.H.S.» remonte à quelques années déjà puisque l’équipe de «Chams alik» avec à sa tête Néjib Belkhadi a été «touchée et fortement émue» par le person- nage de «Kahloucha» un peintre de bâtiment passionné de cinéma.
Ayant créé sa propre boîte de production avec son complice et désormais producteur Imed Marzouk, Néjib Belkadhi décide de faire un documentaire autour de la fabuleuse histoire de «Kahloucha».
Avec peu de moyens mais beaucoup de courage, Néjib Belkadhi et toute l’équipe de «Propaganda Production» atterrit dans le quartier populaire «El Kazmet» à Sousse. Kahloucha, personnage principal du film développe une passion dévorante pour le cinéma.
En 1995, il se met à la réalisation de films à l’aide d’une caméra V.H.S Il réalise un remake de «Frankenstein», de «Tarzan» des films policiers, des polars et des westerns.
Les tournages de Kahloucha transforment tout le quartier de «Kaznet» en plateau, les acteurs sont recrutés au sein de la famille, des voisins et des amis, la post-production est effectuée dans l’arrière boutique d’un photo-graphe de mariage et les projections sont organisées dans les cafés du quartier.
Kahloucha suscite avec ses films l’engouement de tout le quartier. Ses films sont même distribués en Italie par des émigrés. Les rêves de Kahloucha deviennent en quelque sorte un lieu immatériel entre ces émigrés et leurs familles.
Néjib Belkadhi a voulu souder cette passion primaire pour le cinéma où les frontières entre le réel et la fiction ne sont pas définies dans la tête de Kahloucha, pour qui le cinéma est «cent pour cent vrai». Inutile de vouloir lui expliquer les effets spéciaux ou le convaincre des vertus de la sauce tomate pour simuler le sang!
Dans ce quartier de Sousse, Kahloucha, sans le soupçonner, est devenu un marchand de rêves avec des poussières d’étoiles dans les yeux. Il est le projectionniste ambulant de «cinéma Paradiso» qui a force d’aimer le cinéma finit par quitter la vraie vie pour un monde rêvé, donc meilleur forcément.
Synthèse d’après le renouveau et Zizou Blog
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