Tunisie: Jebali sollicite le soutien de la société civile pour restituer les avoirs détournés à l'étranger
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« La Tunisie a réussi à restituer un avion, à obtenir un jugement pour la confiscation de 28 millions dollars placés dans un compte à Beyrouth et à récupérer un villa au Canada », a révélé, mercredi, le Chef du gouvernement Hamadi Jebali.
Généralement, la restitution des avoirs détournés à l'étranger est un processus difficile et complexe et prend du temps, a-t-il expliqué lors d'une journée nationale organisée, à Tunis, à ce sujet, appelant les composantes de la société civile à soutenir les efforts de l'Etat pour récupérer les avoirs mal-acquis.
Il a, dans ce contexte, passé en revue les obstacles qui entravent la restitution des avoirs détournés, citant, notamment la difficulté d'identifier tous ces avoirs ou de suivre leur mouvement et leur transfert, et l'existence de forces occultes qui couvrent et facilitent ces manigances. Il s'agit, également, de l'absence d'un cadre juridique clair régissant la restitution de l'argent sale et des complications procédurales inhérentes à cette question, a-t- il ajouté.
Généralement, la restitution des avoirs détournés à l'étranger est un processus difficile et complexe et prend du temps, a-t-il expliqué lors d'une journée nationale organisée, à Tunis, à ce sujet, appelant les composantes de la société civile à soutenir les efforts de l'Etat pour récupérer les avoirs mal-acquis.
Il a, dans ce contexte, passé en revue les obstacles qui entravent la restitution des avoirs détournés, citant, notamment la difficulté d'identifier tous ces avoirs ou de suivre leur mouvement et leur transfert, et l'existence de forces occultes qui couvrent et facilitent ces manigances. Il s'agit, également, de l'absence d'un cadre juridique clair régissant la restitution de l'argent sale et des complications procédurales inhérentes à cette question, a-t- il ajouté.
« Tout responsable administratif qui détient des informations sur des dossiers de corruption sans les divulguer est considéré comme complice », a pour sa part averti le ministre de la justice Noureddine B'hiri, mettant l'accent sur la nécessité de conjuguer les efforts pour récupérer l'argent du peuple et apporter l'aide nécessaire dans ce sens.
Pour le bâtonnier des avocats Chawki Tabib, le bilan inhérent à la restitution des avoirs détournés est « maigre ».
Ce faible bilan, a-t-il précisé, est imputé à une mauvaise stratégie », dans la mesure où le gouvernement n'a pas associé toutes les parties concernées à cette opération, dont les avocats.
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