Violence verbale : La cote d’alerte
Un rapport publié récemment par l’observatoire national de la jeunesse tire la sonnette d’alarme sur une «montée inquiétante» de la violence dans les espaces sportifs et les établissements éducatifs.
Désormais, chercheurs, associations et organismes gouvernementaux estiment que le phénomène devient très inquiétant pour être passé sous silence.
Désormais, chercheurs, associations et organismes gouvernementaux estiment que le phénomène devient très inquiétant pour être passé sous silence.
D’après cette étude menée par des chercheurs tunisiens,88% des jeunes font usage de l'agression verbale en tunisie.
Dans le même contexte,la première chaîne avait diffusé mardi soir le résultat de l'enquête menée par l'observatoire national pour la jeunesse,et qui comprend 600 jeunes(filles et garçons) des milieux ruraux et citadins,88% de ces jeunes avouent utiliser la violence verbale,dont 62%attestent de la présence de cette violence chez eux et dans leurs familles,toujours selon l'enquête,21% des pères de ces même jeunes,font usage de cette violence.
la violence verbale répandue essentiellement parmi les jeunes,se caractérise par un vocabulaire immoral et des jurons de dénigrement religieux.
Monji zidi,chercheur en sociologie,met en cause les télévisons par satellites et les nouvelles technologies(internet),affirmant que les repères avaient changé et que désormais,des nouvelles donnes entrent en jeu dans la culture de la jeunesse,toute en refusant l'idée que la pression sociale soit la cause de ce phénomène de violence verbale ,rajoutant que d'autre société subissent une pression bien plus forte que la notre,sans pour autant recourir a ce genre de langage.
Monsieur Zidi a aussi insisté sur le rôle des organisations et des institutions médiatiques sur la sensibilisation a ce problème pour alléger la situation,se demandant comment pourraient parler no jeunes et se comporter en lisant des journaux commentant des matchs de foot comme s'il s'agissait d'une guerre ou d'un combat...
Traduit par: Lamia Torjman
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