Le feu bactérien ravage entre 50 et 70% des cultures du poirier en Tunisie
Tap -
Le feu bactérien, l'une des plus dangereuses maladies du poirier, a ravagé entre 5000 et 6000 hectares sur un total de 8400 hectares de terrains consacrés à la culture du poirier, soit 50 à 70% et ce, à fin Mai 2013, a déclaré à TAP M.Safouene Mghirbi, sous directeur à l'Union régionale de l'agriculture et de la pêche à Manouba.
Les régions de Manouba et Mornag( gouvernorat de Ben Arous) ont été le plus affectées par ce fléau, a encore ajouté le responsable, lors d'un atelier de travail organisé, mardi, à Tunis sur « le feu bactérien et son impact sur l'arboriculture fruitière ». Et d'ajouter que ces pertes sont estimées à plus de 3000 hectares dans la région de Manouba et 900 hectares à Ben Arous.
Les régions de Manouba et Mornag( gouvernorat de Ben Arous) ont été le plus affectées par ce fléau, a encore ajouté le responsable, lors d'un atelier de travail organisé, mardi, à Tunis sur « le feu bactérien et son impact sur l'arboriculture fruitière ». Et d'ajouter que ces pertes sont estimées à plus de 3000 hectares dans la région de Manouba et 900 hectares à Ben Arous.
Le responsable a rappelé que le feu bactérien est apparu au 19ème siècle aux Etats unis d'Amérique puis, en Europe et en Afrique du Nord pour arriver en Tunisie en 2011, à travers le transfert illégal de plants depuis l'Algérie. Et d'ajouter que les conditions climatiques dans le pays ont contribué à la propagation de cette maladie.
Le feu bactérien est une bactérie qui se propage rapidement et se reproduit dans des conditions climatiques difficiles (des températures variant entre 15 et 25 degrés et un taux d'humidité qui dépasse les 70%).
Les représentants des Unions régionales de l'agriculture dans le pays ont appelé à engager rapidement les mesures nécessaires pour lutter contre le feu bactérien, qui figure parmi les maladies les plus dangereuses et contagieuses, via l'octroi de primes directes aux agriculteurs afin de leur permettre de déplanter les arbres infectés. Ils ont en outre appelé à organiser des sessions de formation au profit des techniciens spécialisés dans le contrôle des plantes et d'autoriser l'importation de traitements permettant de limiter la propagation de la maladie ainsi que la création d'un fonds qui dédommagera les agriculteurs en cas de catastrophe.
Cette maladie brûle les feuilles et les fleurs des arbres et aucun traitement ne permet dans ce cas, d'éviter la perte de leurs fruits.
Les fleurs et les feuilles des bouquets floraux de l'arbre infecté flétrissent et noircissent. En cas de fortes attaques, la maladie peut rapidement provoquer la mort de l'arbre.
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