Tunisie: L'UTAP propose la révision périodique du prix du lait

Tap - L'Union Tunisienne de l'Agriculture et de la pêche (UTAP), a proposé la révision périodique et automatique du prix de vente à la production du lait, et ce parallèllement à l'évolution des prix des fourrages.
L'Union a appelé, dans un communiqué publié, vendredi, à L'UTAP propose la révision périodique du prix du lait

Tunis, à mettre en place un programme consacré à l'amélioration de la qualité du lait, auquel contribueraient tous les intervenants (éleveurs,collecteurs et producteurs) et à instaurer des mécanismes efficients et transparents pour contrôler la qualité et appliquer le système du paiement selon la qualité.
L'organisation agricole a recommandé, également, d'élaborer une nouvelle stratégie pour le développement des ressources en fourrages locaux en intégrant les légumineuses et les cultures industrielles dans la rotation des cultures.

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Ces demandes interviennent suite à l'augmentation du prix des fourrages de près 30 dinars la tonne, au mois de mars, enregistrant, par conséquent, une augmentation de 24 millimes dans le coût de production d'un litre de lait.

L 'UTAP appelle aussi à une révision du prix minimal garanti d'un litre de lait, lequel a été fixé, depuis le mois de février 2010, à 580 millimes le litre, alors que le coup de production s'élève, actuellement, à 700 millimes, le litre.

L'organisation propose deux solutions, permettant d'absorber les quantités de lait qui seront produites au cours de la période prochaine, considérée comme la période de production maximale, et d'éviter les retards de réception par les centres de collecte des quantités de lait produites provoquant ainsi la détérioration de leur qualité.

Il s'agit de réouvrir l'unité de séchage de lait et de favoriser les exportations du lait et dérivés vers les pays voisines. L'Union considère que l'intervention du groupement interprofessionnel des viandes rouges et du lait est essentielle pour maîtriser la gestion du système du lait, au cours de cette période, et ce à travers la coordination des opérations de collecte entre les centrales et l'encadrement des producteurs et des transformateurs sur tout le territoire afin de réussir cette saison.

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Comments

6 de 6 commentaires pour l'article 49227

Hamadi (Tunisia) |Dimanche 6 Mai 2012 à 14:44

La filière lait en tunisie est un casse tête chinois tellement elle est mal organisée ce qui se répercute sur le coût du lait et sa qualité hygiénique et nutritionnelle .mais les principaux problèmes sont les suivants:
- l'eleveur tunisien manque de formation et de savoir faire dans la conduite de son elevage (alimentation,reproduction,hygiène de la traite...),à tel point que ses performances sont médiocres et au lieu d'avoir une production laitière de 7000 à 10 000 litres par an comme en europe ,il ne poduit que 3000 à 4000 litres/an .en europe une vache donne un veau/an en moyenne. en tunisie la vache donne 1 veau en 1an et demi à cause d'un manque de
savoir faire en insémination et en qualité de sémences. ces défaillances se répercute négativement sur la rentabilité de l'elevage laitier.
- l'eleveur en tunisie ne produit pas de fourrages et de verdure et se contente de gaver sa vache par du concentré (pour la plupart de qualité médiocre et c'est un autre problème en plus). une alimentation non équilibrée et à dominante "concentré" engendre des problèmes de santé et de reproduction sur la vache laitière et un sur coût .
- la collecte et le colportage du lait est détenue par des gens non qualifiés et dont le seul souci est le gain,souvent une vraie mafia .par conséquent tous les moyens sont bons pour se remplir la poche ( fraude du lait par mouillage,ajout de conservateurs non autorisés...)
donc la solution radicale pour améliorer la rentabilité de cette filière stratégique n'est pas uniquement augmenter le prix du lait à la production mais surtout doit passer obligatoirement par sa réorganisation par le paiement à la qualité dont on parle depuides dizaines d'année et n'a jamis vu le jour .l'autre urgence est la qualification de tous les intervenants (eleveurs,colporteurs et gérants de centres de collecte ) qui doivent avoir une
formation liée à l'activité du lait et non de simple marchands comme c'est le cas actuellement.

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