Réforme scolaire: Les syndicats se disent marginalisés par le ministère
Tap -
Les syndicats généraux de l'enseignement secondaire et de base et ceux des inspecteurs ont exprimé, vendredi, lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'UGTT, leur mécontentement face à "l'absence de négociations sérieuses" avec le ministère de l'éducation sur la réforme scolaire.
Le secrétaire général du syndicat général de l'enseignement secondaire, Lassad Yacoubi, a critiqué "l'improvisation" adoptée par le ministère de l'éducation dans le traitement de la question de la réforme du secteur et "l'absence d'implication" des syndicats dans la réflexion sur la révision des systèmes d'examens nationaux.
Le secrétaire général du syndicat général de l'enseignement secondaire, Lassad Yacoubi, a critiqué "l'improvisation" adoptée par le ministère de l'éducation dans le traitement de la question de la réforme du secteur et "l'absence d'implication" des syndicats dans la réflexion sur la révision des systèmes d'examens nationaux.
Il a affirmé que le ministère continue à recourir à "certains symboles de la corruption" qui avaient participé à "la dégradation" du système scolaire ajoutant que tous les syndicats de l'enseignement poursuivront "la lutte légitime pour réaliser les objectifs du secteur conformément aux idéaux de la révolution du 14 janvier".
La réforme du système scolaire, a-t-il averti, ne peut réussir qu'à travers des "négociations sérieuses" avec les syndicats de l'enseignement et l'implication de toutes les composantes de la société civile dans le cadre d'un conseil supérieur indépendant pour l'éducation en charge de définir les grandes lignes de la politique de l'éducation et de consacrer un enseignement public, gratuit, démocratique et cohérent.
Les syndicats, a-t-il fait savoir, ont décidé de boycotter toutes formes de dialogue avec le ministère "en l'absence de politique éducative claire".
Et d'ajouter, la réforme nécessite un dialogue démocratique pour l'élaboration d'un pacte national de l'éducation qui engage tous les partenaires à former une nouvelle génération capable de bâtir l'avenir de la Tunisie.
Par ailleurs, M.Yacoubi a réclamé la libération de l'enseignant accusé de complicité dans l'affaire de la fuite du sujet d'arabe au baccalauréat, afin de lui garantir un procès équitable.
Il a souligné la nécessité pour le ministre et les personnes chargées des examens nationaux d'assumer leur responsabilité dans les irrégularités enregistrées aux cours de ces examens.
Comments
6 de 6 commentaires pour l'article 52140