Tunisie: Poursuite, dans les régions, des mouvements de protestation contre les nouveaux gouverneurs

<img src=http://www.babnet.net/images/1b/babnetlogoggg.jpg width=100 align=left border=0>


Des citoyens à travers plusieurs régions du pays, observent des sit-in pour exiger le départ des gouverneurs qui viennent d'être nommés, en raison de leur appartenance au Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD).
A Bizerte, les manifestants ont scandé des slogans appelant à rompre avec l'ancien régime et ses symboles. ils demandent le départ du nouveau gouverneur et de tous les agents corrompus du RCD.
Des agents et cadres du gouvernorat ont observé un sit-in et tenté d'empêcher le gouverneur de prendre ses fonctions avant que l'armée nationale n'intervienne.
Mais le gouverneur a fini par rejoindre son bureau où il a nié son appartenance au RCD et exprimé sa disposition à servir la région et à être à l'écoute des préoccupations des citoyens.
...

Les manifestants ont, toutefois, poursuivi leur sit- in pour exiger son remplacement.
Des manifestations similaires ont eu lieu à Kairouan. La route principale menant au centre ville a été coupée. Les manifestants ont brûlé des pneus et saccagé une partie de la station d'essence à proximité du siège du gouvernorat.
L'armée nationale à effectué des tirs de sommation pour disperser la foule. Ces protestations ont eu lieu avant que le nouveau gouverneur ne prenne ses fonctions.
A Gabès, les habitants de la région ont organisé une marche populaire revendiquant le départ du nouveau gouverneur pour son appartenance au RCD.
Ils ont aussi exprimé leur fidélité aux martyrs de la révolution populaire et leur engagement à défendre ses principes.
Le nouveau gouverneur de Gabès a été obligé de quitter le gouvernorat sous la protection des agents de l'armée nationale.
A Kébili, les manifestants ont réclamé l'éloignement des symboles de l'ancien régime et des constitutionnels démocrates ainsi que le départ du nouveau gouverneur. Ils ont appelé à nommer à sa place un autre gouverneur intègre et n'appartenant à aucun parti politique.
Un haut responsable de l'armée a rassuré les manifestants que le gouverneur qui vient d'être nommé a quitté la région.
La famille du martyr de la révolution Rami El Abed, tombé à Kébili, ont organisé un sit-in devant le siège du gouvernorat, revendiquant d'inscrire le nom de leur fils unique sur la liste des martyrs de la révolution.
Dans le gouvernorat de La Manouba, les protestations professionnelles des agents temporaires et contractuels ainsi que des agents des chantiers et des cadres des différentes délégations de la région se sont poursuivies.
Les revendications des employés du siège du gouvernorat, des agents contractuels et des ouvriers des chantiers des diverses délégations s'articulent autour de la titularisation, de la régularisation de leur situation et de la création d'un syndicat.
D'autre part, le gouverneur de La Manouba s'est réuni avec les cadres et agents du gouvernorat. Il a, à cette occasion, pris connaissance de leurs préoccupations et leur a promis de les examiner et de les résoudre dans les plus brefs délais, conformément aux nouvelles mesures annoncées par le gouvernement provisoire dans le domaine de la fonction publique. Il a appelé les agents et les cadres à rejoindre leurs postes de travail, à accueillir les citoyens et à être attentifs à leurs suggestions et préoccupations.
A Zaghouan, le nouveau gouverneur a quitté son poste, répondant ainsi aux appels des citoyens et des élèves de la ville.
Des élèves du lycée Slimane Ben Slimane et du lycée de la cité Ennouzha se sont rassemblés depuis le matin devant le siège du gouvernorat, revendiquant le départ du gouverneur en raison de son appartenance au RCD. Des agents de la municipalité de Zaghouan ont, ensuite, rejoint le rassemblement des élèves.
Le gouvernorat de Siliana qui a trouvé pendant quelques jours une certaine accalmie, a connu, lundi des protestations formulées par un grand nombre de citoyens qui se sont rassemblés devant le siège du gouvernorat pour revendiquer l'amélioration de leurs situations sociales, la garantie des commodités de vie nécessaires et le droit des titulaires de diplômes supérieurs au travail. Ils ont, également, appelé à un développement économique équitable entre toutes les régions.
Le gouverneur dont la foule de manifestants revendiquait le départ pour son appartenance au parti du président déchu, a tenté, sous le regard de l'armée, de rassurer les Citoyens et de leur faire part de sa détermination à n'épargner aucun effort pour répondre à leurs attentes et pour résoudre leurs problèmes dans la mesure du possible.
A Nabeul, la manifestation organisée par la commission régionale de la protection de la révolution a obligé le nouveau gouverneur à quitter son bureau, en présence de l'armée nationale.
La ville a connu, depuis dimanche, plusieurs mouvements de protestation, revendiquant la régularisation de la situation socioprofessionnelle des habitants de la région.
A Tozeur, le gouverneur a pris ses fonctions sur fond de protestations et de revendications de la part de plusieurs citoyens rassemblés devant le siège du gouvernorat.
Le gouverneur a indiqué que dans l'objectif d'éviter l'encombrement et de répondre au mieux aux attentes des habitants, une journée sera consacrée à chaque délégation pour examiner toutes les revendications.
A Medenine, plusieurs citoyens ont observé un sit-in pour demander le départ du nouveau gouverneur. Le gouverneur de la région, qui s'est entretenu avec des diplômés du supérieur et des demandeurs d'emploi, a souligné, au correspondant de la TAP, son engagement à être proche des citoyens, à écouter leurs préoccupations et à établir un calendrier pour l'examen de tous les dossiers cas par cas.
A Béja, le nouveau gouverneur a quitté son poste après un sit-in devant le siège du gouvernorat réclamant son départ. Les manifestants revendiquent la nomination, dans les régions, de responsables indépendants et technocrates.



   تابعونا على ڤوڤل للأخبار

Comments


11 de 11 commentaires pour l'article 32632

Hannibal  (Switzerland)  |Mercredi 9 Février 2011 à 00:05           
J'ai un grand sentiment que les jours venir vont pousser l'armée au pouvoir. car ce que je vois, ce que j'entends et ce que je lu, notre beau pays se dirige vers l'impasse. on a marre devant n'importe quoi. la tunisie est brisé, la tunisie est trahi par ces malhonnêtes. un appel à l'armée tunisienne de prendre le pouvoir et frapper fort et sans pitié jusqu'à le retour de la stabilité et la paix.

Nazih  (Tunisia)  |Mardi 8 Février 2011 à 20:25           
Tout le monde essaye d'analyser la situation à sa guise, je dis à ceux qui accusent arbitrèrement le peuple tunisien, qu'il n'est pas digne de la démocratie et autres, ont vraiment tort. je leur dis allez demander les réalités aux keffois, vous etes mal informés.

Nazih  (Tunisia)  |Mardi 8 Février 2011 à 20:25           
Tout le monde essaye d'analyser la situation à sa guise, je dis à ceux qui accusent arbitrèrement le peuple tunisien, qu'il n'est pas digne de la démocratie et autres, ont vraiment tort. je leur dis allez demander les réalités aux keffois, vous etes mal informés.

NABIL  (France)  |Mardi 8 Février 2011 à 15:09           
Bon il faut arreter les manif pour un oui ou pou un non vous vouler quoi detruire toute la tunisie au quoi? bon vous allez avoire un peu de liberter mai pas trop parceque el tounsi tartih le bou du dois il te demande le bras allez stop les manif et allez travailler



Kilma  (Tunisia)  |Mardi 8 Février 2011 à 15:07           
Si tounsi , la démocratie dont tu parles respecte autrui: est ce le cas chez nous ?
les rouages de l'etat sont bloqués , la pagaille est partout , les elèves ,les etudiants sont en grève et ne veulent plus de leurs enseignants ni de leurs directeurs ,sur les routes c'est l'insécurité totale de jour et surtout de nuit avec braquage, vol, viol etc ,les voleurs sont très actifs ils terrorisent les gens chez eux c'est ca la démocratie tunisienne
alors quand je dis il faut un dirigeant fort qui rétablit la sécurité ,remet l'etat en marche et donne confiance aux investisseurs qui ont fui le pays

Democratieoui  (France)  |Mardi 8 Février 2011 à 15:01           
Tout ceux qui se posent la question si on mérite ou pas la démocratie j leur dit que leur question n'a plus de sens parce que on ne peut plus faire un pas en arriére, ca était déjà fait avant et on en a assez, reste à savoir comment proteger cette revolution, cest ca la question quil faut poser... aujourdhui il y a plein de désordre partout et cest normal, c'estr une délivrance et nest pas facile,, il faut rester vigilant et surtout ne pas
trahir le sang des martyrs

Wkf2284  (United States)  |Mardi 8 Février 2011 à 14:26           
La volonté du peuple sort des urnes. est ce que la rue va accepter la volonté du peuple????

encore faut il comprendre la question!


Tounsi  (Tunisia)  |Mardi 8 Février 2011 à 11:29           
@si kilma
si tu juges que tu ne mérites pas la démocratie c'est ton problème.
en fait la démocratie n'est pas un manuel qu'on doit lire ou qu'on doit avoir un certain niveau scolaire pour pouvoir la maitriser.
la démocratie c'est une pratique basée sur l'écoute la tolérance et le respect d'autrui

Nabil  (Tunisia)  |Mardi 8 Février 2011 à 11:21           
La liberté n'a pas de prix mais liberté sans sécurité c'est la pagaille,la peur et sauve qui peut de ce pays devenu (somalie land).
alors vivement un pouvoir fort qui tient le pays,nous voulons la sécurité et puis si possible un peu de démocratie

Heithem  (France)  |Mardi 8 Février 2011 à 11:14 | par             
Je suis totalement d'accord avec toi, en Tunisie on manifeste pour un oui pour un non, trop de démocratie tue la démocratie !

Kilma  (Tunisia)  |Mardi 8 Février 2011 à 10:44           
Est ce que nous méritons la démocratie?
est ce que l'on peut se comparer aux égyptiens ?nous plutot proche du somalie ou du raouanra ! l'ex président a prédit la pagaille parce que selon lui avec les tunisiens il faut le baton toujours le baton sinon ils vont s'entretuer
malheureusement il avait........


babnet
All Radio in One    
*.*.*