Printemps de la chanson francophone : CharlElie Couture
En écho à la Journée internationale de la francophonie, l’Institut français de coopération présente la troisième édition du Printemps de la chanson francophone, placée cette année sous le signe de la résidence concert. Cette manifestation dédiée à une francophonie rayonnante reste l’occasion de découvrir encore sa dimension festive à travers le croisement des langues, des musiques et des cultures. Deux artistes, Kent et CharlElie Couture, magiciens des arts sans frontière et voyageurs impénitents, ont accepté l’invitation et s’installent à Tunis quelques jours.
«CharlElie», touche à tout talentueux et instinctif, poursuit son chemin dans les musiques et la poésie urbaines.
Tournée vers la poésie et l’écriture de chansons, la résidence mobilisera chanteurs, chanteuses et amateurs de mots en tous genres, pour une rencontre humaine et créative unique, qui se poursuivra sur scène le 11 mars.
Transmettre ses idées c’est comme semer une graine dans la conscience d’autrui.
«CharlElie», touche à tout talentueux et instinctif, poursuit son chemin dans les musiques et la poésie urbaines.
Tournée vers la poésie et l’écriture de chansons, la résidence mobilisera chanteurs, chanteuses et amateurs de mots en tous genres, pour une rencontre humaine et créative unique, qui se poursuivra sur scène le 11 mars.
Transmettre ses idées c’est comme semer une graine dans la conscience d’autrui.
Vingt-cinq ans de carrière et presque autant d’albums, ce boulimique d’art, chanteur, romancier, photographe et peintre, semble toujours avoir un temps d’avance. Cet ancien étudiant des Beaux-Arts, joueur de piano et de guitare, sort un premier album très remarqué en 1978, Douze Chansons dans la sciure. Puis, repéré par le célèbre producteur Chris Blackwell, le succès est au rendez-vous avec le tube Comme un avion sans aile. Discrets mais prolifiques, les albums suivants, Poèmes rock et Quoi faire, sèment un univers de poésie absurde et de non-sens, qui le mènent très naturellement à la composition de la bande originale du film de Claude Berry, Tchao Pantin, en 1983. On retrouve alors dans Solo boys et Solo girls, auxquels son frère Tom Novembre collabore, un des thèmes de prédilection de CharlElie : la solitude des êtres.
Depuis, ce grand voyageur, longtemps fasciné par l’Australie, pays aux influences multiples qui irradie autant sa musique (Zig Zag, 2002) que son imaginaire pictural et littéraire (CharlElie, Carnet de voyage en Australie, livre sorti en 2004), est parti trouver l’inspiration en Afrique et aux Etats-Unis, en particulier à New York où il a fait escale depuis 2004.
Le dernier album de CharlElie, Double Vue, mixe nouvelles technologies, art et point de vue critique sur la société. Même s’il a laissé à d’autres le soin de la composition, Charlةlie n’a pas changé, toujours attiré par les arrangements surprenants, passant du rock au blues, au reggae ou au rap. Dans l’exploration continue de nouvelles sensations musicales et mélodiques, ses textes sont quant à eux le reflet d’une société en crise : de l’Irak aux commandos suicides, en passant par les phobies des cités urbaines ou la peur de l’avenir. Ses mots font de l’effet sans effets spéciaux, seulement portés par sa voix traînante, son drôle d’accent et sa poésie volontairement banale. Artiste total, en phase avec le monde dans lequel il vit, CharlElie prouve une fois de plus son insatiable soif de nouveautés et de changements.
CharlElie Couture
En résidence avec ses musiciens
Du mercredi 8 mars au vendredi 10 mars, 10h-15h
Espace Ness-El-Fen, Tunis
En concert
Samedi 11 mars, 20h
Théâtre municipal, Tunis
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