JCC 2012: Le directeur des JCC s'explique sur le déroulement de la 24ème édition

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Les 24èmes Journées cinématographiques de Carthage ont fait coulé beaucoup d'encre: de nombreuses critiques ont été adressées aux organisateurs au sujet notamment du manque d'efficacité et de moyens logistiques.
Mohamed Mediouni, directeur des JCC 2012 s'est expliqué sur ces questions lors dans un point de presse tenu jeudi au siège de la Bibliothèque nationale de Tunisie.
S'agissant de la défaillance d'organisation à l'occasion de la cérémonie d'ouverture, Mohamed Mediouni a souligné que le comité d'organisation s'est réuni, à maintes reprises, avec des responsables sécuritaires afin de garantir un bon démarrage de cet évènement.

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Mais, le fait que la porte principale du complexe du Colisée n'a pas été fermée avant l'inauguration du festival, a abouti à une affluence record difficile à maitriser, au moment de l'entrée, d'autant que l'ambiance en dehors de la salle était hautement perturbée durant la journeée par des manifestations à caractère politique.

Pour les lacunes enregistrées au niveau technique, dont l'annulation de la projection du film ''Manmoutch, beautés cachées'' de Nouri Bouzid, le changement d'horaires des projections, le retard pour d'autres, Mediouni a expliqué que les salles n'ont pas été dotées, à temps, des équipements recommandés par le comité d'organisation dont 4 DCP (Digital Cinéma Package), 11 Béta numérique et 6 blu-ray, des supports nécessaires à la projection des différents formats des films inscrits au festival. Il a, à ce propos, précisé que l'annulation de la projection du long métrage ''Manmoutch'' est purement technique, indiquant que le code nécessaire pour la mise en marche de la machine DCP installée à la salle Le Mondial n'a pas été communiqué au projectionniste. Le réalisateur a tenté en vain de joindre le producteur pour avoir le code.

Mediouni a dit assumer la responsablité de ces lacunes mais assure que certaines personnes dont des membres du comité d'organisation et des responsables du ministère de la culture ont ''oeuvré'' pour l'échec des JCC 2012.

Coté bilan positif, le directeur des JCC 2012 a indiqué que cette édition a connu la projection de 270 films (courts et longs métrages) et la programmation de 300 séances de projection, en présence de cinéastes arabes et africains confirmés.

Par ailleurs, il a observé que la star américaine Danny Glover devait assister au festival, mais que le ministère de la culture a longuement hésité à debourser les 25 mille dinars prévus pour la prise en charge des frais de voyage de la star et de sa femme.

Il a regretté ce ratage, car, dit-il, la présence de Glover aurait contribué au rayonnement de l'image du festival et de la Tunisie.

En conclusion, Mohamed Mediouni a déclaré que ''la recette du succès'' des prochaines éditions des JCC, consiste, selon lui, à créer une structure indépendante financièrement, qui prendra en charge l'organisation du festival, ajoutant qu'il soutient l'idée de faire des JCC un rendez-vous annuel, à condition que les préparatifs commencent tôt, soit plusieurs mois avant l'inauguration.




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